Appel à candidatures : conception de formations à distance sur la plateforme « Parlons français »

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance une consultation pour la conception de formations à distance sur la plateforme « Parlons Français ». Les dossiers de candidature doivent être déposés le 15 mai 2025 au plus tard.

La consultation a pour objectif général de développer l’offre de formation à distance de la plateforme « Parlons français » à destination des enseignants de et en français de l’espace francophone.

Les objectifs spécifiques de l’appel à candidatures sont les suivants :

  • former aux outils numériques pour l’enseignement ;
  • faciliter la collaboration et la gestion des données ;
  • renforcer la sécurité et l’autonomie numérique ;
  • encourager l’innovation et l’expérimentation des technologies émergentes.

Cet appel à candidatures vise ainsi à harmoniser les compétences numériques dans les pays francophones, mais également à promouvoir des pratiques pédagogiques innovantes et inclusives, adaptées à la diversité des contextes d’enseignement-apprentissage.

Thématiques cibles

Les modules de formation proposés devront correspondre aux thématiques suivantes :

  • utilisation des outils numériques pour l’enseignement ;
  • gestion de l’information et des données ;
  • création de contenus numériques ;
  • interaction et collaboration en ligne ;
  • différenciation pédagogique et personnalisation ;
  • sécurité et citoyenneté numérique.

Critères d’éligibilité

Les candidats devront répondre aux critères suivants :

  • être spécialiste avéré en gestion de projets numériques et/ou en gestion de projets d’enseignement en ligne, en sciences de l’éducation ;
  • justifier d’une expérience significative en gestion de projets numériques, notamment dans les établissements d’enseignement et en contexte francophone ;
  • avoir de l’expérience en matière de montage de formations au numérique ;
  • posséder une expertise avancée en nouvelles technologies, en communication digitale et en numérique éducatif ;
  • maîtriser parfaitement les LMS et autres outils numériques dédiés à l’apprentissage en ligne ;
  • avoir de l’expérience en matière de réalisation des projets avec des partenaires francophones ; 
  • avoir de solides capacités rédactionnelles.
 Les dossiers de candidature devront contenir :

  • un descriptif détaillé de la méthodologie qui sera suivie ;
  • les modalités de la prestation et les outils employés ;
  • le calendrier de la mise en œuvre ;
  • le curriculum vitae des intervenant(e)s ;
  • une liste non exhaustive des prestations similaires réalisées en précisant les structures commanditaires.

Le cahier des charges, les dossiers de réponse technique et financière sont disponibles sur la page de l’OIF.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 15 mai 2025 à 23h59, heure de Paris à l’adresse suivante : deaf@francophonie.org

Contact en Nouvelle-Calédonie : Virginie Thomas Garrel, service de la coopération régionale et des relations extérieures (SCRRE) : virginie.garrel@gouv.nc.

Vigilance orange fortes pluies et orages

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

La sécurité civile vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le communiqué concernant la VIGILANCE ORANGE fortes pluies orages, qui est valable à compter de ce jour, sur les communes de Boulouparis, Canala, La Foa, Thio et Kouaoua.

 

La sécurité civile appelle la population à se tenir informer de l’évolution de la situation en se connectant sur la page Facebook de la sécurité civile, les sites de la sécurité civile securite-civile.gouv.nc et de Meteo-France Nouvelle-Calédonie www.meteo.nc ou en écoutant les informations diffusées par les différents médias.

 

Conférence de presse valorisation de la scorie calédonienne

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction et de l’innovation technologique, animera mardi 15 avril 2025 à 9 heures au gouvernement (Lys Rouge) une conférence de presse aux côtés de Charles Dubois, directeur technique, stratégie et excellence opérationnelle de la SLN et Yves Véran, responsable du projet de valorisation des scories au sein de la société.

 

Objet : valorisation de la scorie calédonienne et son agrément au référentiel de la construction en Nouvelle-Calédonie (RCNC).

Coopération sanitaire régionale : des partenariats concrets avec les pays voisins

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Adolphe Digoué, membre du gouvernement chargé de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, a organisé vendredi 11 avril, une visite du laboratoire de Nouvelle-Calédonie à Païta, en présence d’Annelise Young et de Mary Thurston, respectivement consules générales d’Australie et de Nouvelle-Zélande.  L’objectif était de présenter les installations du laboratoire officiel de Nouvelle-Calédonie (LNC) et d’évoquer multiples coopérations régionales en cours dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la protection zoo et phytosanitaire.

