Présentation projet Campus N

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’économie et du numérique, présentera jeudi 20 novembre à 9h30 à la Station N, le projet Campus N, en présence des membres du consortium du Campus N.

S’inscrivant dans le programme France 2030, il a pour ambition de développer massivement et de coordonner la formation au numérique pour augmenter le nombre de professionnels qualifiés en Nouvelle-Calédonie.

Opération “croquettes solidaires”

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée notamment du bien-être animal remettra ce mercredi 19 novembre à 14 heures à Cheval Distribution Belle-Vie, des sacs de croquettes à des associations œuvrant pour le bien-être animal, dans le cadre de l’opération « Croquettes solidaires ».

Lancement du volet formation professionnelle de France 2030

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Le troisième volet du programme France 2030 territorialisé dédié à la formation professionnelle a été lancé ce 18 novembre à la Station N, en présence du membre du gouvernement Petelo Sao, chargé de l’innovation technologique, d’Arnaud Lauzier, secrétaire général adjoint du haut-commissariat de la République et de Vincent Boursier, directeur territorial de la Banque des Territoires, devant l’écosystème du secteur.

Le programme France 2030 Nouvelle-Calédonie est le fruit d’un partenariat entre le haut-commissariat de la République, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la Caisse des Dépôts dans le cadre du volet régionalisé du plan d’investissement national France 2030.

Ce troisième volet intégré à ce programme ouvert depuis mars 2025, est consacré à la  formation professionnelle  et vise à soutenir des projets innovants destinés à adapter les compétences du territoire aux métiers d’avenir.

« Nous sommes très heureux de soutenir l’innovation, un secteur en pleine ébullition. Ce programme s’inscrit dans la continuité de la stratégie territoriale de l’innovation de la Nouvelle-Calédonie (STINC) et des politiques publiques en matière de formation, d’insertion et d’orientation professionnelle », a expliqué le membre du gouvernement.

La Caisse des Dépôts agit en tant qu’opérateur du dispositif, pour le compte de l’État et de la Nouvelle-Calédonie, en assurant l’instruction, la gestion et le suivi des projets sélectionnés.

À travers un appel à projets, ce dispositif vise à :

  • soutenir la création ou l’évolution d’offres de formation répondant directement aux besoins exprimés par les entreprises et filières calédoniennes ;
  • favoriser la co-construction de projets entre organismes de formation, entreprises et opérateurs de compétences ;
  • encourager l’émergence d’outils, de méthodes et d’accompagnements innovants en matière de formation ;
  • contribuer à la sécurisation des parcours professionnels et à la montée en compétences des actifs du territoire.

Modalités de l’appel à projets

Les projets peuvent porter sur l’ingénierie de formation et la conception de nouvelles offres d’accompagnement, la mise en place de formations de formateurs ou d’outils pédagogiques innovants (numériques, immersifs, collaboratifs, etc.), le développement de plateformes mutualisées ou de dispositifs favorisant la mobilité professionnelle ; les actions d’accompagnement RH des petites entreprises pour anticiper les mutations de leurs besoins en compétences. 

Les projets doivent être portés par des consortiums associant au minimum un organisme de formation et une ou plusieurs entreprises.

L’appel à projet est ouvert jusqu’au 31 décembre 2026 (où jusqu’à épuisement du fonds). Il est publié sur le site www.demarche-simplifiees.fr

Doté d’un budget total de 45,6 millions de francs, le volet Projets de formation professionnelle du programme France 2030 Nouvelle-Calédonie est financé à parité par l’État et la Nouvelle-Calédonie.

Les projets doivent présenter une assiette de dépenses supérieure à 23 866 348 francs pacifique (200 000 €). L’État et la Nouvelle-Calédonie, au travers de l’action, interviennent en co-financeur des projets sélectionnés.

Mission de l’AFPA : accompagner la création d’un village des solutions calédonien

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

À l’initiative de Samuel Hnepeune, membre du gouvernement chargé de la formation professionnelle, une délégation de l’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), était en mission en Nouvelle-Calédonie du 3 au 14 novembre, dans le cadre du projet de création d’un « village des solutions calédonien ». Une restitution à chaud de leurs rencontres avec les acteurs de la formation professionnelle s’est déroulée le 14 novembre à l’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC).

