Ouverture des appels à projets pour France 2030

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Dans le cadre de France 2030 territorialisé, deux appels à projets dédiés à la Nouvelle-Calédonie sont désormais ouverts, et ce, jusqu’au 31 décembre 2026. Ils ont été lancés lors d’un événement organisé jeudi 6 mars à la résidence du haut-commissariat, en présence du président du gouvernement Alcide Ponga, du membre chargé de l’innovation technologique Petelo Sao et du haut-commissaire Louis Le Franc.

France 2030 est un plan d’investissement ambitieux dédié au financement des projets innovants et à leur industrialisation. Il est doté au niveau national d’une enveloppe financière de 54 milliards d’euros sur cinq ans.

Le programme associe les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour répondre aux défis écologiques, démographiques, économiques, industriels, sociétaux et sociaux à venir. Les territoires sont l’une des clefs de voûte des ambitions portées par France 2030 avec un volet intitulé « France 2030 régionalisé », dont la particularité est que chaque euro investi par l’État est complété d’un euro investi par le territoire ou la Région.

« France 2030 représente une lueur d’espoir pour la Nouvelle-Calédonie. Nous parlons beaucoup de la crise qu’elle traverse en ce moment, mais il faut s’orienter vers l’avenir et vers ces projets qui explorent des secteurs inexploités. Ils permettront de créer de l’emploi et d’aider ce territoire à se relever », a indiqué le haut-commissaire Louis Le Franc.

Ainsi, en Nouvelle-Calédonie, ce sont 91,2 millions de francs qui seront chacun investis par l’État et par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, pour un total de 182,4 millions de francs dédiés aux entreprises et aux projets calédoniens et dont la gestion est confiée à Bpifrance sur la période 2024-2026.

Ce programme s’inscrit dans la continuité du Programme d’investissement d’avenir (PIA3) qui a déjà permis de financer 11 projets d’avenir pour un montant d’aides de 114 millions de francs.

« Ce type de dispositifs permet de faire sortir de l’ombre des potentiels et des solutions adaptées à la Nouvelle-Calédonie, a affirmé le président du gouvernement Alcide Ponga. Ce nouveau volet fera peut-être même émerger la future licorne* calédonienne ».

 

Deux appels à projets adaptés au contexte calédonien

Dans ce cadre, deux appels à projets sont lancés :

  • l’appel à projets « innovation », qui visent à accélérer l’émergence, la croissance et la compétitivité d’entreprises innovantes ;
  • l’appel à projets « filières », qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des filières stratégiques.

 

« L’idée est soutenir des projets innovants ayant un impact social immédiat. Il est important que les porteurs de projets prennent en compte les attentes des Calédoniens dans leur quotidien. L’innovation dans le cadre de ce dispositif ne veut pas forcément dire numérique et technologie », a précisé le membre du gouvernement Petelo Sao.

 

*dans le monde des entreprises, une licorne est une start-up évaluée à plus d’un milliard de dollars.

 

Pour candidater

Les candidats peuvent directement déposer leurs dossiers sur le mini-site dédié mis en place par

Bpifrance : https://france2030regionalise.gouv.nc/

Le dépôt, la relève et l’instruction des projets se feront au fil de l’eau.

 

Les cahiers des charges des appels à projets sont disponibles via les liens suivants :

– https://france2030regionalise.gouv.nc/projets-d-innovation/

– https://france2030regionalise.gouv.nc/projets-d-avenir-filieres/

 

Bpifrance aura la charge de l’instruction et de la contractualisation des projets, ainsi que de leur suivi technique et financier. Bpifrance est l’opérateur pour les volets « projets d’innovation » et « projets filières ». La Banque des territoires aura quant à elle la charge du volet « ingénierie et formation professionnelle », qui sera ouvert dans un second temps.

La stratégie calédonienne du changement climatique en action

Source:

Jérémie Katidjo-Monnier, membre du gouvernement chargé du secteur de la transition écologique et du changement climatique, a présenté ce vendredi 7 mars, les prochaines étapes de la stratégie calédonienne du changement climatique. L’occasion de revenir sur les grands axes de ce plan d’envergure, ainsi que sur les moyens mobilisés, à travers notamment l’appui de l’Agence française de développement (AFD).

Dans un contexte où les effets du changement climatique s’accentuent, la Nouvelle-Calédonie souhaite faire de l’adaptation au changement climatique une priorité, en se dotant d’un cadre d’action et de gouvernance dédié à cette problématique, conformément au vœu du Congrès du 23 décembre 2019.

Création de la stratégie calédonienne du changement climatique

En 2024, le gouvernement a réalisé un état des lieux de toutes les initiatives liées au climat engagées sur le territoire. Puis, un vaste processus de consultation s’est engagé, mobilisant l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs, économiques et sociaux.

A l’issue de ce processus, le premier Forum calédonien du changement climatique s’est tenu en avril 2024, réunissant plus de 400 participants, dont une part importante de jeunes, démontrant la volonté d’agir collectivement face au changement climatique.

Ce processus a permis d’élaborer la stratégie calédonienne du changement climatique, adoptée par le gouvernement le 11 septembre 2024 sous la forme d’une délibération qui sera bientôt examinée par le Congrès.

Les problématiques liées au changement climatique sont transversales, elles touchent tous les secteurs, et tous les acteurs. Dès lors, il est essentiel que tous travaillent à la même table. « La stratégie nous offrira un cadre législatif de concertation qui permettra à chacun, dans le respect de ses compétences, de partager les travaux et les avancées sur le changement climatique », a déclaré le membre du gouvernement.

