Extension du dispositif PIIROG-NC au Vanuatu

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

 Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la jeunesse animera une conférence de presse, vendredi 25 juillet à 9 heures au gouvernement (Lys Rouge), pour annoncer aux côtés des partenaires, l’extension du dispositif « Programme d’insertion et d’interculturalité dans la région océanienne du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie » (PIIROG-NC) au Vanuatu, à l’instar de la Nouvelle-Zélande.

 

Ce développement marque une étape importante dans la politique de mobilité régionale portée par la Nouvelle-Calédonie, à travers une mission d’immersion interculturelle.

 

Piloté par la direction de la Jeunesse et des sports du gouvernement, en partenariat avec le Centre information mobilité jeunesse de Nouvelle-Calédonie (CIMJNC), PIIROG-NC est un dispositif jeunesse d’insertion sociale et professionnelle, ouvert aux publics les plus éloignés de l’emploi et présentant des difficultés d’insertion.

Forum calédonien du changement climatique : une édition 2025 dédiée à la jeunesse

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Le gouvernement a organisé mardi 22 juillet, en partenariat avec l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), la deuxième édition du Forum calédonien du changement climatique. Cet événement rassembleur a notamment permis de faire le point sur le travail effectué autour de la Stratégie calédonienne du changement climatique, de mettre en lumière les projets de terrain, de valoriser les avancées de la recherche dans le domaine et d’accompagner l’implication de la jeunesse.

Plusieurs centaines de personnes : représentants d’institutions, acteurs de la société civile, scientifiques, étudiants, représentants du monde économique, étaient réunis mardi 22 juillet à l’UNC pour la deuxième édition du Forum calédonien du changement climatique.

Articulée cette année autour de tables rondes et de mini-séminaires sur des thématiques essentielles telles que la recherche scientifique, les solutions d’adaptation fondées sur la nature, l’agriculture, l’alimentation et les usages de l’eau, ou encore les façons d’impliquer la jeunesse face à l’urgence climatique, l’édition 2025 avait notamment pour ambition de faire le point sur le travail effectué autour de la Stratégie calédonienne du changement climatique, un texte crucial pour la Nouvelle-Calédonie. Les nouvelles projections climatiques du programme CLIPSSA ont également été présentées, avant la restitution des résultats finaux l’an prochain.

 

« Nous sommes exposés à divers phénomènes comme la montée des eaux, des inondations de plus en plus fréquentes et sévères, un risque de feu de végétation accru ou encore des épisodes de fortes chaleur plus nombreux. Ces signaux alarmants ne doivent pas nous abattre mais nous mobiliser encore plus pour sauvegarder nos modes de vie, nos écosystèmes et notre économie, a indiqué le président du gouvernement Alcide Ponga lors de l’ouverture du forum. Dans la déclaration de politique générale du 18e gouvernement, il a été annoncé que 2025 marquerait une avancée majeure dans ce domaine. Cette dynamique est en marche avec le vote de cette stratégie le 29 avril dernier par le Congrès et l’organisation de cet événement ».

La Stratégie calédonienne du changement climatique

Sous l’impulsion du membre du gouvernement chargé de la transition écologique et du changement climatique Jérémie Katidjo Monnier, la Nouvelle-Calédonie a engagé en 2024 un large travail de concertation pour doter le pays d’une stratégie d’adaptation. Ainsi, plus de 110 experts ont été mobilisés et 2 700 contributions ont été recueillies auprès d’un large public.

Construite sur cette base et adoptée par le gouvernement puis par le Congrès le 29 avril 2025, la Stratégie calédonienne du changement climatique décline les enjeux d’adaptation dans tous les secteurs économiques et sociaux :

  • agriculture et transition alimentaire ;
  • infrastructures et bâtiments ;
  • planification territoriale et aménagement ;
  • préservation des écosystèmes ;
  • vie quotidienne des Calédoniens.

La jeunesse calédonienne au cœur des débats

La jeunesse a été mise à l’honneur tout au long de l’événement : « La jeunesse calédonienne prend le sujet du changement climatique à cœur. En témoigne son implication lors du forum, mais aussi au quotidien avec des engagements et une détermination dans leurs parcours scolaires qui leur permettront demain d’accompagner la Nouvelle-Calédonie dans son ambition d’adaptation, a assuré Jérémie Katidjo Monnier. Il est important pour le gouvernement de laisser un espace de parole aux jeunes et de leur montrer que le travail commence et que la stratégie mise en place permettra à tous les Calédoniens de s’inscrire dans ces travaux ».