Composée d’Aurélien Gaucherand, directeur du village des solutions et innovations territoriales et d’Alex Lenoir, directeur de projet en charge des missions d’appui aux politiques de l’État en outre-mer et au développement des réseaux européens de coopération, la mission de l’AFPA s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux : la création d’un village des solutions, inspiré de ceux déployés en métropole.

 

Ce dispositif fait partie intégrante d’une une vision d’ensemble, celle de la « presqu’île des savoirs », reliant Nouville à Nouméa et articulée avec d’autres secteurs stratégiques dont il assure la responsabilité, comme le port et la recherche. Ce projet vise à réunir un écosystème d’opérateurs de formation et de structures d’accompagnement, afin de proposer des espaces dédiés à l’insertion et à la reconversion professionnelle pour tous les publics.

S’adapter face à un secteur en pleine mutation

À l’instar de nombreux secteurs, la formation professionnelle en Nouvelle-Calédonie traverse une profonde mutation, en raison d’abord de la conjoncture actuelle, mais aussi de transformations structurelles de l’économie calédonienne.

Outre la baisse drastique de ses moyens financiers – le budget, autrefois supérieur à 1,6 milliard de francs, a chuté, pour s’établir à 600 millions en 2025 – on constate également un recul des secteurs historiques comme la mine ou la construction et la montée en puissance des services, du numérique, de la maintenance ou encore de l’économie bleue.

Dans ce contexte, le secteur de la formation professionnelle doit relever de nombreux défis et s’adapter aux mutations en cours afin de garantir à chacun un accès durable à l’emploi. Cela implique de renforcer la formation tout au long de la vie, de stimuler l’innovation et de favoriser une meilleure coordination entre les acteurs, pour soutenir le développement continu des compétences.

Selon les données du vice-rectorat, entre 600 et 800 jeunes quittent chaque année le système scolaire sans qualification. Plus préoccupant encore, le décrochage survient désormais dès le début de l’adolescence, autour de 13 ans. Ce vivier croissant de jeunes en rupture doit impérativement être accompagné pour éviter une marginalisation durable et leur offrir de véritables perspectives d’avenir.

 

À cette problématique s’ajoute une autre réalité : la crise de 2024 a profondément fragilisé le marché de l’emploi et accentué les besoins de reconversion professionnelle. De nombreux actifs issus de secteurs en difficulté doivent désormais se réorienter vers de nouvelles filières, ce qui renforce l’urgence de repenser l’écosystème de la formation afin de répondre simultanément aux besoins des jeunes décrocheurs et des adultes en quête de nouvelles compétences.

Un village des solutions calédonien

Face à ces enjeux, la Nouvelle-Calédonie, sous l’impulsion de Samuel Hnepeune, porte un projet ambitieux : la création d’un « village des solutions calédonien » dont l’implantation reste à définir, avec Nouville envisagé parmi les possibilités. Ce dispositif s’inscrit dans une vision d’ensemble, celle de la « presqu’île des savoirs », reliant Nouville à Nouméa et articulée avec d’autres secteurs stratégiques dont il assure la responsabilité, comme le port et la recherche.

L’objectif est de concevoir un village des solutions propre à la Nouvelle-Calédonie, en cohérence avec ses spécificités culturelles, sociales et institutionnelles. Chaque territoire développe son propre modèle en fonction de ses réalités, de ses besoins et de ses acteurs, avec un socle commun qui s’articule autour des cinq piliers suivants : transport, logement, santé, parentalité et inclusion numérique, qui représentent les principaux obstacles identifiés dans les parcours de formation.

 

Pour Samuel Hnepeune, il est nécessaire de repenser l’approche : « Aujourd’hui, on se retrouve avec beaucoup d’organismes de formation. Les entreprises ont des attentes, tout comme la jeunesse, mais on constate qu’elles ne coïncident pas. L’idée est donc d’imaginer un nouveau modèle qui permette de mieux connecter les attentes de chacun. On envisage ainsi de changer de méthode en réfléchissant plutôt par bassin régional et en évaluant les véritables besoins économiques, sociaux et culturels de chaque bassin. »

C’est dans ce cadre que s’inscrit la mission de l’AFPA en Nouvelle-Calédonie, sollicitée pour son expertise en structuration de dispositifs.