La stratégie sera mise en œuvre par le Comité calédonien du changement climatique, composé des acteurs institutionnels, d’un comité scientifique et de commissions sectorielles qui déclineront les enjeux d’adaptation dans tous les secteurs économiques et sociaux :

  • agriculture et transition alimentaire ;
  • infrastructures et bâtiments ;
  • planification territoriale et aménagement ;
  • préservation des écosystèmes ;
  • école, monde du travail et santé.

Une commission sur les données climatiques sera également créée, considérant leur importance dans la prise de décisions pour l’avenir.

 

Par ailleurs, le Forum calédonien du changement climatique, ouvert au grand public, continuera d’être organisé tous les ans afin de réunir l’ensemble des acteurs, enrichir la stratégie d’adaptation et suivre sa mise en œuvre de manière concertée. La deuxième édition se tiendra avant la fin de l’année 2025.

Le soutien technique de l’Agence française de développement (AFD)

La Nouvelle-Calédonie bénéficiera aussi du soutien de l’AFD, à travers une assistance technique pour établir un diagnostic des vulnérabilités des secteurs économiques et sociaux, identifier des priorités sectorielles d’adaptation et élaborer un plan d’action détaillant des mesures opérationnelles pour l’adaptation aux changements climatiques.

 

Dotée d’un montant de 24 millions de francs sur deux ans, cette assistance technique permettra l’intervention d’une équipe de consultants spécialisés en appui du Service météo et climat de la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre de ses nouvelles missions liées à l’adaptation au changement climatique.

 

Cet appui s’inscrit dans le cadre du projet CLIPSSA (Climat du Pacifique, Savoirs locaux et Stratégies d’adaptation), co-financé par l’AFD, l’institut de recherche et de développement (IRD) et Météo-France. Ce projet repose sur 3 piliers :

  1. développer des données scientifiques sur le climat futur du Pacifique Sud (jusqu’à 2100) à l’échelle des territoires insulaires ;
  2. analyser les impacts sectoriels sur l’agriculture et l’eau et les mettre en perspective avec les savoirs locaux ;
  3. appuyer la formulation de stratégies du changement climatique.

 

Grâce à la production de simulations climatiques inédites à haute résolution pour l’ensemble du Pacifique Sud et à très haute résolution à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, le territoire disposera d’une meilleure connaissance de l’évolution du climat en termes de vagues de chaleur, de précipitations, de sécheresses et d’activité cyclonique et ce, sur une période allant de 2020 à 2100.

 

Le projet CLISPSSA

CLIPSSA est un projet de recherche financé par Météo-France, l’IRD et l’AFD. Il vise à améliorer les connaissances sur les évolutions possibles du climat de la Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Polynésie française et du Vanuatu sous l’effet du réchauffement global.

Ces travaux reposent notamment sur des simulations climatiques réalisées sur les supercalculateurs de Météo-France à Toulouse.

Des recherches sont également menées en sciences humaines et sociales sous l’égide de l’IRD pour mieux comprendre comment les populations de ces quatre archipels appréhendent les variations du climat d’aujourd’hui et quels sont les savoirs et les pratiques locales qui sont mobilisés pour faire face aux aléas climatiques.

CLIPSSA se nourrit des échanges entre les différentes disciplines scientifiques. À la jonction entre l’étude du climat et les sciences humaines et sociales, une équipe de chercheurs est dédiée à la modélisation des impacts du climat sur les pratiques agricoles et l’utilisation de l’eau dans les différents systèmes agricoles qui façonnent nos paysages océaniens.

CLIPSSA est un projet scientifique tourné vers l’action et l’appui aux décideurs. Les nouvelles données produites faciliteront la formulation de stratégies d’adaptation et le développement de plans d’action d’adaptation face au changement climatique à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu.

L’exploitation des fonds marins en discussion au FIP

Source:

Samuel Hnepeune, membre du gouvernement chargé des questions liées à la recherche et à la valorisation des ressources naturelles, a participé au dialogue de haut-niveau entre les pays membres du Forum des îles du Pacifique (FIP), qui s’est tenu à Suva (Fidji) du 18 au 21 février. Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur l’exploitation des ressources minérales des grands fonds marins dans la région.

Cette rencontre a été sollicitée par les dirigeants du Forum en 2023, afin d’engager une discussion ouverte et inclusive entre les états et territoires membres du FIP sur l’exploitation des fonds marins.  

Définition du cadre

Le séminaire a débuté les 18 et 19 février par des échanges d’ordre technique afin de poser les bases du sujet et soulever les problématiques clés. Les pays membres ont ainsi abordé la question des différents cadres juridiques de gouvernance existants relatifs à ces activités, tout en définissant les différents types de ressources dont il est question dans la zone Pacifique.

Les échanges ont également porté sur les récentes données scientifiques concernant l’exploitation de ces ressources et les savoirs traditionnels en la matière. Il a notamment été question du poids des valeurs culturelles et traditionnelles et de la participation de la société civile dans la gestion environnementale des activités d’exploitation des fonds marins et dans les prises de décision des états et territoires.

Les membres du FIP se sont enfin penchés sur les impacts sociaux et économiques de ces activités en analysant les coûts-bénéfices et en considérant les technologies qui y sont liées, ainsi que les différents engagements régionaux et internationaux sur le sujet.

Discussion entre les dirigeants des pays membres

Lors du « Talanoa » ou dialogue de haut-niveau qui s’est tenu le 21 février à la suite des réunions techniques, chaque dirigeant a ensuite exposé ses points de vue concernant l’exploitation et l’exploration des fonds marins.

Le membre du gouvernement calédonien Samuel Hnepeune a ainsi réaffirmé la position de la Nouvelle-Calédonie sur le sujet, en rappelant la volonté de création d’un moratoire de dix ans sur l’exploration et l’exploitation des fonds marins au sein de l’espace maritime de la Nouvelle-Calédonie. Ce projet de loi du pays a été adopté par le gouvernent en juin 2023 et devra être présenté au Congrès.

