Communiqué n°1 : vigilance orange forte houle

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Situation Meteo.nc annonce qu’une vigilance ORANGE – forte houle est en cours depuis ce jour sur les communes de Belep, Boulouparis, Bourail, Dumbéa, Ile des Pins, Kaala Gomen, Koné, Koumac, La Foa, Moindou, Mont-Dore, Nouméa, Païta, Pouembout, Poum, Poya, Voh.

Informations et consignes à la population :

La sécurité civile appelle la population à se tenir informée de l’évolution de la situation en se connectant sur les sites internet de la sécurité civile securite-civile.gouv.nc et de Météo-France Nouvelle-Calédonie www.meteo.nc, sur les pages Facebook Sécurité Civile NC et Météo-France Nouvelle-Calédonie ou en écoutant les informations diffusées par les différents médias.

Consignes préventives en cas de fortes houles

  • Ne circulez pas en bord de mer sauf nécessité absolue et limitez votre vitesse sur les routes exposées à la houle.
  • Pour les plaisanciers et les professionnels de la mer : ne prenez pas la mer.
  • Protégez les embarcations en les mettant à l’abri ou en les sortant de l’eau.
  • Ne vous baignez pas.
  • Soyez particulièrement vigilants, ne vous approchez pas du bord de l’eau et méfiez-vous des rouleaux (même une zone à priori non exposée peut-être balayée soudainement par une vague plus forte que les autres).
  • Surveillez attentivement les enfants et évitez les jeux au bord de l’eau.
  • Si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face à la montée des eaux et rejoignez un abri sûr.

Onze lycées reçoivent des distributeurs de serviettes hygiéniques

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Dans le cadre de la lutte contre la précarité menstruelle et en lien avec la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’enseignement, de l’égalité entre les femmes et les hommes et des questions relatives à la santé au féminin, a remis ce 3 juin, des distributeurs de protections hygiéniques à 11 lycées du territoire. Ces distributeurs sont le fruit d’un projet transdisciplinaire qui a notamment permis de sensibiliser les élèves au sujet encore tabou du cycle menstruel.

Les étapes clés du projet

En 2022, sous l’impulsion d’Isabelle Champmoreau et dans le cadre de l’opération « Changeons les règles », en partenariat avec le vice-rectorat, un projet de création de distributeur de protections hygiéniques a été proposé aux élèves et aux professeurs de différentes filières du lycée polyvalent Jules-Garnier.

Dans le cadre de leur programme d’enseignement, les élèves ont ainsi développé un concept de distributeur de serviettes hygiéniques inédit. Depuis son lancement, ce projet a mobilisé des élèves de niveaux et de sections différents, qui se sont impliqués dans l’étude de faisabilité, la modélisation, la fabrication, le design et la valorisation de ce produit unique.

 

En 2023, après de nombreux essais et une mise en situation au sein du lycée, le prototype a pu être amélioré puis finalement validé. Le gouvernement a alors octroyé une subvention d’un million de francs au lycée Jules-Garnier pour la production de onze exemplaires qui sont aujourd’hui livrés aux établissements publics et privés suivant :

  • Le lycée polyvalent Jules-Garnier (Nouméa) ;
  • Le lycée Blaise-Pascal (Nouméa) ;
  • Le lycée Do Kamo (Nouméa) ;
  • Le lycée commercial et hôtelier Auguste-Escoffier (Nouméa) ; 
  • Le lycée polyvalent du Mont-Dore ;
  • Le lycée Dick-Ukeiwë (Dumbéa) ;
  • Le lycée Apollinaire-Anova (Païta) ;
  • Le lycée professionnel Père-Guéneau (Bourail) ;
  • Le lycée polyvalent Michel-Rocard (Pouembout) ;
  • Le lycée professionnel Augustin-Ty (Touho) ;
  • Le lycée professionnel et hôtelier Saint-Jean 23.

 

Un travail collectif au service de l’intérêt général

Ce projet a pu se concrétiser grâce à une étroite collaboration entre les élèves des différentes filières du lycée Jules-Garnier :

  • le CAP réalisations industrielles et chaudronnerie (RIC) pour la fabrication ;
  • le bac technologique chaudronnerie pour la fabrication ;
  • le bac technologique sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) pour la modélisation ;
  • le bac technologique sciences et technologies du design et des arts appliqués (STI2A) pour le design et la décoration ;
  • le BTS technico-commercial conseil et commercialisation de solutions techniques (CCST) pour la valorisation commerciale.