Parmi les nombreux sujets d’échanges avec nos voisins australiens et néozélandais, la coopération sanitaire est l’un de ceux qu’il faut continuer à développer. Des partenariats existent déjà entre les services de la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR) de la Nouvelle-Calédonie et des organismes de ces deux pays et doivent pouvoir être renforcés.

« Ce sont deux grands voisins avec lesquels il nous faut maintenir des relations dans des domaines cruciaux tels que le commerce de nos produits. Pour cela, nous devons continuer d’échanger avec eux, bénéficier de leur expertise, mais aussi montrer que nous sommes à la hauteur des enjeux de biosécurité par exemple », a indiqué le membre du gouvernement Adolphe Digoué.

Une meilleure inclusion du SIVAP dans les initiatives régionales

Leur insularité, leur emplacement géographique et leurs statuts sanitaires de qualité font de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande des sources d’inspiration pour la Nouvelle-Calédonie et notamment pour le service d’inspection vétérinaire, alimentaire et phytosanitaire (SIVAP) de la DAVAR.

Depuis 1949, la Nouvelle-Calédonie est membre à part entière de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). C’est notamment au travers de cette organisation qu’elle peut, aux côtés de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, participer à la définition de stratégies régionales.

À l’instar de la santé animale, la DAVAR entend développer les collaborations régionales sur les thématiques de la protection des végétaux et de la biosécurité aux frontières. Ce type de coopération doit permettre aux agents du SIVAP de partager leurs expériences avec leurs homologues de la région et ainsi participer à la préservation des statuts zoo et phytosanitaires des îles du Pacifique.

PaNDaS : un projet qui fait rayonner la Nouvelle-Calédonie dans la région

Depuis 2018, la Nouvelle-Calédonie est dotée d’un laboratoire de pointe répondant aux missions de la DAVAR dans les domaines de la santé publique, de la sécurité alimentaire et de la protection zoo et phytosanitaire. Le laboratoire est également ouvert aux autres collectivités et professionnels de l’agroalimentaire et du secteur vétérinaire.

Le LNC exerce des activités d’analyses, de diagnostic et d’expertise dans le domaine de la santé animale et végétale, ainsi que de l’agroalimentaire. Il réunit une trentaine d’agents scientifiques et techniques spécialisés en biologie, pathologie et nutrition animale, en microbiologie, chimie et contaminants alimentaires. La structure dispose de plus de 800 appareils et petits matériels parmi lesquels des équipements de haute technologie tels que la spectrométrie de masse, la chromatographie ou la PCR (Polymerase Chain Reaction). Un niveau d’équipement et d’expertise qui, en dehors de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, n’est disponible nulle part ailleurs dans la région Pacifique.

Pour cette raison, depuis 2024, le LNC participe au projet PaNDaS (Pacific Networked Diagnostics and Support) en tant que laboratoire prestataire de diagnostic vétérinaire pour les pays de la sous-région. Dans ce cadre, il a récemment traité près de 1 400 sérums pour sept pathologies différentes (animaux de type bovins, ovins, caprins et porcins), à l’occasion d’une surveillance sérologique au Vanuatu. Actuellement, 2 300 sérologies sont en cours d’analyse pour 30 pathologies (soit environ 700 animaux de type bovins, ovins, caprins, porcins, équins et oiseaux) dans le cadre d’une surveillance sérologique pour les îles Cook, Tonga, Samoa et Niue.

 

Par ailleurs, le LNC collabore régulièrement avec des laboratoires australiens et néozélandais pour le développement et la mise à jour des techniques diagnostiques. En effet, face à l’émergence de pathologies touchant des filières animales très diverses et à l’évolution rapide des technologies, il est indispensable de pouvoir bénéficier des conseils et du soutien de laboratoires experts sur ces différentes maladies qui peuvent atteindre notre région.