Cette position s’inscrit dans le principe de précaution mentionné dans la stratégie 2050 du Forum des îles du Pacifique pour un continent bleu. Samuel Hnepeune a néanmoins rappelé que la Calédonie souhaite poursuivre les programmes de recherche scientifique qu’elle développe dans sa zone économique exclusive (ZEE).

 

Si les expériences et les points de vue sur l’exploitation des fonds marins connaissent actuellement une grande diversité parmi les états et territoires membres du FIP, les dirigeants se sont accordés, à l’issue de cette rencontre, sur la nécessité de définir des principes et des valeurs permettant aux pays du Pacifique de construire une vision concertée sur ce sujet. Ils ont notamment convenu de l’importance de trouver un équilibre entre les questions environnementales, économiques et socioculturelles dans ces activités stratégiques.

Une rencontre pour agir sur le pouvoir d’achat des Calédoniens

Source:

Face aux défis économiques actuels, Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’économie, a convié l’ensemble des partenaires sociaux, des acteurs économiques et des représentants politiques à un séminaire dédié au pouvoir d’achat des Calédoniens et à la structure des prix. Objectif : élaborer une stratégie concertée visant à structurer un plan d’actions concrètes dans les prochaines semaines.

Le séminaire qui s’est tenu ce 21 février avait pour objectif premier de dresser un premier état des lieux et d’identifier avec l’ensemble des acteurs concernés les leviers d’action à privilégier afin d’améliorer le pouvoir d’achat des Calédoniens et de favoriser une baisse des prix.

« On a voulu saisir à bras le corps ce sujet en travaillant sur l’ensemble de la chaîne, à la fois sur la question des salaires, celle de la structure des prix, mais aussi sur la question de la transparence et de la concurrence. Ce séminaire est un point de départ », a indiqué le membre du gouvernement.

Un état des lieux de la situation actuelle

Élise Desmazures, directrice de l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) a dressé un état des lieux de l’évolution des prix en Nouvelle-Calédonie afin de poser un diagnostic clair et partagé. Le constat est clair, de 2013 à 2023, les prix ont davantage augmenté que les revenus, ce qui a pour effet de dégrader le pouvoir d’achat. Par ailleurs, il est à noter que depuis la crise de 2024, l’indice des prix à la consommation a fortement augmenté, ce qui affaiblit davantage le pouvoir d’achat des ménages les plus fragiles économiquement.

 

Il existe néanmoins des outils pour réglementer les prix de certains produits. Ce sont les accords interprofessionnels qui ont été mis en place ces dernières années, tels que les « Boucliers qualité prix » qui fixent un prix maximal sur certains produits de consommation courante.

John Trupit, le directeur des Affaires économiques (DAE) a également présenté les dispositifs de contrôle des prix existants, avec notamment l’obligation de transparence sur les prix pratiqués par les grandes et moyennes surfaces. Cette mesure a permis la création d’outils d’information à destination du grand public, tels que le site web ou l’application « Prix.NC ».

 

 

Leviers et mesures possibles pour lutter efficacement contre la vie chère

Stéphane Retterer, président de l’Autorité de la concurrence de Nouvelle-Calédonie, a quant à lui évoqué les constats et les recommandations émis par ses services pour notamment faire face à la hausse des prix. Le fait de limiter les intermédiaires et de favoriser les circuits courts font notamment partie des possibles solutions.

Il a également mentionné d’autres leviers comme la réduction des droits de douane, la simplification des taxes existantes ou encore une révision de la protection des marchés.

À l’issue de ces présentations, les acteurs économiques ont été invités à proposer des thématiques clés sur lesquelles ils souhaitent travailler avec le gouvernement pour établir une feuille de route. L’exécutif a fixé un calendrier de travail dans le but d’élaborer un plan d’actions concrètes pour soutenir le pouvoir d’achat des Calédoniens et agir sur les prix.

 

La stratégie finalisée devrait ainsi être présentée au gouvernement à la fin du mois de mars avant d’être présentée au Congrès.

Le gouvernement et la ville de Dumbéa s’unissent pour célébrer les droits des femmes

Source:

Le gouvernement s’associe cette année à la ville de Dumbéa pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. Yoann Lecourieux, maire de la commune et Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, ont présenté le programme conjoint des évènements qui ponctueront le mois de mars, avec un focus particulier sur la santé.

Le gouvernement a souhaité cette année maintenir de nouveau ses actions de proximité à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée chaque 8 mars. Après le Mont-Dore l’an passé, c’est en partenariat avec la ville de Dumbéa qu’il a choisi d’organiser un programme très complet, qui place la santé au cœur des animations dédiées aux femmes.

Yoann Lecourieux s’est dit « très heureux de cette collaboration et honoré de pouvoir célébrer cette journée internationale des droits des femmes sur Dumbéa avec un programme complet la journée du 8 mars mais aussi durant tout le mois de mars ».

La santé et le bien-être des femmes comme fil rouge

« Nous avons choisi de maintenir nos actions autour d’un point essentiel qui est le droit d’être en bonne santé, car on sait que beaucoup de femmes sont parfois éloignées des parcours de soins », a précisé Isabelle Champmoreau.

La santé au féminin connaît en effet des spécificités qu’elle a rappelées aux côtés du docteur Souad Sediri, médecin angiologue et ambassadrice de « Agir pour le cœur des femmes en Nouvelle-Calédonie ».

C’est le cas des maladies cardiovasculaires qui représentent la première cause de mortalité chez les femmes dans le monde. Cependant, peu d’entre elles y sont sensibilisées et ne sont donc pas suffisamment dépistées. Elles manquent de suivi et sont diagnostiquées en retard en raison, notamment, de signaux d’alerte différents de ceux des hommes.