 

Une mise en situation grandeur nature aura permis à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice et de mettre à profit leurs compétences spécifiques pour concevoir un produit dans un cadre professionnel.  

Ainsi, au-delà de l’aspect technique et pédagogique du projet, ce travail collectif a permis de rapprocher les élèves, d’ouvrir leur esprit à la cause de la précarité menstruelle et de valoriser leurs compétences en participant à un projet d’intérêt public.

« Cela a permis aux professeurs et aux différents intervenants d’aborder avec les élèves des sujets parfois difficiles à évoquer comme la contraception, les menstruations, le droit à se sentir bien dans son corps, a indiqué Isabelle Champmoreau. Aujourd’hui, nous avons vu des garçons expliquer à d’autres camarades comment fonctionnait le cycle menstruel. Les élèves se sont appropriés le sujet et c’est le réel objectif de ce type de programmes ».

 

Le distributeur : aspect et fonctionnement

Ce dispositif autonome ne nécessite aucun branchement ce qui lui permet d’être installé n’importe où dans les établissements scolaires. Une fois installé, le fonctionnement est simple.

Il suffit aux élèves de se procurer un jeton auprès de l’infirmière de l’établissement et de récupérer les serviettes périodiques dans le distributeur qui sera positionné dans un endroit à la fois accessible et discret pour faciliter son usage sans gêne. Son design donne au dispositif une identité visuelle moderne et attractive.

Le distributeur peut contenir jusqu’à soixante protections hygiéniques (serviettes) et peut être rechargé facilement.

Communiqué n°1 : Vigilance orange fortes pluies et orages

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Situation :  Meteo.nc annonce qu’une vigilance ORANGE – fortes pluies est en cours depuis ce jour sur les communes de Canala, Hienghène, Houaïlou, Ile des Pins, Mont-Dore, Ouégoa, Poindimié, Ponérihouen, Pouébo, Thio, Touho, Yaté, Kouaoua.

Informations et consignes à la population :
La sécurité civile appelle la population à se tenir informée de l’évolution de la situation en se connectant sur les sites internet de la sécurité civile securite-civile.gouv.nc et de Météo-France Nouvelle-Calédonie www.meteo.nc, sur les pages Facebook Sécurité Civile NC et Météo-France Nouvelle-Calédonie ou en écoutant les informations diffusées par les différents médias.

Consignes préventives en cas de fortes pluies

➔ Ne vous déplacez qu’en cas de nécessité.

➔ Ne franchissez pas, à pieds ou en voiture, les ravines ou les rivières en crues ou qui peuvent l’être soudainement ainsi que les radiers ou routes submergés.

➔ Ne pas entreprendre un sport ou un loisir de pleine nature et interrompre toute séance en cours.

➔ Tenez les enfants à distance des caniveaux, ravines et rivières qui peuvent à tout moment déborder

➔ Signalez votre départ, votre destination et votre arrivée à vos proches.

➔ Prévoyez des moyens d’éclairage de secours et constituez une réserve d’eau potable.

➔ Faites attention à l’eau du robinet qui est susceptible d’être impropre à la consommation au moins 48 h après l’arrêt des pluies.

➔ Dans tous les cas, si la situation de votre domicile l’exige (zone inondable, bordure de ravine…), prenez toutes les précautions nécessaires à la sauvegarde de vos biens face à la montée des eaux, préparez-vous à l’évacuation éventuelle de votre domicile.

➔ Facilitez le travail des sauveteurs qui vous proposent une évacuation et conformez-vous à leurs instructions.

12e édition du Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) lance la douzième édition du Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs. Ce prix est ouvert tous les deux ans et couvre les deux champs disciplinaires suivants : sciences et technologies et sciences humaines et sociales.

Le Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs vise à valoriser le mérite et la qualité des travaux de recherche de quatre chercheur(se)s francophones tout en prenant en compte la diversité de l’espace universitaire francophone, notamment celle des pays en développement. Ce prix distingue des chercheur(se)s qui se sont illustrés dans leur domaine et obtenu une reconnaissance scientifique pour les avancées significatives réalisées.

Qui peut candidater ?

Les candidatures doivent être portées et présentées par un dirigeant (recteur, président, directeur général, …) des institutions d’enseignement supérieur et de recherche membres de l’AUF.

