Programme LIFE 2025 : des ateliers d’aide au montage de projets

Source:

Afin d’accompagner au mieux les porteurs de projets français dans leur candidature au programme LIFE, le ministère chargé de la Transition écologique organise des ateliers d’aide au montage de projets européens pour les régions ultrapériphériques (RUP) et les pays et territoires d’outre-mer (PTOM), ainsi que pour la Métropole. Pour la zone Pacifique, ces ateliers se dérouleront les 19 et 20 mars.

Le programme LIFE est un instrument financier de la Commission européenne, dédié au soutien de projets innovants, privés ou publics, dans les domaines de l’environnement et du climat. Chaque année, le ministère chargé de la transition écologique sélectionne et assiste des porteurs de projets français afin de les aider à répondre aux attentes de la Commission européenne.

Le Programme LIFE 2021-2027

Pour la période 2021-2027, le programme LIFE est doté d’un budget de 5,4 milliards d’euros (644 milliards de francs) à l’échelle européenne, répartis en quatre sous-programmes :

  • Nature et biodiversité : protection et restauration des zones naturelles ainsi que des espèces protégées.
  • Économie circulaire et qualité de vie : promouvoir une économie durable et circulaire, notamment via une meilleure gestion des ressources telles que l’eau, les sols et les matières premières, et lutte contre toutes formes de pollution.
  • Atténuation du changement climatique et adaptation : soutenir les efforts d’atténuation des effets du changement climatique et d’adaptation à ses conséquences.
  • Transition énergétique propre : transition vers des sources d’énergie propres et durables, notamment par la structuration des acteurs, l’outillage et le renforcement des compétences.

Ce programme a pour objectifs :

  • d’aider à réaliser la transition vers une économie durable, circulaire, basée sur des énergies renouvelables, neutres en carbone et résilientes ;
  • de protéger, de restaurer et d’améliorer notre environnement ;
  • de ralentir et d’inverser la perte de biodiversité ;
  • d’arrêter la dégradation des écosystèmes et ainsi accélérer le développement durable ;
  • d’encourager et de soutenir les idées vertes pour les petites et grandes entreprises, les ONG, les autorités publiques, les groupes de citoyens, les académiciens et autres.

Qui peut en bénéficier ?

LIFE finance les projets destinés à :

  • mettre au point, démontrer et promouvoir des techniques, des méthodes et des approches innovantes pour atteindre les objectifs de l’Union européenne en matière d’environnement ;
  • contribuer à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et au contrôle de l’application de la législation et de la politique de l’Union européenne dans le domaine de l’environnement ;
  • catalyser le déploiement à grande échelle de solutions techniques ou stratégiques efficaces pour mettre en œuvre la législation et la politique de l’Union en matière d’environnement.

Le programme ne cofinance ni les projets de recherche, ni les projets d’infrastructures.

La Nouvelle-Calédonie est éligible à ce programme. Les organismes publics (administrations, autorités locales, …) et privés (PME, entreprises, ONG, …) peuvent en bénéficier.

Des ateliers pour les porteurs de projets

Des ateliers sont proposés en visioconférence sont proposer pour l’accompagnement au montage de projets.

Chaque atelier dure une journée entière. Ceux à destination des RUP et des PTOM sont scindés en deux demi-journées pour tenir compte des décalages horaires. Il faut donc assister aux deux demi-journées pour avoir une formation complète.

Date des ateliers :

  • Atelier France métropolitaine : 18 mars 2025 de 9 h 30 à 17 h 30
  • Atelier Océan Pacifique/Indien : les 19 et 20 mars de 6 h à 9 h 30 (CET)
  • Atelier Océan Atlantique/Indien : les 25 et 26 mars de 14h à 17 h 30 (CET)

Ces ateliers sont réservés aux porteurs qui souhaitent déposer un projet LIFE en 2025 ou 2026. Une brève description du projet en cours de montage ou de réflexion sera demandée dans le formulaire d’inscription.

Pour s’inscrire, il suffit de remplir le formulaire suivant : https://enqueteur.daei.sg.developpement-durable.gouv.fr/index.php?r=survey/index&sid=773288&lang=fr

Un fonds pour améliorer la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie

Source:

Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction, a présidé jeudi 13 mars, le premier comité de gestion du fonds pour l’amélioration et le développement de la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie. Objectif de ce comité : acter le financement et le soutien des projets, des actions et des mesures visant à améliorer la qualité, la performance et la sinistralité de la construction, par le cofinancement des initiatives conformes au référentiel de la construction (RCNC).

Un fonds pour une construction de qualité

Le fonds pour l’amélioration et le développement de la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie a été créé en 2022 par une loi du pays. Il est alimenté par une part du produit de la taxe sur les conventions d’assurances.

Ce fonds a pour objectif :

  • de cofinancer des actions portées par des personnes morales publiques ou privées, entrant dans le cadre du RCNC ;
  • d’apporter un soutien financier à tout projet ou toute mesure qui contribue à l’amélioration de la qualité et de la performance de la construction et à la réduction de la sinistralité ;
  • d’aider au financement des ressources humaines nécessaires au pilotage et à l’évaluation de ces actions, projets ou mesures.

 

« Nous voulons, au travers de ce fonds, permettre à des acteurs locaux qui ont de nouveaux procédés de se développer, mais surtout de valoriser des matériaux nouveaux afin d’améliorer la construction en Nouvelle-Calédonie, a indiqué le membre du gouvernement Petelo Sao. Je pense par exemple à la valorisation de certains déchets comme la scorie, à la fabrication de briques en terre crue, ou encore à la structuration de la filière bambou ».