Face à ce constat, le gouvernement et la ville de Dumbéa ont souhaité organiser avec la fondation nationale  « Agir pour le cœur des femmes », la deuxième « Journée du Cœur des femmes », qui consiste à proposer un dépistage gynécologique et cardio-vasculaire gratuit. Un parcours de soins complet assuré par des infirmières, des sages-femmes, des médecins (une gynécologue, deux angiologues et un endocrinologue), sera ainsi proposé sur inscription préalable auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) de Dumbéa.

 

Les dépistages sont essentiels pour diagnostiquer le plus précocement possible d’éventuels cancers féminins notamment tels que le cancer du sein ou celui du col de l’utérus. Géraldine Wathle, directrice adjointe de l’agence sanitaire et sociale (ASS-NC) a notamment rappelé que des invitations à bénéficier d’examens cliniques gratuits (mammographie et/ou frottis) pourront être remises aux femmes lors de cette journée de sensibilisation, qui aura lieu à la Maison de la jeunesse de Dumbéa de 9 heures à 14 heures.

Outre les actions de sensibilisation dédiées à la santé, le public pourra également profiter d’animations musicales et artistiques et s’initier à différentes pratiques sportives et de détente.

Autre sujet abordé lors d’une table ronde organisée le 11 mars à 17h30 à l’Origin Cinéma de Dumbéa Centre, la ménopause, qui demeure encore tabou. « L’idée est d’aborder le sujet avec des professionnels de santé pour donner des informations aux femmes mais aussi aux hommes », a précisé la membre du gouvernement.

Des actions de proximité

 

Dans la continuité de ce programme, le gouvernement organise également des actions de proximité dans les établissements scolaires publics et privés, avec la distribution, à partir du 11 mars, de 2 300 kits de premières règles à toutes les  collégiennes inscrites en sixième.

La Maison de la Femme de Ponérihouen accueillera également le 7 mars, des ateliers et des tables-rondes pour promouvoir l’égalité et le bien-être des femmes.

Enfin, le dispositif de proximité « Aller-Vers », piloté par la Croix-Rouge et financé par le gouvernement, se rendra à Dumbéa, Ponérihouen, Koné et Poya et proposera divers ateliers autour des droits des femmes, de leur autonomisation et de l’égalité entre les femmes et les hommes, du 6 au 8 mars.

La Ville de Dumbéa proposera quant à elle, plusieurs évènements durant tout le mois de mars. Le programme complet est disponible ici.

 

Programme du samedi 8 mars 2025 à Dumbéa

  • GIRATOIRE OLYMPE-DE GOUGES (en contrebas de l’hôtel de ville de Koutio) – 8h

Lecture de la « Déclaration universelle des droits de la femme et de la citoyenne » d’Olympe de Gouges (1791) par les jeunes sapeurs-pompiers de Dumbéa, en présence de représentants du monde associatif et des institutions.

Cette lecture vise à rendre hommage à Olympe de Gouges, cette femme politique, citée lors de la cérémonie des Jeux olympiques à Paris 2024, qui a lutté pour que les droits des femmes soient pris en compte. Cette action vise également à rappeler aux jeunes générations ce qu’il reste encore à faire pour que les droits des femmes soient reconnus. 

  • MAISON DE LA JEUNESSE DE DUMBÉA – 9h-14h

> Parcours de dépistage cardio-vasculaire (ouvert aux femmes inscrites auprès du CCAS de Dumbéa)

> Ateliers de sensibilisation à la santé au féminin (ouvert à tous)
Animés par des partenaires.

  • Santé sexuelle et affective : association « Prismes »
  • Sensibilisation et dépistage du cancer du sein : Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie (ASS-NC)
  • Accès au droit : Association pour l’accès aux droits et l’aide aux victimes (ADAVI) et Conseil d’accès aux droits (CAD-NC)
  • Sensibilisation aux violences intrafamiliales : Maison de confiance et de protection des familles (MCPF)
  • Fabrication de serviettes hygiéniques lavables : Croix-Rouge française Nouvelle-Calédonie

> Exposition « Femmes vaillantes » (ouvert à tous)

Des portraits de femmes d’exception qui ont marqué, sur différents siècles, la commune de Dumbéa. Parfois, à des places inattendues, ces femmes ont défié les normes de leur époque illustrant un courage et un engagement sans faille. Une exposition qui rend hommage au matrimoine, pour révéler au public la force de ces femmes.

 Recherche et rédaction : Sophie Minet – Femmes du Caillou

 > Animation en réalité virtuelle (ouvert à tous)

Mise à disposition de casques de réalité virtuelle (VR) pour s’immerger en 360 dans les fresques du parcours artistique Dumbé’Art qui mettent en valeur le féminin.  

> Animations musicales et sportives (ouvert à tous)

Le public pourra également profiter des animations musicales et artistiques et s’initier à différentes pratiques sportives et de détente.

Sur la scène extérieure

  • Zumba | Lilou
  • Danse tahitienne | Y Ori Tahiti
  • Cours collectif de body karaté | Association Karaté Auteuil
  • Restitution des messages de la boîte à idées du CCAS sur les droits des femmes
  • Cours collectif de Handfit | Ligue de handball de Nouvelle-Calédonie
  • Concert de chansons françaises et pop | Florent Moro
  • Cours collectif de yoga | Element’air
  • Concert de soul, pop rock, blues et jazz | Johanna Oedin
  • Concert de folk et pop | Joy Folly
  • Zumba | Makatea Fit

Dans les jardins (ateliers récréatifs pour enfants et adultes)

  • Ateliers de bien-être
  • Parcours motricité et sensibilisation au bien -être
  • Football en marchant et motricité autour du foot
  • Boxe anglaise
  • Self-défense
  • Coloriage géant
  • Confection de bracelets japonais et/ou de fleurs en papier
  • Yoga

 

 

 

Assainir, relancer et développer ensemble : les orientations du 18e gouvernement

Source:

Le président du gouvernement Alcide Ponga a prononcé, au nom du 18e gouvernement, sa déclaration de politique générale lors d’une séance solennelle au Congrès ce 20 février. Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une période cruciale et une crise sans précédent, le président a engagé son gouvernement à obtenir des résultats concrets, afin de bâtir les bases d’un avenir renouvelé et de restaurer la confiance des Calédoniens.