Un audit pour évaluer l’impact des protections de marché sur l’économie calédonienne

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Une réunion d’information et d’échanges sur la mission d’audit des protections de marché lancé par le gouvernement s’est tenue ce 11 avril, à l’initiative de Christopher Gygès, membre chargé de l’économie. L’ensemble des acteurs concernés était invité à définir le cahier des charges de cette étude. Objectif : déterminer la pertinence et l’efficience des protections de marché appliquées en Nouvelle-Calédonie.

Dans le contexte de crise financière, économique et sociale que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis les évènements de mai 2024, le gouvernement a démontré la nécessité de réformer le modèle économique actuel.

À cet effet, une mission d’audit sur les mesures de régulation de marché sera lancée  dès la semaine prochaine. Elle s’inscrit dans une démarche d’évolution de notre système économique, dans le but de le rendre plus efficient et compétitif.

« C’est un audit qui est extrêmement important parce qu’il permet d’apporter de la transparence sur les protections de marché, a souligné Christopher Gygès. Tous les acteurs sont représentés aujourd’hui : la grande distribution, les importateurs, le syndicat des commerçants, les syndicats de salariés, les industries locales, les chambres consulaires, les associations de consommateurs ».

Cette démarche de concertation a pour objectif d’établir un cahier des charges partagé par l’ensemble des acteurs et de recueillir une adhésion la plus large possible à cet audit.

Financée par l’État via l’AFD et menée par un prestataire indépendant, cette étude vise à déterminer précisément les impacts des protections de marché sur l’économie calédonienne.

 

Définition des mesures de régulation de marché

Les mesures de régulation de marché sont des mesures règlementaires permettant à des produits fabriqués ou transformés localement de se trouver protégés de la concurrence des produits importés.

Ces mesures prennent la forme de :

  • restrictions quantitatives à l’importation (suspension toutes origines provenances – STOP – et quotas) ;
  • taxes de régulation de marché (TRM) sur les produits importés concurrents des produits fabriqués ou transformés localement.

Aujourd’hui, la direction des Affaires économiques (DAE) compte 388 marchandises concernées par une mesure de régulation de marché. Environ 80 % de ces marchandises sont frappées de mesures quantitatives (STOP et quotas) et 20 % de mesures tarifaires.

Objectifs de l’audit

L’audit vise à évaluer le dispositif actuel de régulation de marché, ainsi que ses effets sur l’économie, les échanges avec les pays partenaires, la concurrence, les finances publiques et les consommateurs.

« Le gouvernement maintient bien sûr son soutien à l’industrie locale, mais il faut que la Nouvelle-Calédonie soit en capacité de s’ouvrir et de ne pas pénaliser le consommateur sur un certain nombre de produits, a précisé le membre du gouvernement. D’autres leviers que les régulations de marché existent pour soutenir l’industrie locale, comme le soutien à l’énergie ou aux charges sociales, a-t-il ajouté.

L’audit doit permettre de mesurer l’efficacité et l’efficience des mesures en place d’un point de vue global, afin d’évaluer les coûts et les gains du système pour l’économie calédonienne sur une longue période. Cela permettra d’estimer s’il atteint les objectifs fixés en termes de production, d’emploi ou de nombre d’opérateurs sur l’ensemble du territoire.

Mais au-delà d’une évaluation du système en place, « la démarche de cette étude s’inscrit également dans le soutien au pouvoir d’achat des Calédoniens et à l’emploi », a affirmé le membre du gouvernement.

La mission s’étendra sur une durée de cinq mois et permettra d’émettre des recommandations d’ici la fin de l’année 2025.

L’impact de ces recommandations devra ensuite être évalué sur la production, les prix, la consommation des ménages, l’investissement, les importations, les exportations, la consommation des administrations publiques et le chômage.

 

Historique de la réglementation sur les mesures de régulation de marché

Les premières mesures de régulation de marché ont été créées dans les années 80 afin de favoriser l’émergence de quelques projets industriels et de diversifier l’économie calédonienne. Adoptées sans cadre législatif, ce n’est qu’en 2006 que le Congrès de la Nouvelle-Calédonie encadre pour la première fois ces mesures par voie de délibération. Le texte vise alors à faciliter l’écoulement des produits fabriqués en Nouvelle-Calédonie en restreignant l’importation de produits concurrents.