La mission de l’AFPA : sonder les parties prenantes

Les enjeux de la mission sont multiples :

  • mobiliser les acteurs du territoire autour d’une dynamique de coopération ;
  • identifier les besoins, les attentes et les leviers d’action des parties prenantes ;
  • valoriser les initiatives locales existantes
  • proposer une méthode commune de travail, permettant de structurer les échanges, de faciliter la coordination et de poser les bases d’une gouvernance partagée.

 

Durant deux semaines, les deux experts nationaux de la formation professionnelle ont ainsi rencontré les différents acteurs impliqués dans ce projet innovant : les chambres consulaires, les associations, les organismes de formation, les entreprises, les partenaires sociaux et les jeunes.  Cette phase de diagnostic était essentielle afin d’identifier les besoins spécifiques  à la Nouvelle-Calédonie, les initiatives déjà existantes et de proposer des solutions appropriées pour déterminer les axes de travail prioritaires dans l’élaboration d’une feuille de route.

« On doit réinventer l’écosystème formation professionnelle avec une prise en compte de l’ensemble des sensibilités de ce pays. La première restitution à chaud de cette mission sera enrichie des échanges avec l’ensemble des parties prenantes », a déclaré le membre du gouvernement.

Devant les acteurs impliqués dans ce projet, Aurélien Gaucherand a ainsi présenté les premiers constats issus de leurs échanges. On observe notamment une forte volonté de  collaboration entre les acteurs du territoire ou encore des initiatives locales pertinentes mais parfois peu connectées entre elles.

 

D’autre part, des freins à la coopération liés à des enjeux de gouvernance, de lisibilité des dispositifs et de coordination ont pu être identifiés, à l’instar du besoin de structurer un cadre commun pour favoriser les synergies et renforcer l’impact des actions existantes.

Des échanges constructifs entre les parties prenantes ont ensuite suivi la présentation.

Ces éléments permettront d’élaborer une feuille de route spécifique, en cohérence avec les ambitions d’un village calédonien. Un rapport de mission détaillé sera également remis avant fin décembre 2025, afin de formaliser les constats, les enseignements et les recommandations.

 

Les villages des solutions

Les villages des solutions sont des concepts de développement territorial innovants, développés par l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) depuis 2020. Ils  regroupent en un même lieu un ensemble de services destinés à simplifier les parcours des publics en transition professionnelle (acteurs du champ de l’insertion, de la formation et de l’emploi, entreprises, collectivités, associations, …).

Chaque centre offre des solutions adaptées aux besoins de son territoire et de ses publics, bien qu’un socle soit commun à tous les villages des solutions :

  • l’inclusion numérique
  • la mobilité
  • la parentalité
  • la santé
  • le logement

Ces écosystèmes, ancrés dans leur territoire, proposent ainsi des solutions concrètes pour lever les principaux freins à l’insertion ou à la reconversion professionnelle.

Séminaire de la maîtrise d’ouvrage : un événement clé pour la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Sous l’impulsion de Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction, de l’habitat, de l’urbanisme et de l’innovation technologique, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, via sa direction des Achats, du patrimoine et des moyens (DAPM), réunit la maîtrise d’ouvrage du territoire pour une journée de travail stratégique dédiée à la relance et à la reconstruction. Ce séminaire se tiendra mercredi 19 novembre au centre culturel Tjibaou.

Co-construire la relance

À la suite de la situation exceptionnelle qu’a connue le territoire en 2024, le secteur de la construction et de la commande publique fait face à des défis inédits. La nécessité d’une reconstruction rapide doit ainsi s’allier à une transformation profonde des méthodes de travail.

Ce séminaire n’est pas une simple conférence, mais une journée de travail collaboratif. « Nous misons pour ce séminaire sur l’interactivité. Les participants auront la possibilité, grâce à des QR codes de poser leurs questions en direct, de participer aux débats. Il est important pour eux que nous recueillons leurs ressentis, leur envies et trouver les solutions pour les concrétiser », a précisé Petelo Sao

L’objectif est double : informer les acteurs sur les nouveaux cadres (réglementaires, techniques, financiers) et co-construire les feuilles de route pour les années à venir (2026-2028). « Nous voulons, au travers de cette feuille de route, faire de la commande publique un véritable outil de relance de l’économie calédonienne », a indiqué le membre du gouvernement.

L’enjeu est de transformer les contraintes actuelles en un levier de modernisation pour bâtir un avenir plus agile, plus durable et plus résilient.