Le président du gouvernement l’a annoncé en entame de sa déclaration, « notre gouvernement ne dispose que de neuf mois avant les prochaines élections provinciales. Neuf mois c’est court ».

Cette période s’annonce cruciale pour mettre en œuvre les grandes orientations qu’il a fixées pour ce 18e gouvernement. Elles passent dans un premier temps par un rééquilibrage des finances et une optimisation de l’administration, puis par une relance économique pour rendre la Nouvelle-Calédonie plus attractive et bien positionnée à l’international et enfin par une politique au service de tous les Calédoniens, afin de favoriser la cohésion sociale.

Des finances assainies, une administration plus efficiente

Face à une situation budgétaire exsangue, le gouvernement a pour impératif de « poursuivre la maîtrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement tout en préservant [sa] capacité d’investissement et de développement ». Il s’agit « d’assurer la pérennité de nos institutions et l’avenir de notre territoire », a déclaré Alcide Ponga.

Pour ce faire, il prévoit d’optimiser les dépenses de fonctionnement et de procéder à une évaluation des politiques publiques.

Le président du gouvernement souhaite en outre mettre en œuvre le Plan d’évolution de l’administration (PEA), engagé lors de la précédente mandature. L’objectif est de moderniser l’action publique tout en rationalisant les coûts, en mutualisant les moyens et en garantissant une qualité de service public optimale. Dans cette dynamique, la réforme de la fonction publique se poursuivra.

Il est également prévu de lancer une réforme issue du Plan Do Kamo et intégrée au plan S2R pour assurer la pérennité du système de protection sociale, le RUAMM. En matière de santé, le président du gouvernement a annoncé la mise en place d’un numéro unique d’assuré social qui permettra de réaliser d’importantes économies tout en simplifiant le parcours de santé.

Agir pour retrouver la croissance économique

Le 18e gouvernement a pour ambition de s’appuyer sur des piliers historiques de l’économie calédonienne, comme le secteur stratégique du nickel, qui demande à être mieux structuré afin d’en garantir les retombées locales.

Afin de relancer l’économie, les projets d’investissements dans le cadre des contrats de développement seront maintenus et permettront de poursuivre la modernisation des infrastructures, notamment maritimes et portuaires.

Le secteur du transport, comme de fret, demeure un enjeu stratégique majeur en Nouvelle-Calédonie qu’il convient de consolider et de continuer à développer.  

Pour que la Nouvelle-Calédonie redevienne un territoire économiquement attractif, le gouvernement s’engage notamment à simplifier davantage les démarches administratives pour les entreprises mais aussi à maintenir « un environnement fiscal stable et plus clair ». Des mesures d’incitations seront également proposées pour des secteurs identifiés.

Par ailleurs, le gouvernement s’engage à diversifier son économie en développant notamment des filières stratégiques et en structurant des filières existantes, comme la pêche ou l’agriculture. Le secteur du tourisme, qui connaît de grandes difficultés, fait également l’objet d’un plan de relance qui sera amplifié dans les mois à venir.

La Nouvelle-Calédonie doit également s’appuyer sur la coopération régionale et internationale, avec notamment le soutien de l’Europe dont elle bénéficie déjà dans plusieurs domaines tels que la transition énergétique.

Une société calédonienne épanouie et confiante

La politique du 18e gouvernement doit relever les défis auxquels est confrontée la Nouvelle-Calédonie, notamment en termes de phénomènes naturels. Elle entend ainsi poursuivre ses efforts en matière d’adaptation au changement climatique.

Afin de permettre aux Calédoniens d’évoluer avec confiance dans une société stable et apaisée, le gouvernement s’engage à promouvoir la santé et l’éducation, la culture ou encore le sport, qui représentent des leviers importants d’épanouissement pour la jeunesse.

 

Site At Tanah Merah Coast Road Being Studied For Development Of After-Death Facilities

Source: Cleaner Neighbourhoods With Stepped-Up Efforts In The Year Of Public Hygiene

Agencies will assess site suitability for a funeral services and columbarium complex.

Singapore, 6 March 2025 – The Government has identified a site at Tanah Merah Coast Road as another possible site to be studied for the potential development of a new funeral services and columbarium complex (FSCC). This is in addition to the Mandai Avenue site that is currently under study.

2          The site at Tanah Merah Coast Road [1] was identified following consultations with other agencies on factors such as readiness for development and traffic impact. NEA is working with these agencies to further assess the suitability of the newly identified site and conduct a technical feasibility study.

3          Environmental studies on the suitability of the site at Mandai Avenue to be developed as an FSCC are ongoing.

4          A decision on the location of the FSCC will be made after considering the outcome of the studies on the Mandai Avenue and Tanah Merah Coast Road sites.

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[1] The map of the identified site can be found in Annex A.

 

~~ End ~~

 

For more information, please submit your enquiries electronically via the Online Feedback Form or myENV mobile application.