Moment fort de cette deuxième édition, une tribune offerte à six étudiants qui ont livré leurs impressions, leurs inquiétudes et leurs espoirs face à cet enjeu qui les concerne plus que jamais.

Deux des séminaires de l’après-midi étaient également dédiés au jeunes avec une séquence « Mon projet de recherche en 5 minutes », qui a permis à des chercheurs d’exposer leurs projets de recherche pour améliorer la connaissance sur le changement climatique et une autre sur le thème « Comment impliquer la jeunesse face à l’urgence climatique ? ».

 

Des initiatives locales d’adaptation au changement climatique mises à l’honneur

En parallèle du forum, une conférence de presse était organisée afin d’annoncer le lancement de 15 nouveaux projets locaux de résilience climatique dans les îles du Pacifique, dont quatre en Nouvelle-Calédonie pour un montant de 75 millions de francs. Ces projets ont été sélectionnés à la suite de l’appel à projets mis en œuvre par l’Initiative Kiwa.

« C’est un réel plaisir que l’Initiative Kiwa ait choisi le Forum calédonien du changement climatique pour annoncer les nouveaux lauréats de son appel à projets. Car c’est cela l’esprit du forum : réunir ceux qui agissent, partager les expériences et conjuguer les moyens pour agir ensemble et préparer la Nouvelle-Calédonie face au changement climatique », a rappelé Jérémie Katidjo Monnier.

L’Initiative Kiwa vise à renforcer la résilience au changement climatique des écosystèmes, des communautés et des économies des îles du Pacifique, par des solutions fondées sur la nature en protégeant, en gérant durablement et  en restaurant la biodiversité. Elle est financée par l’Union européenne, l’Agence française de développement (AFD), Affaires mondiales Canada (GAC), le ministère des Affaires étrangères et du commerce de l’Australie (DFAT) et le ministère des Affaires étrangères et du commerce de la Nouvelle-Zélande (MFAT).

Les projets bénéficieront d’un financement, ainsi que d’un accompagnement technique sur des thématiques clés pour la mise en œuvre de projets environnementaux inclusifs, telles que l’intégration du genre, l’inclusion des personnes en situation de handicap et des groupes vulnérables.

Focus sur les quatre projets calédoniens

Parmi les 15 projets sélectionnés, quatre seront mis en œuvre en Nouvelle-Calédonie, dans les trois provinces et avec une forte implication des acteurs locaux :

 

  • Projet Kiwa RESMANC, mis en œuvre par l’association Hô-üt

Lieux : Touho, tribus de Koé et Mission – Budget : 3,6 millions de francs

Restauration des mangroves à travers le ramassage de déchets et des plantations, formation de six communautés locales et sensibilisation des scolaires à la préservation des mangroves.

  • Projet Kiwa ACCLIMAT, mis en œuvre par Agroforestiers engagés pour des initiatives de résilience (AGIR)

Lieux : Lifou et Thio – Budget : 12 millions de francs

Renforcement de la résilience des parcelles agricoles pilotes face au changement climatique grâce à l’agroforesterie, accompagnement technique des porteurs de projets, et sensibilisation des communautés agricoles.

  • Projet Kiwa REFUGE, mis en œuvre par CaledoClean

Lieux : Mont-Dore, Vallée de la Coulée – Budget : 12 millions de francs

Création d’une forêt-relais pour reconnecter les habitats naturels, lutte contre l’érosion, et mobilisation des habitants autour des enjeux de restauration écologique.

  • Projet Kiwa BLOSSOM, mis en œuvre par le Conservatoire botanique

Lieux : Koumac, Maré et Lifou – Budget : 47,7 millions de francs

Restauration écologique à travers la plantation de bois de santal et d’espèces endémiques, appuyée par des outils de cartographie et une forte mobilisation communautaire (plus de 500 personnes impliquées).