Le dispositif actuel de mesures de régulation de marché est encadré par la loi du pays adoptée le 6 février 2019 par le Congrès. Elle instaure plusieurs dispositions parmi lesquelles :

  • l’instauration d’engagements en contrepartie de l’attribution de mesures de régulation de marché ;
  • l’instauration de sanctions administratives ;
  • l’instauration d’une durée maximale de dix ans pour toute demande de renouvellement ou initiale d’une mesure de régulation de marché ;
  • le remplacement de la Taxe conjoncturelle de protection de la production locale (TCPPL) par la Taxe de régulation de marché (TRM) ;
  • l’instruction et la veille de ce dispositif par la DAE, entraînant la suppression du comité de commerce extérieur (COMEX) ;
  • l’intégration d’une consultation pour avis de l’Autorité de la Concurrence de la Nouvelle-Calédonie lors d’une demande initiale (de création) de mesure de régulation de marché ;

l’intégration de dispositions particulières pour la production et l’importation des fruits et légumes.

Echanges avec les acteurs sur la mission d’audit des protections de marché

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’économie, animera demain, vendredi 11 avril à 10 h 30 au gouvernement (Lys rouge), une réunion d’information et d’échanges sur la mission d’audit des protections de marché, avec les acteurs concernés.

 

Cet audit, financé par l’État via l’Agence française de développement (AFD), vise à déterminer la pertinence et l’efficience des protections de marché appliquées en Nouvelle-Calédonie, sur le plan économique et social.

Déploiement du guichet de la reconstruction : une synergie de tous les acteurs pour faciliter la résilience des entreprises

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Lundi 7 avril, une nouvelle étape en faveur du déploiement d’un guichet de la reconstruction a été franchie avec la mise à disposition gracieuse par l’OPT-NC du numéro vert (le 05 00 50). Ce numéro va permettre aux chefs d’entreprises de joindre gratuitement le conseiller dédié à l’animation du guichet de la reconstruction.

Appel à projets « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre les désordres de l’information »

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance, à l’occasion de la Journée internationale de la vérification des faits le 2 avril 2025, un nouvel appel à projets intitulé « Jumelage entre initiatives francophones de lutte contre les désordres de l’information ». Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 31 mai 2025.

Les objectifs généraux de l’appel à projets sont :

  • de favoriser la coopération entre initiatives francophones de lutte contre les désordres de l’information issue des États et gouvernements membres, associés ou observateurs de la francophonie ;
  • de contribuer à l’appropriation des pratiques de lutte contre les désordres informationnels par le plus grand nombre (notamment les publics vulnérables que sont les femmes et les jeunes).

Les publics ciblés

Les publics ciblés sont les médias, les journalistes, les organisations non gouvernementales, les centres de recherches, les universités, les institutions ou structures éducatives et tout autre acteur justifiant d’une expertise et d’actions pertinentes dans le domaine de la lutte contre les désordres de l’information.

Les domaines visés sont les compétences en matière :

  • de vérification des faits et de techniques journalistiques au regard des standards développés dans le domaine ;
  • d’éducation aux médias et à l’information ;
  • de recherche sur les désordres de l’information ;
  • d’organisation et de méthodologie de travail au regard des standards existants.

Les projets de jumelages retenus bénéficieront d’un financement d’un montant compris entre 25 000 et 50 000 euros.

L’OIF prévoit le financement de 10 à 15 projets de jumelage.

Critères d’éligibilité

Pour être éligible, un projet de jumelage devra remplir les conditions suivantes :

  • comprendre une dimension transnationale ;
  • avoir une durée de mise en œuvre entre 6 et 12 mois ;
  • prévoir des activités dans au moins deux domaines de compétences ;
  • répondre à des besoins identifiés et démontrer la pertinence et l’effectivité des compétences mobilisées et partagées (expertise, expérience, bonnes pratiques) ;
  • fournir un budget détaillé de la mise en œuvre du projet.

Les activités éligibles sont les suivantes :

  • séminaires d’échanges de bonnes pratiques ;
  • ateliers de formation ;
  • mise à disposition d’expertise ;
  • accompagnement et mentorat ;
  • développement, partage et appropriation d’outils techniques ou informatiques ;
  • collaborations techniques et journalistiques ;
  • actions de sensibilisation et de vulgarisation ;
  • publication de rapports d’analyse ou de recherche ;
  • toute autre activité dont la pertinence est motivée.