Les grands enjeux du séminaire

La journée s’articulera autour de quatre piliers stratégiques, portés par des experts :

  1. AGILITÉ (commande publique) : analyse des mesures provisoires de la délibération 424 sur la réglementation des marchés publics pour collaborer collectivement à la définition de la commande publique de demain. Cette délibération, adoptée en 2020, visaient à rendre plus efficace, à simplifier et à faciliter l’accès à la commande publique, en particulier aux petites et moyennes entreprises. La délibération 424 a été modifiée temporairement en raison du récent contexte, afin d’adapter les règles de passation et d’exécution des contrats et marchés publics. L’objectif est de faciliter la reconstruction des ouvrages publics impactés et de faire de la commande publique un levier pour la relance économique. «  Les échanges permettront de voir si ces mesures ont porté leurs fruits et si l’on doit continuer à simplifier les procédures administratives », a ajouté Petelo Sao.

 

  1. QUALITÉ (normes et innovation) : renforcement de la qualité des constructions via les normes, les agréments de matériaux et les dispositifs d’appui à l’innovation, et notamment le fonds pour l’amélioration et le développement de la qualité de la construction en Nouvelle-Calédonie (fonds AQC). Créé en janvier 2024, ce fonds a pour vocation de co-financer des actions ou des projets qui répondent aux enjeux d’innovation et de construction durable.

 

  1. PILOTAGE (plan de reconstruction) : alignement des stratégies de reconstruction, renforcement de la coordination territoriale et définition de la nécessité d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI) inter-collectivités.

 

  1. MODERNISATION (modélisation des informations du bâtiment – BIM – et jumeau numérique): promotion d’une stratégie gouvernementale avec des outils d’aide à la décision innovants :

 

  • BIM (building information modeling) : méthode de travail collaborative qui repose sur une maquette numérique 3D enrichie de données techniques. Elle permet aux différents acteurs d’un projet (architectes, ingénieurs, entreprises, maîtres d’ouvrage…) de concevoir, de construire et de gérer un bâtiment de manière plus efficace, en partageant une même source d’informations fiable et actualisée.
  • Jumeau numérique : reproduction virtuelle fidèle d’un bâtiment, d’un équipement ou d’un territoire. Il permet de visualiser, de simuler et d’analyser en temps réel le fonctionnement d’un ouvrage à partir des données recueillies sur le terrain. Cet outil facilite la gestion, la maintenance et la prise de décision tout au long du cycle de vie du projet.

Séminaire maitrise d’ouvrage

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

À la suite de la présentation ce matin par Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction, de l’habitat, de l’urbanisme et de l’innovation technologique, ci-joint le dossier de presse.

Le séminaire se déroulera le mercredi 19 novembre au centre culturel Tjibaou 

Des projets Tech 100 % féminins récompensés

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé du numérique, a dévoilé jeudi 6 novembre, les lauréates de l’édition 2025 de l’appel à projets « Women in Tech », intitulé « La Tech est aussi une affaire de femmes ! », en marge de la clôture du Noumea Women’s forum. L’occasion également d’annoncer l’appel à manifestation d’intérêts (AMI) lancé le 27 octobre dernier pour détecter les prochaines entreprises calédoniennes du pavillon de la Nouvelle-Calédonie au salon VivaTech 2026.

À travers cette nouvelle édition de l’appel à projets Tech For Good By New Caledonia®, intitulée « Women in Tech : la Tech est aussi une affaire de femmes ! », le gouvernement a souhaité renouveler son engagement en faveur de la mixité et de la valorisation des femmes dans la Tech et le numérique.

« Les moyens dont la Nouvelle-Calédonie dispose, on souhaite les mettre dans la relance et la diversification économique et la valorisation de l’entrepreneuriat », a ainsi commenté Christopher Gygès.

Ce concours de projets innovants 100 % féminin, créé en 2022 a pour ambitions  d’encourager l’entrepreneuriat féminin dans la Tech et le numérique, mais aussi d’accompagner l’innovation au service de la transition numérique, du bien commun et de l’attractivité économique. Il vise également à accroître la visibilité des entrepreneuses locales en faisant émerger des success stories exportables, en phase avec les enjeux du territoire.

Les lauréates 2025

Lancée le 3 octobre dernier, l’édition 2025 a remporté un vif succès avec pas moins de 19 dossiers reçus. Cinq projets ont particulièrement retenu l’attention du jury, parmi lesquels deux ont su tirer leur épingle du jeu.