Critères d’éligibilité :

Le Prix de la francophonie pour jeunes chercheurs s’adresse à des candidats :

  • âgés de 40 ans au plus à la date de clôture de l’appel de candidature. Seule l’année de naissance est prise en compte sans autre considération de mois ou de jour ;
  • titulaires d’un doctorat (fournir la photocopie du doctorat et/ou du procès-verbal de soutenance de thèse) ;
  • pouvant justifier d’une activité de recherche importante et innovante ;
  • rattachés à des établissements membres de l’AUF (voir la liste des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de l’AUF).

Dossier de candidature :

Pour être recevable, le dossier de candidature doit comporter :

  • le formulaire de candidature en ligne dûment renseigné ;
  • une lettre de motivation (selon modalités fixées par le règlement) ;
  • un curriculum vitae du candidat (selon modalités fixées par le règlement) ;
  • la photocopie du doctorat et/ou du procès-verbal de soutenance de thèse (en français) ;
  • une attestation du plus haut responsable de l’établissement de rattachement du candidat (selon le modèle à télécharger sur le site de l’AUF)
  • un document structuré en trois sections (selon modalités fixées par le règlement) ;
  • une attestation sur l’encadrement de la recherche (direction de laboratoires et d’équipes, thèses encadrées, participation à des comités de lecture, etc.),
  • les lettres de recommandation (3 max, en français).

Pour plus d’informations, consultez le règlement de l’appel à candidature.

 

Dépôt des dossiers de candidatures : avant le 27 juin 2025 (18h GMT) en remplissant le formulaire en ligne sur la plateforme de l’AUF.

L’annonce et la remise du Prix jeunes chercheurs 2025 se fera lors du grand évènement 2025 de l’AUF à Dakar, au Sénégal, entre les 3 et 7 novembre 2025, dans le cadre de la Semaine mondiale de la francophonie scientifique. Les quatre personnalités lauréates seront mises à l’honneur lors de l’évènement et recevront une certification officielle, auront une prise de parole pour expliquer leurs actions et recevront une dotation monétaire de 5.000 euros chacune, afin de l’encourager à poursuivre leurs activités.

Pour toute précision ou informations supplémentaires, écrivez à activites-instances@auf.org.

Contact en Nouvelle-Calédonie : Virginie Thomas Garrel, service de la coopération régionale et des relations extérieures (SCRRE) : virginie.garrel@gouv.nc

Lancement de l’appel à projets CCR 2025

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Dans le cadre de la convention de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, un appel à projets est lancé pour l’année 2025. Les dossiers de candidatures doivent être envoyés le 29 juin 2025 au plus tard.

Depuis 2002, la France, la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu sont liés par une convention de coopération régionale. Elle a pour objectif de renforcer les liens qui unissent la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu du fait de leur histoire, leur géographie et leur culture similaires. Cette convention permet notamment le financement de projets de développement dans l’archipel voisin, grâce à un fonds alimenté par le Fonds Pacifique, géré directement par l’ambassade de France à Port-Vila et par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Les domaines d’action éligibles en 2025 concernent principalement les secteurs de l’éducation, de la promotion de la langue française, de la formation professionnelle et du renforcement de capacité, de l’insertion professionnelle des jeunes, de la santé, de l’agriculture, de la protection/sécurité civile et la gestion des risques de catastrophes naturelles ainsi que des médias

Une attention particulière sera portée sur les projets oeuvrant à l’autonomisation des communautés isolées.

Infos pratiques

Peuvent bénéficier des crédits alloués dans le cadre de cet appel à projets, les provinces, les établissements publics, les directions et services du gouvernement, les organisations non gouvernementales et les groupements associatifs, ainsi que les entreprises du secteur privé.

Les candidatures doivent être présentées selon la fiche projet téléchargeable ci-dessous. La fiche projet, dûment remplie et accompagnée de ses annexes, doit être adressée par mail, au plus tard le 05 juillet 2025, au service de la coopération régionale et des relations extérieures (SCRRE) du gouvernement à : marie-paule.caruso@gouv

Formation de maintien et au perfectionnement des acquis pour 30 pompiers locaux

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Dans le cadre de la préparation à la saison des feux de forêts, une trentaine de pompiers locaux vont bénéficier d’une formation de maintien et au perfectionnement des acquis, dispensée par des formateurs présents au sein des renforts nationaux actuellement déployés en Nouvelle Calédonie.