Un rendez-vous annuel

Le Forum calédonien du changement climatique reviendra en 2026. L’objectif est de pouvoir l’organiser annuellement pour poursuivre la démarche engagée.

« Nous souhaitons organiser cet événement de façon régulière afin de faire le point sur les sujets liés au changement climatique en Nouvelle-Calédonie », a ajouté le membre du gouvernement chargé du changement climatique.

L’OIF lance deux appels à projets pour soutenir les industries culturelles créatives

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Dans le cadre de sa mission de promotion de la diversité culturelle et linguistique, l’Organisation international de la francophonie (OIF) lance deux appels à projets. Le premier concerne la mobilité des artistes et des biens culturels. Le second propose des subventions de soutien à la distribution et à la découvrabilité.

Soutien à la mobilité des artistes et à la circulation des biens culturels

À travers son projet « Industries culturelles et découvrabilité », l’OIF met en place des subventions « Soutien à la mobilité des artistes et circulation des biens culturels ».

Afin d’améliorer l’accès et la diffusion de la culture francophone et de faire de la mobilité des artistes un levier central du développement des industries culturelles et créatives dans l’espace francophone, l’OIF lance cet appel à projets qui a pour objectifs de :

  • faciliter l’accès à la mobilité en soutenant les artistes, notamment ceux issus des pays francophones du Sud ;
  • encourager la coopération culturelle entre pays du Nord et du Sud, ainsi que les échanges Sud-Sud ;
  • soutenir la diffusion et la valorisation des œuvres culturelles francophones dans divers contextes.

Pour répondre à cet appel à projets, il faut :

  • être un artiste professionnel ou un collectif artistique constitué ayant un lien avéré avec l’espace francophone (nationalité, langue de travail, collaborations artistiques) ;
  • être originaire et résider dans l’un des États et gouvernements membres de l’OIF ;
  • œuvrer dans un secteur culturel et/ou artistique depuis au moins deux ans au jour du lancement de l’appel ;
  • être directement chargé de la préparation et de la gestion de l’action, et non agir en tant qu’intermédiaire.

Secteur d’activité concerné par l’appel à projets :

  • spectacle vivant : musique, théâtre, danse, humour et conte ;
  • cinéma et audiovisuel ;
  • livre et édition ;
  • arts visuels : photographie, peinture, sculpture et mode.

Projets éligibles :

  • mobilité de création : participation à des résidences, ateliers de création ou toute autre activité favorisant la création d’une œuvre culturelle francophone ;
  • mobilité de représentation et d’exposition : participation à des expositions, des festivals, des cérémonies de remise de prix ou toute autre manifestation artistique ;
  • mobilité de mise en réseaux : participation à des foires, marchés culturels et tout autre événement ayant pour objectif de prospecter le marché et établir des partenariats ;
  • mobilité de montée en compétence : participation à des Master Class, ateliers et formations à court-terme ou toute autre activité permettant d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles.

Une attention particulière sera portée aux projets favorisant l’égalité des genres dans les industries culturelles et créatives.

La durée de la mobilité ne peut être inférieure à cinq jours (hors jours de voyage) et pour un maximum de trois mois.

Concernant la mobilité des artistes, la subvention demandée ne devra pas excéder 5 000 euros. Pour la circulation des biens culturels, le plafond est fixé à 2 500 euros. Les deux prises en charge peuvent être cumulées.

Le dossier de candidature sera adressé à la direction de la langue française dans la diversité des cultures francophones (DLC) à l’adresse : culture.dlc@francophonie.org

Le courrier électronique devra préciser en objet : « Soutien à la mobilité », suivi du titre du projet et du pays concerné.

  • Pour les projets de mobilités prévus entre septembre et octobre 2025 :
    • Réunion d’information : jeudi 31 juillet 2025 à 15 heures (heure de Paris) – Inscription ICI
    • Date limite de soumission : vendredi 15 août 2025
  • Pour les projets de mobilités prévus entre novembre et décembre 2025 :
    • Réunion d’information : mardi 30 septembre 2025 à 15 heures (heure de Paris) – Inscription ICI
    • Date limite de soumission : mercredi 15 octobre 2025

En complément et à titre d’information et de suivi, merci d’envoyer votre projet à : scrre@gouv.nc