  • GLOWZIE – Claire Nebot (Pacific Xecutive Solution) 

Il s’agit d’une application mobile d’assistance beauté par intelligence artificielle (IA), gratuite et conçue pour les Calédoniennes et Calédoniens. Elle transforme un simple questionnaire en une routine de soins personnalisée, neutre et scientifiquement fondée, adaptée au climat tropical et aux produits disponibles localement.

  • SANTEO CONNECT EVERYWHERE – Solenne de Sainte Marie (SANTEO)

Cette plateforme numérique santé, sport et bien-être propose des vidéos, des webinaires et des programmes d’e-coaching personnalisés, créés par des professionnels de santé, accessibles partout, à domicile, en entreprise ou à distance. Les utilisateurs peuvent réserver et payer en ligne leurs séances et accéder à un accompagnement humain et professionnel, où qu’ils se trouvent.  L’objectif est de rendre la santé et le bien-être accessibles à tous, en combinant expertise médicale et outils numériques.

Les trois autres projets finalistes

  • COLLEC’TIF – Sylvine Aupetit (Association COLLEC’TIF)

Ce projet propose de lutter contre les pollutions aux hydrocarbures via des boudins de cheveux capables d’adsorber cinq à huit fois leur poids en hydrocarbures, combinés à des champignons dégradant les polluants — une solution écologique, locale et circulaire.

  • HAPPY DAY’N – Stéphane Bouquillard (Happy Day)

Cette application permet de transformer une courte visite (escale, transit) en expérience mémorable qui incite les voyageurs à revenir plus longuement en séjour. Dotée d’un « organizer » dynamique digital personnalisé, elle est capable de fournir à la fois une expérience personnalisée aux voyageurs et des données stratégiques aux collectivités, aux offices de tourisme et aux acteurs économiques locaux, via une interface dédiée.

  • PACIFIK MARKET.NC – Christiane Waneissi (Pacifik Market)

Ce projet vise à déposer deux prototypes virtuels de robes Pacifikmarket.nc à l’INPI afin de protéger et valoriser leurs versions numériques destinées aux jeux vidéo. Inspirée des pratiques du luxe, cette initiative explore de nouvelles formes de création et de personnalisation virtuelle, tout en renforçant la visibilité et le rayonnement de Pacifikmarket.nc dans l’écosystème Tech océanien.

Récompenses

Les deux lauréates ont chacune reçu un trophée, un accompagnement financier de 500 000 francs et une visibilité sur les réseaux du gouvernement et de ses partenaires

Les trois autres finalistes bénéficient également d’une mise en avant sur les réseaux.

Un partenariat avec le géant chinois de la Tech

Le membre du gouvernement a annoncé une autre bonne nouvelle pour les cinq finalistes de l’édition 2025 de Women in Tech. « On a passé un partenariat avec Huawei, qui a un programme d’entrepreneuriat digital au féminin. Cette année une des cinq start-ups calédoniennes lauréates de l’appel à projets sera sélectionnée pour y participer, rencontrer des investisseurs et potentiellement aller chercher des marchés ».

Les pitchs auront lieu en décembre et les déplacements en janvier 2026.

 

VIVATECH 2026

Après trois participations remarquées, la délégation de la Nouvelle-Calédonie repart à la conquête du plus grand évènement mondial dédié à la Tech. Le gouvernement a lancé son appel à manifestation d’intérêts (AMI) pour détecter les prochaines entreprises calédoniennes du pavillon Nouvelle-Calédonie à VivaTech 2026.

Cet AMI s’adresse :

  • aux startups calédoniennes en phase d’amorçage ou d’accélération, avec un produit ou service Tech déjà opérationnel ;
  • aux entreprises calédoniennes (traditionnelles y compris) développant un projet innovant ou intrapreneurial.

Clôture des candidatures : 16 novembre à 23h59 (heure NC)

Les entreprises intéressées doivent compléter un formulaire via ce lien : https://lnkd.in/g6pd_auV

À noter ! Une session d’information est prévue le 13 Novembre 2025 à 17h30 à la Station N. Pour y participer, il faut s’inscrire ICI.

E Retrouvez toutes les actualités Vivatech 2026 sur les pages Facebook et Linkedin « New Caledonian Tech ».