Soutenue par le gouvernement via sa direction de la Sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR), l’État et les communes, cette formation intensive sera axée sur la conduite tout terrain d’engins lourds de lutte contre les feux de forêt. Ces véhicules, de plus en plus complexes et performants, sont au coeur des interventions les plus délicates, notamment lors de feux de grande ampleur ou dans des environnements exigeants.

La présence de formateurs nationaux représente la garantie d’un transfert de savoir faire de pointe et une harmonisation des pratiques avec les standards de l’Hexagone. Ce partenariat témoigne également d’ une volonté forte de mutualiser les ressources et les compétences pour assurer une protection optimale de nos populations, de nos biens et de l’environnement. 
La formation se déroulera à partir du vendredi 23 mai au centre de formation de la DSCGR à Païta, situé au 26 rue Antoine Cherika.

Nouvelle-Calédonie : un nouveau mandataire judiciaire nommé après près de 25 ans d’attente

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

La commission des mandataires de justice de la Nouvelle-Calédonie, réunie ce jour au sein du gouvernement, a décidé à l’unanimité d’inscrire Virginie Pesselet sur la liste des mandataires de justice en qualité de mandataire judiciaire.

Cette nomination marque un tournant attendu par l’ensemble des acteurs économiques calédoniens, alors qu’aucun nouveau mandataire judiciaire n’avait été désigné depuis près de 25 ans sur le territoire.

Très attendue, cette décision vient renforcer un dispositif essentiel au traitement des difficultés économiques des entreprises, à la protection des créanciers comme des débiteurs, et à la sécurisation des procédures collectives.

Virginie Pesselet, dont la candidature a été examinée avec attention, remplit l’ensemble des conditions requises, notamment l’expérience professionnelle exigée pour exercer cette fonction.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie se félicite de cette avancée importante, qui répond à un besoin réel de la place économique et témoigne de la volonté des institutions de garantir un environnement juridique plus adapté et plus réactif face aux enjeux économiques du territoire.

Conférence fiscale et sociale : un accord-cadre pour le quotidien des Calédoniens

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

La conférence sociale et fiscale qui s’est tenue du 22 au 25 avril, sous l’impulsion du gouvernement, a réuni l’ensemble des partenaires économiques et sociaux afin d’établir des pistes de transformation du modèle économique et social calédonien. Ces journées d’échanges ont abouti à un accord-cadre, qui prévoit un ensemble de réformes à court, moyen et long terme, dans les secteurs de l’économie. Il a été signé ce 12 mai au gouvernement.

La conférence consacrée aux enjeux sociaux et fiscaux de la Nouvelle-Calédonie, menée sous l’égide de Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé du travail, de l’emploi, de l’économie et de la fiscalité, a permis de dresser un diagnostic partagé de la situation actuelle et d’aboutir à un accord global. Celui-ci définit les trajectoires de réformes sociales et fiscales, afin de relever les défis majeurs que sont l’emploi, le pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises.

Un accord partagé pour tracer la voie

Cette feuille de route partagée a pour vocation de guider l’action collective dans les mois et années à venir. Elle marque une volonté commune de restaurer la confiance, d’assurer la soutenabilité du modèle social et de construire ensemble un avenir plus juste, plus prospère et plus solidaire pour la Nouvelle-Calédonie.

Le président du gouvernement Alcide Ponga a tenu à saluer le travail effectué en concertation entre les partenaires sociaux et le gouvernement, en rappelant les enjeux à venir. « Ça c’est le cadre sur lequel on s’est mis d’accord, maintenant l’objectif est de se mettre au travail ».

Les grands objectifs de l’accord répondent à des priorités partagées entre l’ensemble des acteurs :

  • restaurer l’équilibre des comptes publics et sociaux d’ici cinq ans ;
  • pouvoir d’achat : hausse des revenus et lutte contre la vie chère ;
  • compétitivité des entreprises et attractivité du territoire ;
  • retour et accès durable à l’emploi ;
  • réforme et simplification de la fiscalité.

 

 

Cet accord s’articule autour de trois axes structurants :

  1. Construire un nouveau modèle économique, social et fiscal
  2. Structure et niveau des prix
  3. Favoriser le retour à l’emploi et l’inclusion.

Vers un nouveau modèle de financement plus juste et plus soutenable

L’accord propose d’analyser une baisse ciblée des charges sociales pesant sur le travail des salariés et des agents publics, compensée par un transfert vers une fiscalité à assiette large.