Il est géré par un comité de gestion chargé de rendre les avis sur les demandes de financement.

Le comité est composé comme suit :

  • un président (le membre du gouvernement chargé du secteur de la construction);
  • le président du comité technique d’évaluation du RCNC ;
  • trois membres issus du comité technique d’évaluation du RCNC et leurs suppléants (FCBTP, COSODA, FEINC, CPME, bailleurs sociaux, Ordre des architectes) ;
  • deux personnes qualifiées issues du secteur privé, reconnues en raison de leur indépendance et de leur connaissance du secteur de la construction (désignées par arrêté du gouvernement).

 

« La composition de ce comité nous permet d’éviter de prendre des décisions hors-sol. Il est essentiel de se concerter avec les professionnels de la construction pour que les projets soutenus soient viables sur le long terme », a insisté Petelo Sao.

Une sélection rigoureuse

Les demandes de financement sont déposées via un formulaire en ligne, avec des justificatifs obligatoire à fournir. Les dossiers complets font l’objet d’un rapport de présentation rédigé par le service instructeur, avant d’être soumis au comité de gestion du fonds. Si ce dernier émet un avis favorable, un projet d’arrêté de subvention est transmis au gouvernement.

Pour recevoir un avis favorable, le projet doit attester de la présence de cofinanceurs (avec le détail de la part de chacun dans le financement global), doit représenter un intérêt pour le développement de la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie. Il également bénéficier à l’intérêt général et ne pas créer de distorsion de concurrence.

Sont éligibles :

  • les actions de formation ou de montée en compétence des constructeurs
  • l’accompagnement technique au développement d’une filière de laboratoire d’essais
  • l’accompagnement technique en vue de satisfaire aux exigences d’agrément de matériaux
  • l’accompagnement technique à la mise en place de filières de matériaux biosourcés et géosourcés
  • l’accompagnement technique à la mise en place de filières d’économie circulaire
  • l’accompagnement technique à la décarbonation du secteur du BTP
  • les projets de recherche et de développement de solutions de construction innovantes
  • les actions visant à réduire les effets de la sinistralité de la construction
  • les actions favorisant la maîtrise des coûts de construction
  • les actions de sensibilisation sur les enjeux de la construction durable ultramarine
  • les manifestations ou événement assurant la promotion du RCNC
  • les actions liées au développement régional, national et ultramarin du RCNC
  • les autres projets ou actions permettant de contribuer à l’amélioration de la qualité et de la performance de la construction

 

« Cette toute première réunion nous a permis de mettre en place notre cadre de travail, notre règlement intérieur, ainsi que le code déontologie que nous allons suivre pour mener à bien notre mission. Le comité de gestion se réunira une fois par trimestre afin d’étudier les dossiers qui lui seront soumis », a conclu le membre du gouvernement.

 

Le référentiel de la construction de la Nouvelle-Calédonie

Le RCNC est un organe consultatif du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il œuvre pour la qualité des constructions et la pérennité des ouvrages, afin d’améliorer la sécurité des Calédoniens et la protection juridique des professionnels.

Son action repose sur quatre leviers :

 

Le système d’assurance obligatoire

Depuis juillet 2020, les Calédoniens qui construisent bénéficient d’une assurance de dommage qui les protègera durant dix années des conséquences des éventuels sinistres. Pour obtenir réparation, les victimes de malfaçons doivent apporter les preuves du préjudice subi sans avoir à mener une recherche de responsabilité. Les professionnels de la construction sont responsables et assurés pendant dix ans sur le périmètre solidité-étanchéité des ouvrages qu’ils ont réalisés.

 

La qualification des professionnels

Les professionnels de la construction sont dans l’obligation de posséder une qualification (diplôme ou expérience professionnelle) pour exercer une activité et ainsi mettre en œuvre des produits conformes en respectant les règles de l’art. Leur qualification leur permet de s’inscrire aux registres et répertoires professionnels et de souscrire un contrat d’assurance de responsabilité décennale.

 

L’agrément des matériaux

Par défaut, les normes des matériaux applicables sur le territoire sont des normes AFNOR choisies parmi les normes européennes (EN) et françaises (NF). En revanche, pour les matériaux en provenance d’un autre pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Chine, etc.) ou fabriqués localement, un agrément délivré par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie est mis en place, au fur et à mesure des innovations et des utilisations. La procédure d’agrément d’un produit est effectuée par des contrôles techniques exercés par des organismes accrédités, dans des laboratoires accrédités, à la demande des fabricants ou des importateurs.

 

La conformité des ouvrages

Des contrôleurs techniques agréés par le gouvernement contrôlent la conformité des ouvrages.

Des kits pour lutter contre la précarité menstruelle et sensibiliser les jeunes à la puberté

Source:

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a organisé ce 11 mars, une distribution de kits « premières règles » aux filles de deux classes de sixième du collège d’Apogoti. Il s’agissait du lancement d’une opération à l’échelle du territoire, dans les collèges publics et privés, destinée à sensibiliser les jeunes aux sujets de la puberté, des menstruations et de l’utilisation des protections intimes.

Changeons les règles : une approche bienveillante de la puberté

En 2021, le gouvernement et le vice-rectorat ont lancé le programme d’actions « Changeons les règles », afin de réduire la précarité menstruelle en milieu scolaire.