Lancement d’un fonds de soutien en faveur des associations environnementales

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Jérémie Katidjo Monnier, membre du gouvernement chargé de la transition écologique et du changement climatique, a annoncé le lancement du Fonds de soutien de la Nouvelle-Calédonie aux associations œuvrant pour la biodiversité. D’un montant de 200 millions de francs sur deux ans, ce nouveau dispositif vise à accompagner les associations  environnementales dans la sauvegarde de leurs emplois et le maintien de leurs activités pour la préservation des écosystèmes calédoniens.

Les évènements de mai 2024 ont lourdement affecté les associations du secteur environnemental calédonien. Outre les dégâts matériels que certaines ont subis, ces structures n’ont pas bénéficié des dispositifs de soutien financier aux entreprises. Elles ont ensuite souffert de la baisse des subventions qu’elles recevaient en temps normal. En conséquence, de nombreux projets ont été annulés, suspendus ou reportés, fragilisant davantage le tissu associatif.

Aujourd’hui, la survie de plusieurs structures est menacée et nécessite un soutien rapide des pouvoirs publics.

Un fonds pour assurer la pérennité des missions des associations environnementales

Le tissu associatif joue un rôle crucial, à la fois écologique et socio-économique, dans la préservation des espaces naturels terrestres et marins de la Nouvelle-Calédonie. En effet, de nombreuses associations calédoniennes de protection de la nature remplissent de véritables missions d’intérêt général, allant de la régénération de nos forêts à la protection de nos récifs, en passant par la sensibilisation des plus et moins jeunes à la protection de notre environnement. Elles assurent en outre de nombreux emplois directs et indirects, en travaillant en collaboration avec des bureaux d’études, en se fournissant auprès d’entreprises locales.

Conscient de ces enjeux et après plusieurs mois de dialogue et de concertation avec les associations, le gouvernement a souhaité apporter une réponse à la hauteur des défis rencontrés, pour sauvegarder les emplois, maintenir l’expertise en Nouvelle-Calédonie, et préserver le tissu associatif indispensable à la cohésion sociale.

Il a ainsi mis en place un fonds exceptionnel de 200 millions de francs confié à l’Agence Néo-Calédonienne de la biodiversité (ANCB) et destiné à financer des projets retenus dans le cadre d’un appel à projets.

« Il était essentiel pour nous au gouvernement, de mettre en place un fonds géré de manière collégiale au sein de l’ANCB, pour que le monde associatif dans son ensemble, puisse être aidé en ce qui concerne les sujets environnementaux », a expliqué Jérémie Katidjo Monnier. « Ce fonds a été créé sur mesure pour répondre aux besoins de ces associations », a-t-il ajouté.

 

Thibaut Bizien, co-président du collectif des associations de Nouvelle-Calédonie, a salué cette initiative et espère que « d’autres dispositifs de ce type pourront émerger pour des associations qui œuvrent dans d’autres secteurs parce que c’est absolument essentiel pour le tissu associatif ».

L’appel à projets

Publié sur le site de l’ANCB, cet appel à projets destiné aux associations a pour objectifs :

  • de maintenir leurs activités essentielles de préservation et de restauration des écosystèmes, des habitats et des espèces ;
  • de relancer des projets suspendus ou annulés en raison des difficultés financières ;
  • de développer de nouvelles initiatives répondant aux enjeux environnementaux prioritaires en Nouvelle-Calédonie.

Thématiques ciblées

Les projets proposés doivent répondre aux objectifs de réduction des pressions sur la biodiversité identifiées par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) : le changement d’usage des sols, la surexploitation des ressources et le trafic illégal, le changement climatique, les pollutions (terre, air, mer), les espèces exotiques envahissantes.

Les projets doivent notamment contribuer à :

  • Protéger et restaurer des écosystèmes, notamment face à la pression du feu ;
  • Favoriser la résilience des écosystèmes face aux pressions anthropiques et aux changements climatiques ;
  • Mettre en œuvre des solutions fondées sur la nature, telles que la restauration écologique, la reforestation ou la réhabilitation de zones humides ;
  • Mobiliser les parties prenantes ;
  • Promouvoir la sensibilisation, l’éducation et la formation autour des enjeux de biodiversité ;
  • Encourager l’engagement citoyen à travers des initiatives locales, collaboratives et participatives ;
  • Engager des changements structurels permettant à contribuer à inverser la trajectoire d’effondrement de la biodiversité en suscitant des transformations profondes dans les pratiques et comportements.

