Les travaux de confortement du barrage de la Dumbéa sont entrés dans leur phase 2

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Jérémie Katidjo-Monnier et Adolphe Digoué, membres du gouvernement respectivement chargé de la politique de l’eau et de l’agriculture et de l’élevage, ont visité le chantier lié aux travaux de confortement du barrage de la Dumbéa, en présence du Haut-commissariat, des membres du Comité de l’eau, des communes de Nouméa et de Dumbéa et des services de la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR). L’occasion de faire un point d’avancement avec l’ensemble des partenaires du projet alors que ces travaux entrent dans leur phase la plus critique, à savoir la découpe et la reconstruction du seuil déversant.

Des travaux en trois temps

 

Construit entre 1951 et 1953, le barrage de la Dumbéa alimente en eau potable la ville de Nouméa, l’usine de Doniambo ainsi qu’une partie de la ville de Dumbéa. Depuis 1972, date de son rehaussement de 3,5 mètres, l’édifice a subi des travaux en continu, dont les plus récents sont le changement de vannes en 2021.

Les travaux initiés en 2022 ont pour but de mettre en conformité l’ouvrage avec les normes françaises et de respecter la réglementation qui impose une protection contre une crue milléniale (2 360 m3/s) avec des marges de sécurité suffisantes. En effet, le barrage était jusque-là sous-dimensionné et conçu pour une crue de 1 400 m3/s. Ces travaux visent ainsi à assurer de façon pérenne la sûreté de l’ouvrage.

 

Trois étapes distinctes

 

  1. Décembre 2022 à octobre 2023 (travaux piste) : réfection de la piste actuelle afin de permettre l’accès au barrage pour les engins de chantier, l’occasion aussi de renforcer et pérenniser cet accès, de mieux gérer les eaux de ruissellements et de renforcer le réseau d’adduction d’eau potable (AEP) ; 

 

  1. Octobre 2023 à décembre 2024 (barrage phase 1) : Préparation du chantier et début des travaux de terrassements et génie civil pour la mise en œuvre des protections aval. Déplacements de la conduite AEP, mise en place de tirants actifs, reprise de la paroi moulée et rénovation des dispositifs d’auscultation ;

 

  1. Janvier 2025 à décembre 2025 (barrage phase 2) : Découpe du seuil à l’aide de scies à câble (1 500 tonnes de béton à évacuer, par bloc de 10 tonnes en moyenne), mise en place de tirants actifs, construction du nouveau seuil et réhabilitation des zones de chantier.

 

Le calendrier des travaux a été impacté par plusieurs événements imprévus. Un effondrement de talus sur la piste, les événements de mai 2024 et des problèmes géotechniques lors des travaux de fondation pour la protection aval ont nécessité des interventions supplémentaires. Ces contretemps ont contraint l’équipe à décaler les travaux d’une saison sèche, repoussant la fin du chantier à 2025.

 

 

 

Le chantier est également soumis à une contrainte majeure : maintenir l’alimentation en eau potable pendant toute la durée des travaux. Cela exige de l’exploitant une régulation méticuleuse du niveau de la retenue. L’objectif est d’éviter tout débordement de la crête tout en assurant l’approvisionnement continu de la tour de prise d’eau.

Aussi, bien qu’il ne s’agit que de régulation et non de lâcher d’eau par un déversoir comme cela peut se produire sur le barrage de Yaté, les usagers de la branche Est du parc doivent être sensibilisés sur la possible survenu de légères variations de niveau d’eau dans le cours d’eau (< 1 mètre), en particulier durant ces dernières phases de travaux.

Malgré les imprévus, la complexité de ces travaux et une climatologie plus humide que la normale pour la saison, toutes les mesures ont été prises pour maîtriser au mieux  le calendrier et les coûts du projet.  À ce stade, la livraison des travaux devrait être possible d’ici la fin de cette année.