Calendrier

  • Pour les projets de mobilités prévus entre septembre et octobre 2025
    • Date de lancement de l’appel : jeudi 17 juillet 2025
    • Date limite de soumission : vendredi 15 août 2025
    • Publication des résultats : vendredi 5 septembre 2025

 

  • Pour les projets de mobilités prévus entre novembre et décembre 2025
    • Date de lancement de l’appel : jeudi 17 juillet 2025
    • Date limite de soumission : mercredi 15 octobre 2025
    • Publication des résultats : vendredi 31 octobre 2025

 

Pour toute question relative à cet appel à projets, les candidats peuvent contacter l’équipe de la direction de la langue française dans la diversité des cultures francophones, à l’adresse suivante : culture.dlc@francophonie.org

Contact GNC : Virginie Thomas Garrel : virginie.garrel@gouv.nc

Soutien à la distribution et à la découvrabilité

Afin d’améliorer l’accès et la diffusion des biens et services culturels en favorisant la découvrabilité numérique et physique, l’OIF lance un appel à candidatures pour l’attribution de subventions avec les objectifs suivants :

  • augmenter le rayonnement des productions artistiques francophones ;
  • outiller les acteurs culturels francophones sur les démarches de mise en marché ;
  • améliorer la compréhension des enjeux et la maîtrise des techniques liés à la découvrabilité culturelle.

Pour être éligible à cet appel à projet, il faut :

  • être une entité légalement enregistrée dans l’un des États et gouvernements membres de l’OIF ;
  • avoir une expérience avérée dans le secteur culturel depuis au moins deux ans ;
  • avoir déjà développé des outils numériques pour la découvrabilité des contenus culturels est un atout ;
  • disposer des compétences techniques nécessaires pour la distribution et la découvrabilité au sein de son équipe est un atout ;
  • être directement chargé de la préparation et de la gestion de l’action, et non agir en tant qu’intermédiaire.

Dans le cadre du présent appel à projet, un candidat ne peut pas présenter plus d’une demande.

Secteur d’activité concerné par l’appel à projets :

  • spectacle vivant ;
  • cinéma et audiovisuel ;
  • livre et édition.

Projets éligibles :

Lot 1 : « Distribution » et autres initiatives de marché

  • activités visant à l’amélioration de la mise en marché (export, négoce, distribution, diffusion commerciale, monétisation…) des créations artistiques et culturelles, notamment dans l’environnement numérique ;
  • salon, marché et autres événements, existant depuis au moins deux ans, ayant pour objectif premier de mettre en relation les opérateurs dans une approche B2B ;
  • actions de renforcement et/ou de mise en réseau des opérateurs actifs dans ces secteurs de la mise en marché ;
  • développement d’outils, canaux, circuits permettant une meilleure commercialisation et rémunération des créateurs francophones, notamment dans l’environnement numérique.

 

Lot 2 : « Découvrabilité » et autres initiatives de diffusion physique et numérique

  • festivals et autres événements pour la promotion de la création artistique francophone et existants depuis au moins deux éditions ;
  • développement d’outils techniques visant à améliorer la disponibilité, le référencement, la recommandation en ligne des créations culturelles francophones ;
  • outils de promotion et visibilité des créations et créateurs francophones, notamment dans l’environnement numérique ;
  • outils de nouveaux modes de collecte et d’exploitation de données d’usage, permettant d’analyser la consommation des contenus culturels francophones.

 

La priorité sera donnée aux projets ayant une envergure régionale et internationale ainsi qu’aux projets issus des pays du Sud.

Le projet devra être mis en œuvre sur une période minimum de trois mois et maximum 12 mois, à compter d’octobre 2025.

Le montant indicatif global mis à dispositif au titre de cet appel à projets s’élève à 300 000 euros. Pour le lot 1, la subvention ne devra pas excéder 30 000 euros. Pout le lot 2, le plafond est fixé à 50 000 euros.

Le dossier de candidature sera adressé à la direction de la langue française dans la diversité des cultures francophones (DLC) à l’adresse : culture.dlc@francophonie.org avant le 20 août 2025 à midi (heure de Paris).

Le courrier électronique devra préciser en objet le code « DD2025 » suivi du titre du projet, et du pays du candidat.