 

ANNEX A

Location map of newly identified option for new funeral services and columbarium complex at Tanah Merah Coast Road

 

 

 

Cleaner Neighbourhoods With Stepped-Up Efforts In The Year Of Public Hygiene

Source:

Singapore, 4 March 2025 – Public hygiene forms the foundation of our well-being. The Ministry of Sustainability and the Environment (MSE) designated 2024 as the Year of Public Hygiene to strengthen our sense of collective responsibility to one another, and for everyone to play a part in upkeeping good public hygiene practices. Accordingly, the National Environment Agency (NEA) stepped up efforts to improve public health outcomes in five key areas, namely:

a) Tackling cleanliness hotspots;

b) Tackling unhygienic public toilets;

c) Enhancing vector control;

d) Enhancing industry capability and leveraging technology; and

e) Rallying the community.

2            The year-long effort included adopting greater use of technology such as CCTVs to improve our surveillance and enforcement capabilities for littering and rat-related issues, expanding Project Wolbachia to reduce risk of dengue transmission, and adopting technologies to enhance cleaning operations. Enforcement for littering, rat-related lapses and public toilet offences were also intensified. The Public Toilets Taskforce also studied and recommended solutions to bring about cleaner public toilets.

3            More public hygiene activities were organised, and more residents stepped up to take ownership of their estates’ cleanliness. We will build on this momentum and work with the community to keep Singapore clean for SG60 and beyond.

Tackling cleanliness hotspots: 36 per cent reduction of litter count at hotspots

4          While the community is generally civic-minded, littering remains a concern due to the inconsiderate actions of some. In 2024, NEA conducted about 130 enforcement blitzes at littering and smoking hotspots compared to 21 blitzes in 2023. NEA also strengthened its camera surveillance capabilities and scaled capacity to conduct up to 1,000 CCTV deployments a year, compared to 250 in 2023. At hotspots, NEA strengthened enforcement presence to increase deterrence with visible patrols, standees and CCTVs [1] . NEA also partnered community stakeholders to seek their assistance in identifying egregious offenders captured by the CCTV footage.

5          A 36 per cent reduction in litter count has  been observed at hotspots between May and December 2024 [2]. Four hotspots – Causeway Point, Chinatown Complex, Jurong Point and Vista Point – are on track to exit from the littering hotspot list. A total of about 1,900 fines were issued at hotspots islandwide between May and December 2024. Of these, more than 700 were for littering offences[3]. 30 Corrective Work Sessions were also conducted at these hotspots.

6            NEA will continue to address the littering situation through public education and enforcement. Residents can complement NEA’s efforts by providing feedback, including information on the identities of egregious offenders.

Enhancing vector control: Over 1,000 enforcement actions for rat-related lapses in 2024

7            Reducing the incidence of vector-borne diseases remains a priority. In 2024, NEA focused on upstream rat preventive measures such as promoting and enforcing proper refuse management practices and rectifying structural defects that may allow rats to access food easily.

8          Over 1,000 enforcement actions were jointly taken by NEA and the Singapore Food Agency (SFA) against errant premises owners or occupiers, including operators of trade premises, shopping malls, and food establishments. This is almost double the 670 enforcement actions taken in 2023. Nearly half of the enforcements last year were for poor refuse management [4].

9          NEA also successfully trialled the use of thermal cameras for rat surveillance. This complements technological solutions such as passive infrared cameras and borescopes to enhance the monitoring and management of rat activities in Singapore’s urban environment. NEA will continue to work closely with stakeholders to keep the rat situation under control. [5]

Enhancing vector control: Project Wolbachia to benefit 800,000 households by 2026

10          On dengue, community vigilance and innovations like Project Wolbachia have helped us to avoid major surges in dengue cases in 2023 and 2024. The Aedes aegypti population at Project Wolbachia study sites has reduced by 80 to 90 per cent, and the risk of acquiring dengue has lowered by 75 per cent.

11        To reduce the risk of a major dengue outbreak further, NEA will expand Project Wolbachia to benefit more residents. By 2026, the project will reach 800,000 households, or about 50 per cent of all households. NEA expanded Project Wolbachia to Jurong East in February 2025, and Jurong West will soon see releases of Wolbachia-Aedes mosquitoes from April 2025. This year, NEA will trial the use of Wolbachia-Aedes mosquitoes at dengue clusters to supplement traditional control operations [6].

12        The production of Wolbachia-Aedes mosquitoes is currently met by two separate facilities managed by NEA, and Debug by Google [7]. Besides increasing production capacity at existing facilities, we will work with the industry to develop a third facility to supplement the overall capacity.

Enhancing industry capability and leveraging technology: Adoption of technology to enhance cleaning operations

13          NEA is adopting more technology to enhance cleaning operations. For example, NEA is working with service providers to trial and progressively deploy drain sensors, which can send alerts when the drains are filled with leaves, or when the water level is high [8]. Beyond drain sensors, NEA will also deploy four autonomous waterway cleaning machines across Singapore.

14          NEA has also collaborated with the National Parks Board (NParks) to trial the use of artificial intelligence that can help improve operational efficiency, such as by detecting overflowing litter bins and littered public areas. In addition, NEA will commence trials in 2025 on the deployment of autonomous pavement sweepers in selected parks. 

Enhancing industry capability and leveraging technology: $90 million boost for Environmental Services Industry

15         In terms of enhancing industry capability and the use of technology, a $90 million boost for the Environmental Services Industry has been made available – the Environmental Services Productivity Solutions Grant. The grant application period is open till 31 March 2027 [9].

Tackling unhygienic public toilets: About 1,300 enforcement actions taken for public toilet offences

16        The Public Toilets Taskforce was formed last year to study and recommend solutions to make our public toilets cleaner [10]. In 2024, NEA and SFA stepped up inspections on public toilet cleanliness. Close to 19,000 inspections were carried out, with about 1,300 enforcement actions taken against premises owners/managers. We will continue to work with our partners and support ground-up efforts to achieve our goal of cleaner public toilets.