Cette opération entend favoriser la réussite scolaire et personnelle des élèves et s’inscrit dans les grands objectifs de la « santé au féminin » et de « l’égalité des genres ». Elle a pour double ambition d’aider les jeunes filles en situation de précarité menstruelle et de favoriser une approche bienveillante de la puberté par tous.

Le projet permet d’aborder, avec les élèves, les changements liés à la puberté, les menstruations et leurs tabous.

C’est dans ce cadre que deux classes de sixième (6e A et 6e B) du collège d’Apogoti ont bénéficié d’ateliers de sensibilisation à la puberté en général et aux menstruations en particulier avec l’association PRISMES (Prévention, respect, inclusion, sida, mieux-être, égalités, sexualités, née de la fusion de Solidarité SIDA et du CP2S) et la participation de l’infirmière du collège.

 

Isabelle Champmoreau a tenu à remercier les équipes de l’établissement impliquées dans ce projet. « Ce type de sensibilisation permet de lutter contre toutes les formes de violences. Cette opération n’est pas une action isolée mais elle s’inscrit dans le secteur plus global de la lutte contre les violences conjugales car la compréhension et le respect de son corps permettent de respecter aussi celui de son partenaire », a-t-elle souligné.

Ces modules sont complétés par un travail en cours de SVT sur la thématique de la vie affective ; l’accueil de l’exposition « Changeons les règles » au CDI du collège et la distribution du livret pédagogique « Changeons les règles ». 

Ce travail de sensibilisation, tout d’abord focalisé sur les deux classes de sixième participant à l’opération, sera déployé au profit des quatre autres classes de sixième du collège, au cours du mois de mars.

En complément un « café des parents » sera organisé par l’infirmière de l’établissement afin, d’aborder le sujet avec eux.

Des kits « premières règles » pratiques et ludiques

Dans le cadre de « Changeons les règles ! », des kits « premières règles » seront distribués à l’ensemble des collégiennes de sixième de Nouvelle-Calédonie.

Ce mardi 11 mars, les filles de deux classes de sixième (6e A et 6e B) du collège d’Apogoti ont été les premières à recevoir reçu leur kit, soit 26 filles. 

Le kit se présente comme une trousse contenant :

  • un calendrier de cycle menstruel ;
  • un guide explicatif ;
  • une trousse 100 % coton pour ranger les protections hygiéniques ;
  • des protections hygiéniques adaptées aux différents flux menstruels (trois protège-slips, trois serviettes de jour, trois serviettes de nuit et trois lingettes intimes).

 

Cette pochette pratique et ludique permet de se familiariser avec les protections intimes, mieux comprendre leur rôle, savoir à quel moment les utiliser et comment les choisir en fonction des besoins spécifiques. L’objectif principal de ce projet est de préparer l’arrivée de premières règles afin de :

  • comprendre clairement le processus menstruel et les changements physiques qui se produisent dans le corps ;
  • se préparer en conséquence pour éviter toute situation embarrassante et vivre les règles de façon sereine et positive ;
  • favoriser une meilleure santé intime.

Généralisation de l’opération dans tous les collèges du territoire

À compter du 12 mars, la sensibilisation sera généralisée dans tous les collèges du territoire avec la mobilisation des infirmières scolaires, des professeurs de SVT et parfois avec le concours d’associations reconnues intervenant déjà en milieu scolaire sur les questionnements liés à la santé et à la puberté.

Tous les élèves de sixième recevront les informations nécessaires à la compréhension du cycle menstruel. Les aspects biologique et psychologique seront abordés conjointement par ces professionnels de santé et de l’enseignement.

À l’issue de cette sensibilisation, toutes les élèves féminines de sixième recevront le kit « premières règles » et pourront échanger librement avec les intervenants en mesure de leur apporter un éclairage sur l’ensemble du contenu du kit.

 

Ouverture des appels à projets pour France 2030

Source:

Dans le cadre de France 2030 territorialisé, deux appels à projets dédiés à la Nouvelle-Calédonie sont désormais ouverts, et ce, jusqu’au 31 décembre 2026. Ils ont été lancés lors d’un événement organisé jeudi 6 mars à la résidence du haut-commissariat, en présence du président du gouvernement Alcide Ponga, du membre chargé de l’innovation technologique Petelo Sao et du haut-commissaire Louis Le Franc.

France 2030 est un plan d’investissement ambitieux dédié au financement des projets innovants et à leur industrialisation. Il est doté au niveau national d’une enveloppe financière de 54 milliards d’euros sur cinq ans.

Le programme associe les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour répondre aux défis écologiques, démographiques, économiques, industriels, sociétaux et sociaux à venir. Les territoires sont l’une des clefs de voûte des ambitions portées par France 2030 avec un volet intitulé « France 2030 régionalisé », dont la particularité est que chaque euro investi par l’État est complété d’un euro investi par le territoire ou la Région.

« France 2030 représente une lueur d’espoir pour la Nouvelle-Calédonie. Nous parlons beaucoup de la crise qu’elle traverse en ce moment, mais il faut s’orienter vers l’avenir et vers ces projets qui explorent des secteurs inexploités. Ils permettront de créer de l’emploi et d’aider ce territoire à se relever », a indiqué le haut-commissaire Louis Le Franc.