En complément et à titre d’information et de suivi, merci d’envoyer votre projet à : scrre@gouv.nc

 

Calendrier

  • Date de lancement de l’appel : jeudi 17 juillet 2025
  • Réunion d’information : vendredi 1er août 2025 à 15 heures. Inscription ICI
  • Date limite de soumission : mercredi 20 août 2025
  • Publication des résultats : Lundi 15 septembre 2025

 

Pour toute question relative à cet appel à projets, les candidats peuvent contacter l’équipe de la direction de la langue française dans la diversité des cultures francophones chargée de « distribution et découvrabilité », à l’adresse suivante : culture.dlc@francophonie.org

Contact GNC : Virginie Thomas Garrel : virginie.garrel@gouv.nc

2ème édition du forum calédonien du changement climatique

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Jérémie Katidjo Monnier, membre du gouvernement chargé de la transition écologique et du changement climatique, a le plaisir de vous convier à la seconde édition du forum calédonien du changement climatique :

Mardi 22 juillet 2025 de 8 heures à 16 heures à l’Université de la Nouvelle Calédonie (UNC)

Cette 2ème édition, organisée en partenariat avec l’UNC, s’articulera autour de tables rondes animées par des représ entants institutionnels, des scientifiques, des acteurs associatifs et des représentants d’entreprises.

15 milliards d’investissement privé et 200 emplois créés pour verdir le mix énergétique calédonien

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’énergie, a organisé vendredi 18 juillet à 10 heures sur le site TotalEnergies Renouvelables Pacific, le lancement de plusieurs projets liés aux énergies renouvelables sur la commune de Boulouparis. Aux côtés du maire de la commune de Boulouparis Pascal Vittori, ainsi que des représentants de TotalEnergies Renouvelables France, de la société Akuo Energy et d’Enercal, il a notamment présenté la future Grande batterie de Boulouparis et la ferme photovoltaïque 60 MWc Boulouparis 3.

La Nouvelle-Calédonie s’est dotée en 2016 d’une stratégie énergétique à travers le schéma pour la transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie (STENC). En août 2023, ce schéma a été révisé et approuvé par le Congrès. Le STENC 2.0 a vocation à impulser des actions nouvelles et définitives dans la décarbonation de la métallurgie, la mobilité décarbonée et la maîtrise des consommations énergétiques.

Repris dans la version 2.0 du STENC, l’objectif de montée en puissance des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la Nouvelle-Calédonie est sur la bonne voie avec trois grands projets entrepris sur la commune de Boulouparis et portés par des entreprises privées, à savoir :

  • la concrétisation de la phase 3 de la ferme photovoltaïque de Boulouparis ;
  • le lancement imminent de la construction de la grande batterie de stockage d’électricité ;
  • les travaux lancés par Enercal pour adapter ses infrastructures à ces deux grands projets.

« Ces initiatives privées font partie des plus grands projets nationaux et européens. Ils témoignent d’une vraie volonté de verdir le mix énergétique de la Nouvelle-Calédonie et surtout d’offrir une énergie peu chère et décarbonée, à la fois aux Calédoniens mais aussi au secteur de la métallurgie », a indiqué Christopher Gygès.

Ces projets sont également une opportunité pour le territoire de renforcer son autonomie énergétique, de créer de l’emploi dans ce secteur d’avenir et de relancer l’économie (notamment le secteur du BTP) au travers de chantiers d’ampleur.

« Avec ces 15 milliards d’investissement privé et les 200 emplois créés par la suite, nous avons là la possibilité de construire une filière avec à la clé, la formation de jeunes Calédoniens qui pourront faire vivre ce secteur d’activité », a ajouté le membre du gouvernement.

Une signature entre TotalEnergies et Enercal pour le projet Boulouparis 3

Dans la continuité de la tranche 1 (12 MWc) et de la tranche 2 (16 MWc + 10 MWh de stockage) de la ferme photovoltaïque Boulouparis, mises en service respectivement en 2017 et 2019, TotalEnergies et Enercal ont signé le contrat d’achat de l’énergie, étape cruciale pour le lancement de la tranche 3 de ce projet. Les trois tranches feront de ce site la plus grande centrale photovoltaïque de Nouvelle-Calédonie et l’une des cinq premières de France, avec une capacité totale de près de 90 MWc.