Rallying the community: More residents stepped up to take ownership of their estate cleanliness

17        Community ownership is vital to keeping public spaces clean. Under the Community Auditor Programme, residents at private residential estates are recruited to conduct audits on the performance of our cleaning service providers. The pool of resident volunteers has increased from 20 in 2020 to 169 in 2024, covering 99 private estates [11].

18        NEA is also on track to roll out the Alternate Roadside Parking Programme to 45 private estates by 2026, with 33 private estates on board so far. The programme, which facilitates the deployment of mechanical road sweepers, has resulted in 50 to 80 per cent of time savings compared to manual cleaning with brooms and trash bags [12].

Rallying the community: Over 1,750 community activities with 127,000 participants in the Year of Public Hygiene 

19        Over 1,750 community activities involving 127,000 participants were conducted last year by NEA and the Public Hygiene Council. NEA expanded community activities with various corporate parties, NGOs and volunteer partners to inculcate a greater sense of common ownership of public spaces [13].

20          NEA further rolled out a series of “Behind-The-Scenes” learning journeys as part of Go Green SG and the Clean & Green Singapore Experiences programme, offering the public a closer look at the work of NEA officers conducting ground operations in littering enforcement, refuse management for effective vector control, and public cleaning performance audits. NEA will continue to partner our stakeholders and the community to keep Singapore clean.

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[1] CCTVs were strategically deployed at 13 hotspots that required sustained monitoring for extended periods of up to six months. This approach allowed NEA to gather data and detect offences.

[2] The total litter count at the hotspots was about 950 and 600 in May and December 2024, respectively.

[3] Other offences included smoking, urinating and defecation.

[4] In 2023, about 670 enforcement actions were taken against premises owners/occupiers for rat-related lapses, of which 80 were for poor refuse management practices.

[5] Visit link for more details on the thermal camera trial for rat surveillance and tightened enforcement from 1 Apr 2025. 

[6] Visit link for more details on the expansion of Project Wolbachia.

[7] Verily’s contract with NEA was novated from Verily Life Sciences to Google Asia Pacific Pte Ltd w.e.f. 13 Dec 2024. Debug is the business function in both Verily and Google that fulfil the contract obligations to NEA.

[8] 20 units of the latest version with improved functions such as in-built camera for enhanced situational awareness have been deployed for operational testing as of 9 Jan 2025.

[9] Details on Environmental Services Productivity Solutions Grant are available in Annex A and here.

[10] Refer to MSE’s media release for more details.

[11] The Community Auditor management programme commenced in September 2020, as NEA recognised the effectiveness of residents who are willing to step forward as ‘local cleanliness auditors’ of their estates.

[12] Details on Alternate Roadside Parking Programme are available in Annex B.

[13] Details on Rallying the Community are available in Annex C.

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Up To $1 Billion To Upgrade Hawker Centres And Build Five New Hawker Centres

Source:

Singapore, 4 March 2025 – The Ministry of Sustainability and the Environment (MSE) and the National Environment Agency (NEA) will invest up to $1 billion over the next 20 to 30 years to upgrade existing hawker centres under the Hawker Centres Upgrading Programme 2.0 (HUP 2.0) and build another five new hawker centres.

Ongoing Efforts to Upgrade Hawker Centres

2            The Government first built hawker centres in the 1960s to resettle street hawkers. Over the decades, the Government has invested in infrastructural upgrades to ensure that our hawker centres continue to be community dining rooms where Singaporeans can easily access and enjoy affordable food in a clean and hygienic environment.

3            Repairs and Redecoration (R&R) works are regularly carried out by NEA and the Town Councils at each hawker centre every six to eight years, to upkeep and maintain the existing infrastructure. These works typically include repainting, basic repairs and replacement of fixtures and fittings in the centres.  In 2021, learning from the COVID-19 pandemic, the Hawker Centres Transformation Programme (HTP) was piloted at Cheng San Market & Cooked Food Centre and Geylang Serai Market. The HTP aimed to address infrastructural issues beyond the typical R&R works and increase hygiene levels, such as through better seating configuration and fans to enhance ventilation, and toilet refurbishments for greater ease of cleaning and maintenance. We will incorporate lessons learnt from HTP in the Hawker Centres Upgrading Programme 2.0 (HUP2.0) [1].

Future Proofing Our Hawker Centres through HUP 2.0

4            Our hawker centres will require future proofing to cope with a warmer climate and an aging population. In particular, older hawker centres in mature estates need to be revitalised to meet the evolving needs of local communities, in tandem with rapid urban redevelopment in Singapore.

5          To ensure our hawker centres continue to serve current and future generations of Singaporeans, the Government will allocate up to $1 billion over the next 20 to 30 years to upgrade hawker centres and build another five new hawker centres. HUP 2.0 [2] will upgrade hawker centre infrastructure to be more vibrant, accessible, and climate-resilient community spaces. Hawkers can also look forward to a more conducive work environment.

Vibrant Community Spaces

6            To make hawker centres a more pleasant space for multi-generational families and the community, NEA will optimise the use of space within hawker centres, such as through better stall configuration and centre layout. NEA will work closely with planning agencies such as HDB and URA to better plan and utilise common spaces so that they can serve the needs of the community more effectively. These spaces could be used for community activities and events which can help draw people to the hawker centres.  

Accessible Hawker Centres for All

7            NEA will also explore more elderly- and mobile-friendly features in hawker centres so that our hawker centres are more inclusive and accessible for all. These could include escalators, lifts, wider aisles, and greater digitalisation and adoption of technology. The features would take into account the demographic needs of the surrounding estate and feasibility of the site. With such features, NEA aims to make hawker centres more accessible to those who require mobility devices or young families with children in prams.