De nouveaux services pour simplifier davantage les démarches administratives

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Destinés aux usagers, aux salariés, aux entreprises et aux professionnels, ces services s’inscrivent dans la volonté du gouvernement d’accentuer la simplification administrative et la modernisation de l’administration. Cette innovation marque aussi son engagement à contribuer activement à la reprise de l’activité économique et au soutien des entreprises.

La période de crise que traverse actuellement la Nouvelle-Calédonie entraîne une augmentation des demandes de renseignements des salariés et des entreprises sur l’application du droit du travail, et oblige à faciliter le transfert d’informations entre les services administratifs et donc à raccourcir le délai de traitement des demandes.

Dans ce contexte, le gouvernement a souhaité faciliter l’accès parfois compliqué au droit, par la mise à disposition d’un chatbot et simplifier les démarches administratives des entreprises et des professionnels par la dématérialisation des demandes d’autorisation, d’agrément et de déclaration sur le site démarches-simplifiées.gouv.nc.

Un chatbot en ligne sur le site de la DTEFP

Le gouvernement lance un chatbot mis à disposition de tous, entièrement gratuit et accessible en ligne sans inscription. Généré par l’intelligence artificielle, ce chatbot a été conçu en s’appuyant sur du contenu vérifié, issu notamment des dispositions des accords et conventions collectives et du code du travail. Il a vocation à répondre aux questions courantes que se posent les usagers (employeur, salarié, professionnel, syndicat, particulier…) afin de leur apporter un premier niveau de renseignement.

Démarches dématérialisées et services en ligne

Six nouveaux services de la direction du Travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DTEFP) sont disponibles en ligne sur le site demarches-simplifiees.gouv.nc. Parmi eux figurent notamment la possibilité d’effectuer des demandes de dérogations au repos dominical et à la durée hebdomadaire du travail.

Désormais, les entreprises et professionnels peuvent effectuer leurs démarches en ligne pour :

  1. Demander/renouveler un agrément de formateur « sauveteur secouriste du travail » (SST)
  2. Demander/renouveler une habilitation de coordonnateur SPS
  3. Demander une dérogation au repos dominical et/ ou à la durée hebdomadaire du travail
  4. Déclarer l’ouverture d’un chantier de travaux hyperbares
  5. Demander une dérogation- Plongée en scaphandre autonome
  6. Déclarer l’ouverture d’un chantier

Une ferme pilote au service de la réinsertion des jeunes

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Pendant une semaine, la ferme pédagogique de Kopeto à Pouembout, a accueilli une expérimentation éducative portée par la direction de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ) et par l’Association des communautés de bien-être social de Nouvelle-Calédonie (ACBSNC). Un projet qui vise à prévenir le décrochage scolaire, à favoriser l’insertion et la réinsertion de jeunes en difficulté à travers les métiers agro-pastoraux et à expérimenter de nouvelles approches éducatives pour la mise en œuvre des mesures judiciaires.

Une pédagogie ancrée dans le réel

Cette expérience a permis d’offrir à des jeunes placés sous main de justice et suivi par la DPJEJ une expérience concrète de travail et de réinsertion par les métiers de la terre.

Durant cinq jours, les participants ont découvert le travail du sol, l’élevage, la mécanique agricole ou encore la préservation de l’environnement. Autant d’activités concrètes qui leur ont permis de s’initier aux valeurs essentielles du monde rural : effort, rigueur et solidarité.

Une dynamique partenariale exemplaire

Ce stage est un exemple concret de collaboration entre acteurs institutionnels et monde agricole. À travers ce projet collaboratif, les jeunes ont pu reprendre confiance en eux et se sentir valorisés. Les intervenants ont eu l’occasion de transmettre leur savoir-faire dans un esprit de partage et de bienveillance.

Un bilan positif et porteur pour l’avenir

Réunis à Koné pour dresser le bilan, les partenaires du projet ont unanimement salué la réussite de cette première édition. Tous espèrent désormais voir cette expérimentation pérennisée et étendue à d’autres sites. Au-delà des apprentissages des métiers de la terre, cette semaine a surtout permis de mettre en avant des valeurs fortes : solidarité, respect et vivre ensemble.