 

 

La centrale Boulouparis 3 en quelques chiffres

  • 94 000 tonnes de rejets de CO2 évitées chaque année
  • 92 GWh de production annuelle (l’équivalent de la consommation de 84 000 personnes)
  • 100 000 panneaux sur 58 hectares
  • 6 milliards de francs d’investissements (dont 2,5 milliards en sous-traitance aux entreprises calédoniennes
  • 150 personnes employées sur une durée d’environ 24 mois pour la construction

Lancement imminent de la plus grande batterie de stockage d’Europe

Autre projet stratégique pour la Nouvelle-Calédonie, la construction par la société Akuo Energy de la Grande batterie de Boulouparis. Entrée dans sa phase finale de financement, cette opération permettra à la Nouvelle-Calédonie de se doter d’une infrastructure de pointe. Avec une capacité de 150 MWh et une puissance délivrée de 50 MW pendant 3 heures, la Grande batterie de Boulouparis deviendra l’un des plus importants systèmes de stockage d’électricité en France et en Europe.

Elle offrira des fonctions techniques qui répondent directement aux besoins du territoire :

  • report de charge : stockage de l’énergie solaire en journée pour une restitution en soirée, évitant l’écrêtement des centrales solaires ;
  • soutien réseau : régulation dynamique de fréquence et de tension ;
  • black start : redémarrage du réseau en cas de blackout général ;
  • substitution aux centrales thermiques : capacité à fournir rapidement de l’énergie renouvelable en remplacement des unités fossiles ;
  • accélération de l’intégration des énergies renouvelables : en augmentant la capacité installée pilotable.

Le projet a également été pensé pour lui offrir un ancrage local fort, avec la participation des GDPL Wiwa et Wije au capital du projet et selon une approche exigeante en matière de gestion des risques industriels, avec une étude de dangers complète, ainsi qu’une collaboration active avec la direction de la Sécurité civile de la gestion des risques (DSCGR) de la Nouvelle-Calédonie et les pompiers de Boulouparis.

 

La Grande batterie de Boulouparis en quelques chiffres

  • 150 MWh de capacité
  • Une puissance délivrée de 50 MW pendant 3 heures
  • 9 milliards de francs d’investissements
  • 30 emplois directs pendant la phase de construction
  • Environ 450 millions de francs de droits de douanes générés pour le budget de la Nouvelle-Calédonie

Enercal adapte ses infrastructures pour le déploiement de ces grands projets

Afin de pouvoir connecter la centrale de production solaire et la batterie de stockage de Boulouparis au réseau de transport de la Grande Terre qui permet d’acheminer l’électricité vers les consommateurs, Enercal a entrepris des travaux sur son poste source de Boulouparis.

Un poste source assure la jonction entre le réseau de transport (haute tension) et les réseaux de distribution (moyenne tension) en abaissant ou en élevant la tension de l’électricité. Il permet donc de raccorder un tiers (producteur, consommateur ou stockeur) à un réseau électrique et de répartir l’électricité entre les différentes lignes de réseau au bon niveau de tension.

Pour rendre possible la transition énergétique et livrer aux consommateurs les énergies renouvelables disponibles grâce aux deux nouvelles infrastructures, la capacité du poste de Boulouparis a été doublée de façon à :

  • augmenter la puissance de transformation : de 45 MVA à 100 MVA pour faire transiter toute l’électricité produite par les centrales renouvelables de la zone ou provenant de la batterie de stockage vers les consommateurs ;
  • d’assurer toute maintenance sur une partie du poste sans pénaliser l’alimentation électrique des calédoniens.

Par ailleurs, différents travaux ont été réalisés dans le poste existant pour renforcer sa fiabilité et garantir une continuité d’alimentation électrique :

  • sécurisation de l’alimentation électrique de secours du poste ;
  • fiabilisation des protections électrique et des contrôles commandes ;
  • intégration du pilotage des centrales renouvelables de la zone au réseau de télécommunications d’Enercal ;
  • mise en place d’un système de pilotage local de secours pour redémarrer les centrales et la batterie en cas d’incident sur le réseau.

En parallèle, les travaux effectués sur le réseau permettront de connecter la future centrale Boulouparis 3 et la future batterie de stockage au poste source de Boulouparis.