Climate-resilient Infrastructure

8            To adapt to rising temperatures and improve thermal comfort for patrons and stallholders, NEA will explore solutions to improve air circulation and reduce ambient temperatures, such as using high-volume-low-speed (HVLS) fans and greenery. With these efforts, patrons and stallholders can look forward to a more comfortable dining and working experience at hawker centres.

9            While such future-proofing efforts can be implemented in most hawker centres through upgrading or refurbishment works, some older hawker centres in mature estates may need to be rebuilt. MSE and NEA are working closely with the relevant planning agencies to identify such hawker centres to dovetail their redevelopment works with estate development plans and ensure that they continue to serve the needs of surrounding residents and hawkers.

10          To minimise disruptions to the hawkers and the community, the Government will engage hawkers and surrounding residents on the upgrading plans and timelines, and also provide appropriate support to hawkers affected by these plans.

Five additional new hawker centres; Opening of New Hawker Centres at Bukit Batok West and Punggol Coast

11          Since 2011, the Government has built and opened 14 new hawker centres in newer housing estates to ensure that our growing population has access to modern hawker centres with affordable food options. Examples include One Punggol Hawker Centre, Bukit Canberra Hawker Centre, Jurong West Hawker Centre and Woodleigh Village Hawker Centre.

12        In 2025, two new hawker centres will open at Bukit Batok West and Punggol Coast [3]. Bukit Batok West Hawker Centre (469 Bukit Batok West Ave 9) will have 22 cooked food stalls and over 400 seats, while Punggol Coast Hawker Centre (84 Punggol Way) will have 40 cooked food stalls and over 680 seats.

13          Complementing HUP 2.0, the Government will build another five new hawker centres to serve residents better. More details will be shared when ready.

$600 rental support for SG60

14        Hawker stallholders are a critical part of Singapore’s treasured hawker culture, which has shaped our national identity and heritage over the years. To recognise the contributions of our hawker stallholders, and in celebration of SG60 and the fifth anniversary of the inscription of Singapore’s Hawker Culture on the UNESCO Representative List of Intangible Cultural Heritage of Humanity, a one-off rental support of $600 per stall will be given to cooked food and market stallholders across hawker centres and markets managed by Government and Government-appointed operators, including those managed by NEA or NEA-appointed operators. Existing registered stallholders with an active tenancy as of 18 February 2025 will receive the $600 per stall. The $600 rental support will be disbursed progressively from April 2025.

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[1] HUP1.0 took place between 2001 and 2013, where we upgraded and rebuilt almost 100 hawker centres.

[2] Possible features in existing Hawker Centres to be considered under Hawker Centres Upgrading Programme 2.0 are illustrated in Annex A.

[3] Refer to the Annex B for images of the new hawker centres to be open in 2025.

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New Guidelines To Reduce E-Commerce Packaging

Source:

JOINT NEWS RELEASE BETWEEN NEA, SMF AND SINGPOST

Singapore, 4 March 2025 – The Alliance for Action (AfA) [1] on Packaging Waste Reduction for the E-commerce Sector has published a set of Guidelines on Sustainable E-commerce Packaging. The Guidelines were developed by members of the AfA, comprising 14 companies across the e-commerce supply chain (including marketplaces, retailers and packaging producers), organisations and experts. The AfA was co-led by the Singapore Manufacturing Federation (SMF) and Singapore Post (SingPost) and supported by the National Environment Agency (NEA).

2               The AfA estimates that about 186,000 parcels were delivered in Singapore per day in 2023, generating as much as 15,900 tonnes of mailing packaging in that year alone. E-commerce contributes to packaging waste, which is a key priority waste stream to address under Singapore’s Zero Waste Masterplan. All stakeholders in the e-commerce ecosystem, including businesses and consumers, have an important role to play in managing packaging materials responsibly.

3               The Guidelines provide a comprehensive list of concrete 3R (Reduce, Re-use, Recycle) solutions tailored to various types of e-commerce packaging, including cardboard boxes, mailers and fillers. For example, the Guidelines lay out seven different “Reduce” solutions for cardboard boxes alone, from simply expanding the range of box sizes available to avoid packing in oversized boxes to switching to lighter alternative packaging. Each solution is augmented with step-by-step actions for businesses to consider and the expected benefits and drawbacks. The Guidelines also benchmark the solutions based on the estimated effort, cost, and environmental impact to allow companies to select the one that best suits their needs.

4               Beyond 3R solutions, the Guidelines provide operating models for e-commerce marketplaces to promote sustainable packaging to consumers and drive awareness and responsibilities among suppliers. Another additional feature of the Guidelines is a scorecard that company leaders can use to assess the maturity of their management practices in relation to sustainable packaging and pinpoint areas for improvement.

5               Based on real-world case studies, companies may uncover opportunities to reduce packaging needs by up to 90 per cent, such as by switching from a corrugated cardboard box to a similar-sized paper mailer. Sealed Air had found that with quicker deliveries, apparel retailers required less protection for their packages and the amount of material used in its plastic and paper mailers could be reduced by 30 per cent to 50 per cent. Watsons Singapore also managed to reduce its use of bubble wrap and reaped packaging cost savings of 5 per cent to 10 per cent, by shredding and repurposing used cardboard boxes into filler material.  

6               The Packaging Partnership Programme, administered by SMF, will be organising workshops to promote the adoption of the guidelines among businesses.

7               The Guidelines on Sustainable E-commerce Packaging can be downloaded from https://go.gov.sg/sustainable-e-commerce-packaging-guidelines

 

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[1] AfAs are industry-led coalitions, working in partnership with the government, to prototype ideas in areas of opportunity for Singapore or address a common challenge.

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