Ainsi, en Nouvelle-Calédonie, ce sont 91,2 millions de francs qui seront chacun investis par l’État et par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, pour un total de 182,4 millions de francs dédiés aux entreprises et aux projets calédoniens et dont la gestion est confiée à Bpifrance sur la période 2024-2026.

Ce programme s’inscrit dans la continuité du Programme d’investissement d’avenir (PIA3) qui a déjà permis de financer 11 projets d’avenir pour un montant d’aides de 114 millions de francs.

« Ce type de dispositifs permet de faire sortir de l’ombre des potentiels et des solutions adaptées à la Nouvelle-Calédonie, a affirmé le président du gouvernement Alcide Ponga. Ce nouveau volet fera peut-être même émerger la future licorne* calédonienne ».

 

Deux appels à projets adaptés au contexte calédonien

Dans ce cadre, deux appels à projets sont lancés :

  • l’appel à projets « innovation », qui visent à accélérer l’émergence, la croissance et la compétitivité d’entreprises innovantes ;
  • l’appel à projets « filières », qui a pour objectif de renforcer la compétitivité des filières stratégiques.

 

« L’idée est soutenir des projets innovants ayant un impact social immédiat. Il est important que les porteurs de projets prennent en compte les attentes des Calédoniens dans leur quotidien. L’innovation dans le cadre de ce dispositif ne veut pas forcément dire numérique et technologie », a précisé le membre du gouvernement Petelo Sao.

 

*dans le monde des entreprises, une licorne est une start-up évaluée à plus d’un milliard de dollars.

 

Pour candidater

Les candidats peuvent directement déposer leurs dossiers sur le mini-site dédié mis en place par

Bpifrance : https://france2030regionalise.gouv.nc/

Le dépôt, la relève et l’instruction des projets se feront au fil de l’eau.

 

Les cahiers des charges des appels à projets sont disponibles via les liens suivants :

– https://france2030regionalise.gouv.nc/projets-d-innovation/

– https://france2030regionalise.gouv.nc/projets-d-avenir-filieres/

 

Bpifrance aura la charge de l’instruction et de la contractualisation des projets, ainsi que de leur suivi technique et financier. Bpifrance est l’opérateur pour les volets « projets d’innovation » et « projets filières ». La Banque des territoires aura quant à elle la charge du volet « ingénierie et formation professionnelle », qui sera ouvert dans un second temps.

La stratégie calédonienne du changement climatique en action

Source:

Jérémie Katidjo-Monnier, membre du gouvernement chargé du secteur de la transition écologique et du changement climatique, a présenté ce vendredi 7 mars, les prochaines étapes de la stratégie calédonienne du changement climatique. L’occasion de revenir sur les grands axes de ce plan d’envergure, ainsi que sur les moyens mobilisés, à travers notamment l’appui de l’Agence française de développement (AFD).

Dans un contexte où les effets du changement climatique s’accentuent, la Nouvelle-Calédonie souhaite faire de l’adaptation au changement climatique une priorité, en se dotant d’un cadre d’action et de gouvernance dédié à cette problématique, conformément au vœu du Congrès du 23 décembre 2019.

Création de la stratégie calédonienne du changement climatique

En 2024, le gouvernement a réalisé un état des lieux de toutes les initiatives liées au climat engagées sur le territoire. Puis, un vaste processus de consultation s’est engagé, mobilisant l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs, économiques et sociaux.

A l’issue de ce processus, le premier Forum calédonien du changement climatique s’est tenu en avril 2024, réunissant plus de 400 participants, dont une part importante de jeunes, démontrant la volonté d’agir collectivement face au changement climatique.

Ce processus a permis d’élaborer la stratégie calédonienne du changement climatique, adoptée par le gouvernement le 11 septembre 2024 sous la forme d’une délibération qui sera bientôt examinée par le Congrès.

Les problématiques liées au changement climatique sont transversales, elles touchent tous les secteurs, et tous les acteurs. Dès lors, il est essentiel que tous travaillent à la même table. « La stratégie nous offrira un cadre législatif de concertation qui permettra à chacun, dans le respect de ses compétences, de partager les travaux et les avancées sur le changement climatique », a déclaré le membre du gouvernement.

La stratégie sera mise en œuvre par le Comité calédonien du changement climatique, composé des acteurs institutionnels, d’un comité scientifique et de commissions sectorielles qui déclineront les enjeux d’adaptation dans tous les secteurs économiques et sociaux :

  • agriculture et transition alimentaire ;
  • infrastructures et bâtiments ;
  • planification territoriale et aménagement ;
  • préservation des écosystèmes ;
  • école, monde du travail et santé.

Une commission sur les données climatiques sera également créée, considérant leur importance dans la prise de décisions pour l’avenir.

 

Par ailleurs, le Forum calédonien du changement climatique, ouvert au grand public, continuera d’être organisé tous les ans afin de réunir l’ensemble des acteurs, enrichir la stratégie d’adaptation et suivre sa mise en œuvre de manière concertée. La deuxième édition se tiendra avant la fin de l’année 2025.

Le soutien technique de l’Agence française de développement (AFD)

La Nouvelle-Calédonie bénéficiera aussi du soutien de l’AFD, à travers une assistance technique pour établir un diagnostic des vulnérabilités des secteurs économiques et sociaux, identifier des priorités sectorielles d’adaptation et élaborer un plan d’action détaillant des mesures opérationnelles pour l’adaptation aux changements climatiques.