Ces travaux comportent :

  • la réalisation des points de raccordements au poste ;
  • la création d’un réseau 33 kV enfoui entre la centrale Boulouparis 3 et le poste pour évacuer l’électricité produite par la centrale solaire vers le réseau de transport ;
  • la création d’un réseau enfoui 33 kV entre la batterie de stockage et le poste pour charger et décharger la batterie.
  • Grâce aux installations d’Enercal, la production de la centrale Boulouparis 3 et la gestion de la Grande batterie de Boulouparis seront pilotées depuis le bureau de conduite centralisée de l’électricité calédonienne situé au siège d’Enercal à Nouméa.

Ce pilotage permettra d’optimiser la production solaire et sa consommation tout au long de la journée au moment où les foyers calédoniens en ont besoin.

 

Les travaux en quelques chiffres

  • Deux ans de travaux sur le poste de Boulouparis et 12 à 24 mois de travaux de réseaux (à partir du lancement de la construction de la batterie)
  • 117 millions de francs de budget prévisionnel pour les travaux de réseaux
  • 530 millions de francs engagés pour les travaux sur le poste
  • 60 personnes et 19 entreprises intervenantes mobilisées pour les travaux sur le poste

Arnaque Facebook : Mise en scène frauduleuse du président du gouvernement

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie tient à alerter la population au sujet d’une vidéo trompeuse, actuellement diffusée sur Facebook. Celle-ci met en scène, de manière frauduleuse, le président du gouvernement, Alcide Ponga, semblant faire la promotion d’un soi-disant « programme national conçu pour renforcer la sécurité financière de nos citoyens ».

Cette vidéo constitue une manipulation. L’image du président a été utilisée sans autorisation, et sa voix a été reproduite à l’aide de technologies d’intelligence artificielle à des fins malveillantes. Il s’agit clairement d’une tentative d’escroquerie, similaire à d’autres arnaques en circulation sur les réseaux sociaux, visant à tromper les internautes et à obtenir d’eux des informations personnelles ou financières.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dénonce fermement cette usurpation d’identité et tient à rassurer les citoyens : aucun programme de ce type n’a été lancé, ni annoncé par les autorités.

Nous appelons chacun à faire preuve de vigilance face à ce type de contenus et à ne pas relayer ou cliquer sur des liens suspects.
Le gouvernement rappelle que toute information officielle est diffusée exclusivement par l’intermédiaire de ses canaux institutionnels, à savoir :

  •  le site internet officiel : www.gouv.nc ;
  •  les comptes officiels sur les réseaux sociaux ;
  •  les communiqués de presse transmis aux médias ;
  •  ou tout autre support validé par le gouvernement.

En cas de doute, il est recommandé de signaler la publication frauduleuse à la plateforme concernée et de ne jamais fournir d’informations personnelles en ligne sans vérification préalable.

Seconde édition du forum calédonien du changement climatique

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Jérémie Katidjo-Monnier, membre du gouvernement chargé de la transition écologique et du changement climatique, a animé aux côtés de Catherine Ris, présidente de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) et de Frédéric Atger, directeur de Météo-France pour la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna, chef du service de la météorologie de la Nouvelle-Calédonie, une conférence de presse afin d’annoncer la tenue, le mardi 22 juillet à l’UNC, de la seconde édition du forum calédonien du changement climatique.

L’adaptation nécessaire au changement climatique

Le changement climatique est une réalité dont les effets se font sentir avec une intensité croissante. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et des scientifiques du GIEC ont récemment déclaré que l’objectif fixé par l’Accord de Paris de limiter le réchauffement à +1,5 °C n’est désormais plus atteignable.

La région Pacifique n’est pas épargnée et la Nouvelle-Calédonie est exposée à divers phénomènes comme la montée des eaux, des inondations de plus en plus fréquentes et sévères, un risque de feu de végétation accru, ou encore l’élévation des températures qui s’établit à +1,3°C sur les 50 dernières années, avec des épisodes de fortes chaleurs plus nombreux. Ces signaux alarmants nous incitent à redoubler notre mobilisation face à ces changements  qui menacent nos modes de vie, nos écosystèmes et notre économie.