Montant des subventions

L’appel à projets prévoit :

  • un financement compris entre 200 000 et 10 millions de francs par projet, sauf exceptions justifiées par leur envergure ou leur impact stratégique.
  • que les projets bénéficiant d’un co-financement seront valorisés, mais l’aide pourra couvrir jusqu’à 100 % des besoins financiers, en fonction des critères d’évaluation et des priorités définies.

Anne-Sophie Carnuccini, directrice de l’Agence néo-calédonienne pour la biodiversité  (ANCB) à qui a été confiée la gestion de ce fonds, a précisé que l’agence « proposera également un accompagnement pour aider les  associations à monter leur dossier de candidature, mais aussi durant la mise en œuvre des projets pour faire des points d’étape et valoriser leurs actions ».

« Nous prendrons en compte toutes les dépenses des associations, tant que le projet est cohérent et répond aux objectifs de l’appel à projets », a-t-elle assuré.

Informations pratiques de l’appel à projets – Dépôt et instruction des dossiers

Le dépôt des candidatures est ouvert au fil de l’eau du 17 mars au 26 octobre 2025.

Plusieurs relèves des candidatures déposées auront lieu pour analyse des dossiers : le 14 avril 2025, le 11 mai 2025, le 22 juin 2025, le 3 août 2025, le 26 octobre 2025.

Tous les détails sont disponibles sur le site de l’ANCB.

Les dossiers complets doivent être déposés exclusivement par mail à l’adresse suivante : contact.fondsbiodiv@ancb.nc

Quatre appels à candidatures pour des résidences d’artistes en Nouvelle-Zélande

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Avis aux artistes calédoniens évoluant dans les domaines de la littérature, des arts visuels, des technologies créatives et des industries du cinéma ! Quatre programmes de résidences artistiques sont ouverts pour 2026 par la Villa Antipode, un réseau de résidences d’artistes basé en Nouvelle-Zélande et destiné à favoriser la coopération culturelle entre la France et la Nouvelle-Zélande.

 

Villa Antipode a été créé en 2024 par l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande, grâce à l’aide de l’Institut Français à travers le programme « La Fabrique des résidences » et le soutien de l’Alliance Française de Palmerston North.

 

Les résidences

  • Randell Cottage : résidence d’écrivains qui accueille, durant une période maximale de 5 mois, des auteurs et autrices de nationalité française qui ont déjà publié deux ouvrages et qui disposent d’une bonne maitrise de l’anglais.

Période de la résidence : premier semestre 2026.

Informations et formulaire de candidature : https://www.villa-antipode.org/randell-cottage

  • Te Whare Hēra : résidence  pour les arts visuels basée à Wellington. Fruit d’une collaboration avec l’école d’art de l’université Massey, la résidence permet d’accueillir des artistes visuels durant 3 à 5 mois dans des conditions privilégiées.  

Période de la résidence : premier semestre 2026. 
Informations et formulaire de candidature : https://www.villa-antipode.org/te-whare-hera

  • Te Ataata : résidence dédiée aux technologies créatives qui invite un chercheur français, spécialiste des nouvelles technologies, pour une résidence de 6 à 8 semaines, au sein d’Auckland University of Technology (AUT), où le design est reconnu comme une discipline centrale à l’avancement de l’apprentissage et de la recherche transdisciplinaire.

Période de résidence entre mi-juillet et début septembre 2026.

Informations et formulaire de candidature : https://www.villa-antipode.org/te-ataata

  • Cinematic Arts Miramar – CAM : résidence d’environ 5 semaines qui accueille des artistes et designers spécialisés dans les industries du cinéma et du jeu vidéo. Le lauréat aura l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec l’Université Victoria de Wellington/Te Herenga Waka – Miramar Creative Centre.

Période de résidence : fin d’année 2026.

Informations et formulaire de candidature : https://www.villa-antipode.org/cam