Ce mécanisme vise à :

  • augmenter le pouvoir d’achat des salariés et des agents publics ;
  • partager plus équitablement la richesse créée ;
  • renforcer la compétitivité des entreprises ;
  • relancer durablement la croissance.

Afin de parvenir à ce changement structurel, l’accord prévoit d’établir plusieurs scénarios qui prendront en considération un plan d’économies de dépenses notamment avec une transition numérique du système de santé (fiche de salaire, dossier partagé, numéro unique, etc.).

Des mesures concrètes pour les Calédoniens

Le protocole prévoit de réaliser un certain nombre d’études afin de prendre des décisions rapidement et d’établir quelles sont les mesures réalisables.

 

Parmi les réformes à mener en faveur du pouvoir d’achat, il est envisagé :

  • l’augmentation des salaires via le transfert progressif des charges sociales vers une fiscalité à assiette large
  • l’extension du nombre de produits de première nécessité régulés (de 15 à 60). Ces derniers seront exonérés de droits de douane ;
  • la création d’un nouveau « Bouclier qualité prix » en 2025 ;
  • la baisse des droits de douane sur des produits de grande consommation ;
  • la réduction du fret maritime grâce à une péréquation nationale ;
  • l’élargissement du dispositif d’intéressement aux entreprises de 11 à 50 salariés et défiscalisation de la prime pour les salariés.

D’autre part, l’accord plaide pour plus de transparence économique à travers notamment le lancement d’un audit sur les dispositifs de régulation de marché ou encore une étude des marges de la grande distribution par l’Autorité de la concurrence.

 

 

Afin de favoriser la compétitivité des entreprises et l’attractivité économique de la Nouvelle-Calédonie, plusieurs mesures sont également à l’étude, telles que la réduction progressive de l’impôt sur les sociétés sur trois ans pour un taux compris entre 20 et 25 %, ou encore l’exonération d’impôt sur les sociétés pendant trois ans pour toute nouvelle entreprise.

Enfin, l’accord-cadre a pour objectif d’encourager le retour à l’emploi. Il prévoit notamment l’instauration d’une nouvelle loi du pays sur le chômage partiel, avec des leviers de maintien et de retour à l’emploi, le lancement d’une plateforme emploi avec numéro unique, ou encore le déploiement d’outils numériques pour favoriser l’inclusion.

Les conjoints devraient également être pris en compte dans le dispositif de l’emploi local. De plus, certaines conventions collectives seront révisées afin de mieux valoriser les compétences et le budget de la formation en alternance sera revu à la hausse.

Pour faire face à l’urgence économique et sociale, plusieurs mesures sont déjà lancées et seront examinées en séance du gouvernement dans les semaines à venir.

« Parmi les premières mesures, il y a une loi qui permettra de maintenir les gens dans l’emploi avec la création d’une allocation de maintien et de retour à l’emploi et une exonération des charges patronales. De plus, la liste des produits de première nécessité sera élargie de 15 à 60 produits, ce qui est significatif pour le pouvoir d’achat des Calédoniens. Et il est également prévu des mesures sur la fiscalité des entreprises », a expliqué Christopher Gygès.

Communiqué de presse du gouvernement relatif aux professionnels de santé

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Conscient des préoccupations légitimes exprimées par les professionnels de santé, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a engagé depuis trois semaines une série de concertations approfondies avec les partenaires sociaux, réunissant représentants des employeurs et organisations syndicales.

Ces échanges, menés dans un climat de dialogue constructif et de responsabilité partagée, ont pour objectif d’identifier les leviers prioritaires d’amélioration des conditions de travail et de rémunération, au service d’une évolution équilibrée du cadre professionnel.

Le gouvernement réaffirme sa volonté d’apporter des réponses concrètes et adaptées aux attentes des personnels de santé.

Des avancées sont envisagées dans les prochaines semaines.
Le gouvernement demeure pleinement engagé et mobilisé pour accompagner durablement les soignants dans leur trajectoire professionnelle.

CAP Innovation : un appel à projets de l’OIF en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance l’appel à projets « Cap Innovation », qui vise à offrir un dispositif d’accompagnement durable et structuré pour les jeunes porteurs d’initiatives en matière de formation, d’employabilité, d’environnement et de culture.

« Cap Innovation » – Création, accompagnement, propulsion – a pour objectif d’offrir aux jeunes francophones porteurs de projets entrepreneuriaux des ressources essentielles à la structuration de leur initiative.