 

Dotée d’un montant de 24 millions de francs sur deux ans, cette assistance technique permettra l’intervention d’une équipe de consultants spécialisés en appui du Service météo et climat de la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre de ses nouvelles missions liées à l’adaptation au changement climatique.

 

Cet appui s’inscrit dans le cadre du projet CLIPSSA (Climat du Pacifique, Savoirs locaux et Stratégies d’adaptation), co-financé par l’AFD, l’institut de recherche et de développement (IRD) et Météo-France. Ce projet repose sur 3 piliers :

  1. développer des données scientifiques sur le climat futur du Pacifique Sud (jusqu’à 2100) à l’échelle des territoires insulaires ;
  2. analyser les impacts sectoriels sur l’agriculture et l’eau et les mettre en perspective avec les savoirs locaux ;
  3. appuyer la formulation de stratégies du changement climatique.

 

Grâce à la production de simulations climatiques inédites à haute résolution pour l’ensemble du Pacifique Sud et à très haute résolution à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, le territoire disposera d’une meilleure connaissance de l’évolution du climat en termes de vagues de chaleur, de précipitations, de sécheresses et d’activité cyclonique et ce, sur une période allant de 2020 à 2100.

 

Le projet CLISPSSA

CLIPSSA est un projet de recherche financé par Météo-France, l’IRD et l’AFD. Il vise à améliorer les connaissances sur les évolutions possibles du climat de la Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Polynésie française et du Vanuatu sous l’effet du réchauffement global.

Ces travaux reposent notamment sur des simulations climatiques réalisées sur les supercalculateurs de Météo-France à Toulouse.

Des recherches sont également menées en sciences humaines et sociales sous l’égide de l’IRD pour mieux comprendre comment les populations de ces quatre archipels appréhendent les variations du climat d’aujourd’hui et quels sont les savoirs et les pratiques locales qui sont mobilisés pour faire face aux aléas climatiques.

CLIPSSA se nourrit des échanges entre les différentes disciplines scientifiques. À la jonction entre l’étude du climat et les sciences humaines et sociales, une équipe de chercheurs est dédiée à la modélisation des impacts du climat sur les pratiques agricoles et l’utilisation de l’eau dans les différents systèmes agricoles qui façonnent nos paysages océaniens.

CLIPSSA est un projet scientifique tourné vers l’action et l’appui aux décideurs. Les nouvelles données produites faciliteront la formulation de stratégies d’adaptation et le développement de plans d’action d’adaptation face au changement climatique à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu.

L’exploitation des fonds marins en discussion au FIP

Source:

Samuel Hnepeune, membre du gouvernement chargé des questions liées à la recherche et à la valorisation des ressources naturelles, a participé au dialogue de haut-niveau entre les pays membres du Forum des îles du Pacifique (FIP), qui s’est tenu à Suva (Fidji) du 18 au 21 février. Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur l’exploitation des ressources minérales des grands fonds marins dans la région.

Cette rencontre a été sollicitée par les dirigeants du Forum en 2023, afin d’engager une discussion ouverte et inclusive entre les états et territoires membres du FIP sur l’exploitation des fonds marins.  

Définition du cadre

Le séminaire a débuté les 18 et 19 février par des échanges d’ordre technique afin de poser les bases du sujet et soulever les problématiques clés. Les pays membres ont ainsi abordé la question des différents cadres juridiques de gouvernance existants relatifs à ces activités, tout en définissant les différents types de ressources dont il est question dans la zone Pacifique.

Les échanges ont également porté sur les récentes données scientifiques concernant l’exploitation de ces ressources et les savoirs traditionnels en la matière. Il a notamment été question du poids des valeurs culturelles et traditionnelles et de la participation de la société civile dans la gestion environnementale des activités d’exploitation des fonds marins et dans les prises de décision des états et territoires.

Les membres du FIP se sont enfin penchés sur les impacts sociaux et économiques de ces activités en analysant les coûts-bénéfices et en considérant les technologies qui y sont liées, ainsi que les différents engagements régionaux et internationaux sur le sujet.

Discussion entre les dirigeants des pays membres

Lors du « Talanoa » ou dialogue de haut-niveau qui s’est tenu le 21 février à la suite des réunions techniques, chaque dirigeant a ensuite exposé ses points de vue concernant l’exploitation et l’exploration des fonds marins.

Le membre du gouvernement calédonien Samuel Hnepeune a ainsi réaffirmé la position de la Nouvelle-Calédonie sur le sujet, en rappelant la volonté de création d’un moratoire de dix ans sur l’exploration et l’exploitation des fonds marins au sein de l’espace maritime de la Nouvelle-Calédonie. Ce projet de loi du pays a été adopté par le gouvernent en juin 2023 et devra être présenté au Congrès.

Cette position s’inscrit dans le principe de précaution mentionné dans la stratégie 2050 du Forum des îles du Pacifique pour un continent bleu. Samuel Hnepeune a néanmoins rappelé que la Calédonie souhaite poursuivre les programmes de recherche scientifique qu’elle développe dans sa zone économique exclusive (ZEE).

 

Si les expériences et les points de vue sur l’exploitation des fonds marins connaissent actuellement une grande diversité parmi les états et territoires membres du FIP, les dirigeants se sont accordés, à l’issue de cette rencontre, sur la nécessité de définir des principes et des valeurs permettant aux pays du Pacifique de construire une vision concertée sur ce sujet. Ils ont notamment convenu de l’importance de trouver un équilibre entre les questions environnementales, économiques et socioculturelles dans ces activités stratégiques.