Dans ce contexte, l’adaptation au changement climatique est une priorité absolue. Il s’agit de préparer notre société à faire face à ses impacts, tout en poursuivant nos efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

C’est dans cette optique que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a engagé en 2024 un large travail de concertation pour doter le pays d’une stratégie d’adaptation. Ainsi, plus de 110 experts ont été mobilisés et 2 700 contributions ont été recueillies auprès d’un large public.

Construite sur cette base et adoptée par le gouvernement puis par le Congrès le 29 avril 2025, la Stratégie calédonienne du changement climatique décline les enjeux d’adaptation dans tous les secteurs économiques et sociaux :

  • agriculture et transition alimentaire ;
  • infrastructures et bâtiments ;
  • planification territoriale et aménagement ;
  • préservation des écosystèmes ;
  • vie quotidienne des Calédoniens.

Le Forum calédonien du changement climatique : un événement fondateur

Après le succès de la première édition du Forum en avril 2024, qui avait réuni 400 participants à l’Origin Cinema de Dumbéa, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en partenariat avec l’UNC, organise la seconde édition destinée à poursuivre la dynamique engagée.

Ce deuxième forum permettra de faire le point sur le travail effectué autour de la Stratégie calédonienne du changement climatique, de mettre en lumière les projets de terrain pour l’adaptation, de valoriser les avancées de la recherche scientifique dans le domaine, et d’accompagner l’implication de la jeunesse.

« Le gouvernement met en place la Stratégie calédonienne du changement climatique, qui vient d’être votée au Congrès, a indiqué Jérémie Katidjo Monnier. Il est essentiel que l’ensemble des acteurs concernés puissent partager leurs expériences et leurs projets, et que nous trouvions ensemble les moyens de déployer cette stratégie sur tout le Pays. La réussite de cette stratégie repose notamment sur le partage entre toutes les parties prenantes des données les plus récentes afin d’adapter leurs initiatives ».

 

Le Forum s’articulera cette année autour de tables rondes animées par des représentants institutionnels, des scientifiques, des acteurs associatifs et des représentants d’entreprises. L’après-midi, des mini-séminaires seront proposés autour de thématiques essentielles telles que la recherche, les solutions d’adaptation fondées sur la nature, l’agriculture, l’alimentation et les usages de l’eau, ou encore les façons d’impliquer la jeunesse face à l’urgence climatique.

« Ce forum est bien sûr ouvert à toutes les Calédoniennes et à tous les Calédoniens qui  se posent des questions sur le changement climatique. Ils et elles pourront avoir à des réponses après des experts et des acteurs qui travaillent sur ce sujet au quotidien ».a ajouté le membre du gouvernement.

Des jeunes qui seront d’ailleurs au cœur des échanges avec une tribune qui leur sera spécialement dédiée pour porter leurs messages aux représentants présents. Enfin, un village de stands et d’expositions sera mis en place avec la possibilité de rencontrer les représentants des associations et des organismes engagés dans des actions concrètes d’adaptation au changement climatique.

 

Conférence de presse d’annonce de la seconde édition du forum calédonien du changement climatique 2025

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

 

Jérémie Katidjo-Monnier, membre du gouvernement chargé de la transition écologique et du changement climatique, a animé aux côtés de Catherine Ris, présidente de l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) et de Frédéric Atger, directeur de Météo-France, une conférence de presse, mardi 8 juillet 2025 à 11 heures, à l’Université de la Nouvelle-Calédonie (Salle du conseil).

Cette conférence presse a eu pour objectif d’annoncer la tenue de la seconde édition du forum du changement climatique calédonien, organisée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en partenariat avec l’UNC.

 

 

Clôture du Study Tour Māori en Nouvelle-Zélande : une mission d’échanges économiques et culturels riche d’enseignements

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Samedi 5 juillet, la délégation calédonienne engagée dans le Study Tour Māori a regagné la Nouvelle-Calédonie, marquant la fin d’un programme d’échanges intensifs en Nouvelle-Zélande axé sur la coopération économique et culturelle entre entrepreneurs maoris et calédoniens. Organisé sur plusieurs jours, ce voyage d’étude a offert à la délégation une immersion au cœur de modèles économiques innovants, ancrés dans les réalités culturelles du peuple Māori.