Le programme vise les jeunes porteurs de projets impactants de l’espace francophone, c’est-à-dire des initiatives qui produisent des résultats concrets, positifs et durables sur leur environnement et contribuent à la résolution des défis sociaux, environnementaux, économiques, culturels ou éducatifs.

Les objectifs spécifiques de l’appel à projets sont de :

  • renforcer l’impact des projets soutenus en facilitant l’accès à des incubateurs, des financements et des opportunités internationales ;
  • sensibiliser les jeunes francophones aux opportunités offertes par l’entrepreneuriat et renforcer leurs capacités à créer et gérer des projets « impactants » pour leur communauté ;
  • favoriser l’émergence de solutions durables et pertinentes portées par les jeunes de l’espace francophone.

Type de projets ciblés

Cet appel cible des projets en phase d’idéation avancée au minimum, portés par des jeunes et ayant une vocation d’impact.

Catégories

Les projets doivent s’inscrire dans l’une des quatre catégories suivantes (NB : les sous-catégories ne sont pas exhaustives et se veulent à titre d’exemples) :

  • Éducation et compétences pour demain : initiatives renforçant l’accès à l’enseignement de qualité, à la formation continue, à l’apprentissage numérique ou aux compétences transversales (compétences comportementales telles que la communication, l’esprit d’équipe et la gestion du temps, langues, numérique, leadership…).
  • Transition écologique : Projets qui répondent aux enjeux environnementaux et climatiques, en intégrant des approches d’économie verte, de développement durable ou de résilience communautaire.
  • Culture et numérique : Initiatives culturelles, artistiques ou numériques valorisant la diversité, la langue française, l’accès à la culture et les nouveaux moyens d’expression ou de diffusion ; ou initiatives portées sur le développement de l’accès des jeunes à internet, à la connectivité et la réduction de la fracture numérique.
  • Engagement et transformation sociale : Initiatives promouvant l’engagement citoyen, l’équité, la solidarité, la paix, ou le dialogue intergénérationnel/interculturel. Cette catégorie pourrait aussi regrouper les initiatives sportives à visée sociale.

 

Modalités de soutien

  1. Pour la cohorte des 100 :

Participation à un programme d’accompagnement structuré et accès à des ressources pour affiner son projet.

  1. Pour la cohorte de 20 :

Inclusion dans un programme d’accompagnement avancé et accès à un réseau de partenaires.

  1. Pour les huit grands lauréats :

Prix d’amorçages de 10 000 euros (pour 4 lauréats) et de 5 000 euros (pour 4 dauphins).

Conditions d’éligibilité

Pour être éligible, le projet devra remplir obligatoirement l’ensemble des conditions suivantes :

  • être porté par une personne âgée de 18 à 35 ans, issue de l’ensemble Etats et gouvernements membres, associés et observateurs de l’OIF (c’est-à-dire née entre le 30 avril 1990 et le 27 avril 2007) ;
  • être mis en œuvre sur le territoire d’un des 93 ֤États et gouvernements membres, associés et observateurs de l’OIF ;
  • répondre à un ou plusieurs enjeux sociaux, environnementaux, économiques, culturels ou éducatifs ;
  • présenter un impact sociétal avéré. Les projets à but exclusivement lucratif seront exclus ;
  • concourir dans une seule des catégories mentionnées ;
  • être rédigé en français ;
  • être transmis via la plateforme officielle de candidature dans les délais fixés ;
  • le porteur du projet doit être disponible pour participer au programme structurant « Cap Innovation » (prévu en septembre-octobre 2025).

Important : la finalité du projet ne doit en aucun cas servir des objectifs de propagande religieuse ou politique.

Comment candidater ?

Une candidature complète doit comprendre :

  • le formulaire de candidature en ligne complété ;
  • le document « budget provisoire » complété en rapport avec le projet (modèle à utiliser disponible en téléchargement) ;
  • le fichier audio présentant le porteur du projet et sa vision ;
  • une copie de la carte d’identité du candidat ;

une attestation datée et signée autorisant l’OIF à la collecte et au traitement des données personnelles nécessaires à la gestion de l’Appel et à la publication des résultats (modèle à utiliser disponible en téléchargement).

 

 

Contact en Nouvelle-Calédonie : Virginie Thomas Garrel, service de la coopération régionale et des relations extérieures (SCRRE) : virginie.garrel@gouv.nc.