Une rencontre pour agir sur le pouvoir d’achat des Calédoniens

Source:

Face aux défis économiques actuels, Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’économie, a convié l’ensemble des partenaires sociaux, des acteurs économiques et des représentants politiques à un séminaire dédié au pouvoir d’achat des Calédoniens et à la structure des prix. Objectif : élaborer une stratégie concertée visant à structurer un plan d’actions concrètes dans les prochaines semaines.

Le séminaire qui s’est tenu ce 21 février avait pour objectif premier de dresser un premier état des lieux et d’identifier avec l’ensemble des acteurs concernés les leviers d’action à privilégier afin d’améliorer le pouvoir d’achat des Calédoniens et de favoriser une baisse des prix.

« On a voulu saisir à bras le corps ce sujet en travaillant sur l’ensemble de la chaîne, à la fois sur la question des salaires, celle de la structure des prix, mais aussi sur la question de la transparence et de la concurrence. Ce séminaire est un point de départ », a indiqué le membre du gouvernement.

Un état des lieux de la situation actuelle

Élise Desmazures, directrice de l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) a dressé un état des lieux de l’évolution des prix en Nouvelle-Calédonie afin de poser un diagnostic clair et partagé. Le constat est clair, de 2013 à 2023, les prix ont davantage augmenté que les revenus, ce qui a pour effet de dégrader le pouvoir d’achat. Par ailleurs, il est à noter que depuis la crise de 2024, l’indice des prix à la consommation a fortement augmenté, ce qui affaiblit davantage le pouvoir d’achat des ménages les plus fragiles économiquement.

 

Il existe néanmoins des outils pour réglementer les prix de certains produits. Ce sont les accords interprofessionnels qui ont été mis en place ces dernières années, tels que les « Boucliers qualité prix » qui fixent un prix maximal sur certains produits de consommation courante.

John Trupit, le directeur des Affaires économiques (DAE) a également présenté les dispositifs de contrôle des prix existants, avec notamment l’obligation de transparence sur les prix pratiqués par les grandes et moyennes surfaces. Cette mesure a permis la création d’outils d’information à destination du grand public, tels que le site web ou l’application « Prix.NC ».

 

 

Leviers et mesures possibles pour lutter efficacement contre la vie chère

Stéphane Retterer, président de l’Autorité de la concurrence de Nouvelle-Calédonie, a quant à lui évoqué les constats et les recommandations émis par ses services pour notamment faire face à la hausse des prix. Le fait de limiter les intermédiaires et de favoriser les circuits courts font notamment partie des possibles solutions.

Il a également mentionné d’autres leviers comme la réduction des droits de douane, la simplification des taxes existantes ou encore une révision de la protection des marchés.

À l’issue de ces présentations, les acteurs économiques ont été invités à proposer des thématiques clés sur lesquelles ils souhaitent travailler avec le gouvernement pour établir une feuille de route. L’exécutif a fixé un calendrier de travail dans le but d’élaborer un plan d’actions concrètes pour soutenir le pouvoir d’achat des Calédoniens et agir sur les prix.

 

La stratégie finalisée devrait ainsi être présentée au gouvernement à la fin du mois de mars avant d’être présentée au Congrès.

Le gouvernement et la ville de Dumbéa s’unissent pour célébrer les droits des femmes

Source:

Le gouvernement s’associe cette année à la ville de Dumbéa pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. Yoann Lecourieux, maire de la commune et Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, ont présenté le programme conjoint des évènements qui ponctueront le mois de mars, avec un focus particulier sur la santé.

Le gouvernement a souhaité cette année maintenir de nouveau ses actions de proximité à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée chaque 8 mars. Après le Mont-Dore l’an passé, c’est en partenariat avec la ville de Dumbéa qu’il a choisi d’organiser un programme très complet, qui place la santé au cœur des animations dédiées aux femmes.

Yoann Lecourieux s’est dit « très heureux de cette collaboration et honoré de pouvoir célébrer cette journée internationale des droits des femmes sur Dumbéa avec un programme complet la journée du 8 mars mais aussi durant tout le mois de mars ».

La santé et le bien-être des femmes comme fil rouge

« Nous avons choisi de maintenir nos actions autour d’un point essentiel qui est le droit d’être en bonne santé, car on sait que beaucoup de femmes sont parfois éloignées des parcours de soins », a précisé Isabelle Champmoreau.

La santé au féminin connaît en effet des spécificités qu’elle a rappelées aux côtés du docteur Souad Sediri, médecin angiologue et ambassadrice de « Agir pour le cœur des femmes en Nouvelle-Calédonie ».

C’est le cas des maladies cardiovasculaires qui représentent la première cause de mortalité chez les femmes dans le monde. Cependant, peu d’entre elles y sont sensibilisées et ne sont donc pas suffisamment dépistées. Elles manquent de suivi et sont diagnostiquées en retard en raison, notamment, de signaux d’alerte différents de ceux des hommes.

Face à ce constat, le gouvernement et la ville de Dumbéa ont souhaité organiser avec la fondation nationale  « Agir pour le cœur des femmes », la deuxième « Journée du Cœur des femmes », qui consiste à proposer un dépistage gynécologique et cardio-vasculaire gratuit. Un parcours de soins complet assuré par des infirmières, des sages-femmes, des médecins (une gynécologue, deux angiologues et un endocrinologue), sera ainsi proposé sur inscription préalable auprès du centre communal d’action sociale (CCAS) de Dumbéa.