Intensifier les lien avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Le président du gouvernement Alcide Ponga a fait le bilan de sa visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée du 26 au 29 octobre 2025. Une séquence qui s’inscrit dans une dynamique de réintégration pleine et entière de la Nouvelle-Calédonie au sein de son environnement mélanésien.

Une étape décisive dans la réintégration régionale de la Nouvelle‑Calédonie

Après les Îles Salomon en septembre, cette mission en Papouasie-Nouvelle‑Guinée précède celles prévues au Vanuatu (décembre 2025) et aux Fidji (premier trimestre 2026). Ces déplacements visent à redynamiser les relations politiques, économiques, éducatives et culturelles entre la Nouvelle‑Calédonie et les pays voisins de l’arc mélanésien.

Cette visite marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre du cadre conjoint de coopération signé en 2018 par les deux chefs de gouvernement, qui fixe les grandes orientations des partenariats à développer entre Port Moresby et Nouméa.

« Il faut nous ouvrir à d’autres horizon et nous réintégrer dans notre région, a affirmé le président du gouvernement. Nous pouvons nous inspirer de nos voisins dans certains domaines et leur offrir notre expertise dans d’autres. Nos frères mélanésiens sont demandeurs de pistes de coopération avec la Nouvelle-Calédonie et ce, dans de nombreux secteurs ».

Le déplacement a également permis de soutenir activement la mission économique conduite sous la bannière Team France Export – Nouvelle-Calédonie, un dispositif fédérant les entreprises calédoniennes désireuses d’explorer le marché papou et plus largement océanien.

Un dialogue politique renforcé

Le président du gouvernement a rencontré le Premier ministre James Marape ainsi que le ministre des Affaires étrangères Justin Tkatchenko. Ces entretiens bilatéraux ont permis de réaffirmer la volonté partagée de consolider la relation politique et diplomatique entre les deux territoires, en l’élargissant à de nouveaux champs de coopération.

Les deux parties ont convenu de donner corps au cadre conjoint de coopération à travers des projets concrets dans les domaines :

  • économique et commercial ;
  • sportif et culturel ;
  • éducatif, notamment via les échanges universitaires et la création de nouveaux cours de langue française en Papouasie‑Nouvelle‑Guinée.

Définir ensemble les priorités sectorielles

Au-delà du dialogue politique, cette mission a permis d’engager un travail de fond pour identifier les secteurs prioritaires de coopération sur la base d’échanges avec des acteurs majeurs du développement papou.

Les rencontres ont notamment porté sur :

  • l’énergie ;
  • les mines ;
  • le transport aérien, à travers Air Niugini ;
  • la coopération portuaire avec les autorités du Port de Rabaul et les perspectives de développement du transport maritime.

Ces échanges contribueront à bâtir une feuille de route concertée, établie sur les complémentarités entre la Nouvelle‑Calédonie et la Papouasie‑Nouvelle‑Guinée.

Mise en valeur du savoir‑faire calédonien

La présence de la mission économique Team France Export – Nouvelle‑Calédonie a constitué un temps fort de cette visite. Le président du gouvernement s’est félicité de la participation d’une délégation d’entreprises calédoniennes ambitieuses, venues présenter leurs savoir‑faire et explorer les opportunités d’affaires dans un marché encore peu connu.

Leurs présentations de qualité ont permis de mettre en lumière l’expertise calédonienne dans plusieurs secteurs de pointe. Ces entreprises incarnent la capacité du tissu économique calédonien à s’ouvrir à la région et à contribuer activement à l’intégration régionale par leurs activités.

Le président a également rencontré à Port Moresby un expert calédonien représentant Airbus. « Ce parcours exemplaire illustre la compétence et le rayonnement des talents calédoniens à l’échelle régionale, a indiqué Alcide Ponga. Son expérience constitue une source d’inspiration pour les jeunes de NouvelleCalédonie, les encourageant à saisir les opportunités que leur offre leur espace océanien ».

Une coopération tournée vers l’avenir

Cette visite a permis de consolider la relation de confiance nouée entre les gouvernements de Nouvelle‑Calédonie et de Papouasie‑Nouvelle‑Guinée, en posant les bases d’une coopération durable, équilibrée et bénéfique pour les deux parties.

Elle confirme la volonté du gouvernement calédonien de construire, aux côtés de ses partenaires mélanésiens, un avenir partagé fondé sur la solidarité, l’ouverture et le développement mutuel au sein de la région Pacifique.