 

Les dépistages sont essentiels pour diagnostiquer le plus précocement possible d’éventuels cancers féminins notamment tels que le cancer du sein ou celui du col de l’utérus. Géraldine Wathle, directrice adjointe de l’agence sanitaire et sociale (ASS-NC) a notamment rappelé que des invitations à bénéficier d’examens cliniques gratuits (mammographie et/ou frottis) pourront être remises aux femmes lors de cette journée de sensibilisation, qui aura lieu à la Maison de la jeunesse de Dumbéa de 9 heures à 14 heures.

Outre les actions de sensibilisation dédiées à la santé, le public pourra également profiter d’animations musicales et artistiques et s’initier à différentes pratiques sportives et de détente.

Autre sujet abordé lors d’une table ronde organisée le 11 mars à 17h30 à l’Origin Cinéma de Dumbéa Centre, la ménopause, qui demeure encore tabou. « L’idée est d’aborder le sujet avec des professionnels de santé pour donner des informations aux femmes mais aussi aux hommes », a précisé la membre du gouvernement.

Des actions de proximité

 

Dans la continuité de ce programme, le gouvernement organise également des actions de proximité dans les établissements scolaires publics et privés, avec la distribution, à partir du 11 mars, de 2 300 kits de premières règles à toutes les  collégiennes inscrites en sixième.

La Maison de la Femme de Ponérihouen accueillera également le 7 mars, des ateliers et des tables-rondes pour promouvoir l’égalité et le bien-être des femmes.

Enfin, le dispositif de proximité « Aller-Vers », piloté par la Croix-Rouge et financé par le gouvernement, se rendra à Dumbéa, Ponérihouen, Koné et Poya et proposera divers ateliers autour des droits des femmes, de leur autonomisation et de l’égalité entre les femmes et les hommes, du 6 au 8 mars.

La Ville de Dumbéa proposera quant à elle, plusieurs évènements durant tout le mois de mars. Le programme complet est disponible ici.

 

Programme du samedi 8 mars 2025 à Dumbéa

  • GIRATOIRE OLYMPE-DE GOUGES (en contrebas de l’hôtel de ville de Koutio) – 8h

Lecture de la « Déclaration universelle des droits de la femme et de la citoyenne » d’Olympe de Gouges (1791) par les jeunes sapeurs-pompiers de Dumbéa, en présence de représentants du monde associatif et des institutions.

Cette lecture vise à rendre hommage à Olympe de Gouges, cette femme politique, citée lors de la cérémonie des Jeux olympiques à Paris 2024, qui a lutté pour que les droits des femmes soient pris en compte. Cette action vise également à rappeler aux jeunes générations ce qu’il reste encore à faire pour que les droits des femmes soient reconnus. 

  • MAISON DE LA JEUNESSE DE DUMBÉA – 9h-14h

> Parcours de dépistage cardio-vasculaire (ouvert aux femmes inscrites auprès du CCAS de Dumbéa)

> Ateliers de sensibilisation à la santé au féminin (ouvert à tous)
Animés par des partenaires.

  • Santé sexuelle et affective : association « Prismes »
  • Sensibilisation et dépistage du cancer du sein : Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie (ASS-NC)
  • Accès au droit : Association pour l’accès aux droits et l’aide aux victimes (ADAVI) et Conseil d’accès aux droits (CAD-NC)
  • Sensibilisation aux violences intrafamiliales : Maison de confiance et de protection des familles (MCPF)
  • Fabrication de serviettes hygiéniques lavables : Croix-Rouge française Nouvelle-Calédonie

> Exposition « Femmes vaillantes » (ouvert à tous)

Des portraits de femmes d’exception qui ont marqué, sur différents siècles, la commune de Dumbéa. Parfois, à des places inattendues, ces femmes ont défié les normes de leur époque illustrant un courage et un engagement sans faille. Une exposition qui rend hommage au matrimoine, pour révéler au public la force de ces femmes.

 Recherche et rédaction : Sophie Minet – Femmes du Caillou

 > Animation en réalité virtuelle (ouvert à tous)

Mise à disposition de casques de réalité virtuelle (VR) pour s’immerger en 360 dans les fresques du parcours artistique Dumbé’Art qui mettent en valeur le féminin.  

> Animations musicales et sportives (ouvert à tous)

Le public pourra également profiter des animations musicales et artistiques et s’initier à différentes pratiques sportives et de détente.

Sur la scène extérieure

  • Zumba | Lilou
  • Danse tahitienne | Y Ori Tahiti
  • Cours collectif de body karaté | Association Karaté Auteuil
  • Restitution des messages de la boîte à idées du CCAS sur les droits des femmes
  • Cours collectif de Handfit | Ligue de handball de Nouvelle-Calédonie
  • Concert de chansons françaises et pop | Florent Moro
  • Cours collectif de yoga | Element’air
  • Concert de soul, pop rock, blues et jazz | Johanna Oedin
  • Concert de folk et pop | Joy Folly
  • Zumba | Makatea Fit

Dans les jardins (ateliers récréatifs pour enfants et adultes)

  • Ateliers de bien-être
  • Parcours motricité et sensibilisation au bien -être
  • Football en marchant et motricité autour du foot
  • Boxe anglaise
  • Self-défense
  • Coloriage géant
  • Confection de bracelets japonais et/ou de fleurs en papier
  • Yoga

 

 

 

Assainir, relancer et développer ensemble : les orientations du 18e gouvernement

Source:

Le président du gouvernement Alcide Ponga a prononcé, au nom du 18e gouvernement, sa déclaration de politique générale lors d’une séance solennelle au Congrès ce 20 février. Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une période cruciale et une crise sans précédent, le président a engagé son gouvernement à obtenir des résultats concrets, afin de bâtir les bases d’un avenir renouvelé et de restaurer la confiance des Calédoniens.

Le président du gouvernement l’a annoncé en entame de sa déclaration, « notre gouvernement ne dispose que de neuf mois avant les prochaines élections provinciales. Neuf mois c’est court ».

Cette période s’annonce cruciale pour mettre en œuvre les grandes orientations qu’il a fixées pour ce 18e gouvernement. Elles passent dans un premier temps par un rééquilibrage des finances et une optimisation de l’administration, puis par une relance économique pour rendre la Nouvelle-Calédonie plus attractive et bien positionnée à l’international et enfin par une politique au service de tous les Calédoniens, afin de favoriser la cohésion sociale.

Des finances assainies, une administration plus efficiente

Face à une situation budgétaire exsangue, le gouvernement a pour impératif de « poursuivre la maîtrise rigoureuse des dépenses de fonctionnement tout en préservant [sa] capacité d’investissement et de développement ». Il s’agit « d’assurer la pérennité de nos institutions et l’avenir de notre territoire », a déclaré Alcide Ponga.

Pour ce faire, il prévoit d’optimiser les dépenses de fonctionnement et de procéder à une évaluation des politiques publiques.

Le président du gouvernement souhaite en outre mettre en œuvre le Plan d’évolution de l’administration (PEA), engagé lors de la précédente mandature. L’objectif est de moderniser l’action publique tout en rationalisant les coûts, en mutualisant les moyens et en garantissant une qualité de service public optimale. Dans cette dynamique, la réforme de la fonction publique se poursuivra.

Il est également prévu de lancer une réforme issue du Plan Do Kamo et intégrée au plan S2R pour assurer la pérennité du système de protection sociale, le RUAMM. En matière de santé, le président du gouvernement a annoncé la mise en place d’un numéro unique d’assuré social qui permettra de réaliser d’importantes économies tout en simplifiant le parcours de santé.

Agir pour retrouver la croissance économique

Le 18e gouvernement a pour ambition de s’appuyer sur des piliers historiques de l’économie calédonienne, comme le secteur stratégique du nickel, qui demande à être mieux structuré afin d’en garantir les retombées locales.

Afin de relancer l’économie, les projets d’investissements dans le cadre des contrats de développement seront maintenus et permettront de poursuivre la modernisation des infrastructures, notamment maritimes et portuaires.

Le secteur du transport, comme de fret, demeure un enjeu stratégique majeur en Nouvelle-Calédonie qu’il convient de consolider et de continuer à développer.  

Pour que la Nouvelle-Calédonie redevienne un territoire économiquement attractif, le gouvernement s’engage notamment à simplifier davantage les démarches administratives pour les entreprises mais aussi à maintenir « un environnement fiscal stable et plus clair ». Des mesures d’incitations seront également proposées pour des secteurs identifiés.

Par ailleurs, le gouvernement s’engage à diversifier son économie en développant notamment des filières stratégiques et en structurant des filières existantes, comme la pêche ou l’agriculture. Le secteur du tourisme, qui connaît de grandes difficultés, fait également l’objet d’un plan de relance qui sera amplifié dans les mois à venir.

La Nouvelle-Calédonie doit également s’appuyer sur la coopération régionale et internationale, avec notamment le soutien de l’Europe dont elle bénéficie déjà dans plusieurs domaines tels que la transition énergétique.

Une société calédonienne épanouie et confiante

La politique du 18e gouvernement doit relever les défis auxquels est confrontée la Nouvelle-Calédonie, notamment en termes de phénomènes naturels. Elle entend ainsi poursuivre ses efforts en matière d’adaptation au changement climatique.

Afin de permettre aux Calédoniens d’évoluer avec confiance dans une société stable et apaisée, le gouvernement s’engage à promouvoir la santé et l’éducation, la culture ou encore le sport, qui représentent des leviers importants d’épanouissement pour la jeunesse.

 

Site At Tanah Merah Coast Road Being Studied For Development Of After-Death Facilities

Source: Cleaner Neighbourhoods With Stepped-Up Efforts In The Year Of Public Hygiene

Agencies will assess site suitability for a funeral services and columbarium complex.

Singapore, 6 March 2025 – The Government has identified a site at Tanah Merah Coast Road as another possible site to be studied for the potential development of a new funeral services and columbarium complex (FSCC). This is in addition to the Mandai Avenue site that is currently under study.

2          The site at Tanah Merah Coast Road [1] was identified following consultations with other agencies on factors such as readiness for development and traffic impact. NEA is working with these agencies to further assess the suitability of the newly identified site and conduct a technical feasibility study.

3          Environmental studies on the suitability of the site at Mandai Avenue to be developed as an FSCC are ongoing.

4          A decision on the location of the FSCC will be made after considering the outcome of the studies on the Mandai Avenue and Tanah Merah Coast Road sites.

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[1] The map of the identified site can be found in Annex A.

 

~~ End ~~

 

For more information, please submit your enquiries electronically via the Online Feedback Form or myENV mobile application.

 

ANNEX A

Location map of newly identified option for new funeral services and columbarium complex at Tanah Merah Coast Road