Un projet structurant inscrit dans la PEP et la stratégie d’adaptation au changement climatique 

S’agissant du captage d’alimentation en eau potable le plus important de Nouvelle-Calédonie en volume et en nombre d’habitant desservis, la sécurisation de cette infrastructure répond à l’objectif stratégique N°1 de la Politique de l’eau partagée (PEP)  « Sanctuariser nos zones de captage et nos ressources stratégiques, préserver nos milieux ». À l’issue des travaux, un périmètre de protection des eaux sera instauré et l’exploitation de l’ouvrage sera régularisée sur le plan administratif et juridique suivant les nouvelles règles fixées par loi du pays relative au domaine public de l’eau récemment promulguée.

 

 

Par ailleurs, en renforçant la sécurité structurelle du barrage par une augmentation du niveau de protection de l’ouvrage face aux événements climatiques majeurs, ces travaux s’inscrivent également dans les mesures d’adaptation au changement climatique.

Enfin, le chantier, labellisé « Chantier vert » bénéficie de stations de suivi,  de la mise en place de barrages anti sédiments et d’une gestion spécifique des déchets et des déblais. Des dispositions sont prises telles que la revégétalisation à raison de dix arbres à planter pour un seul arraché.

Ces travaux améliorent l’accès au barrage, améliorent les dispositifs de contrôle et de suivis de l’ouvrage et améliorent la gestion des eaux de ruissellement, ce qui aura aussi des effets positifs directs sur la qualité de l’eau et des habitats de la faune dulçaquicole.

 

Les travaux en chiffres

La réalisation de ces travaux s’inscrit dans le cadre des contrats de développement État/Nouvelle-Calédonie 2017-2022 et 2024-2027. Le coût global du projet est évalué aujourd’hui à 1 milliard de francs, avec un cofinancement de l’État à hauteur de 50 % sur le premier contrat et de 68 % sur le second.

 

Dimensions de l’ouvrage :

  • Hauteur : 38 mètres
  • Largeur : 2 mètres en crête et 3 mètres à la base
  • Longueur : 104,50 mètres
  • Capacité : une réserve de 478 000 m3 en côte de fonctionnement normal
  • Volume de la retenue : 0,5 million de m3
  • Production: 15 millions de m3 / an d’eau potable à la commune de Nouméa, une partie de Dumbéa et à la SLN (environ 115 000 habitants)

 

  • Maîtrise d’ouvrage : Nouvelle-Calédonie – Davar
  • Exploitant du barrage : Ville de Nouméa
  • Délégataire du service public : Calédonienne des eaux
  • Maîtrise d’œuvre : Tractebel – Tea Ingénierie, Becib, Omnis, Capse NC
  • Entreprises Travaux Piste : EL2T, accompagnée de Dumez, Ben Yamina, LGC, SIRAS, Chlorophyl
  • Entreprises Travaux Barrage : Dumez, accompagnée de GFC, Freyssinet, Geolithe Ocean Pacifique, Ginger LBTP NC, GURRERA sarl, STAC sarl, Cegelec NC et Scifodiam sarl

 

Rencontre avec les lycéens lauréats du concours national “Découvrons notre Constitution”

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l’enseignement et Christopher Gygès, porte-parole du gouvernement, se rendront ce vendredi 1er août à 11h30 au lycée Lapérouse, afin de rencontrer les élèves lauréats du premier prix du concours national « Découvrons notre Constitution ».

 

Dans le cadre de ce concours, les lycéens ont réalisé une vidéo de trois minutes, mettant en lumière les institutions françaises et les accords fondateurs de la Nouvelle-Calédonie. Leur réalisation a été saluée par le jury pour sa qualité, sa maturité et sa justesse.

 

Cette distinction constitue une belle reconnaissance pour une jeunesse calédonienne engagée, curieuse de comprendre son environnement institutionnel, désireuse de dialoguer et déterminée à faire entendre sa voix

Point d’avancement des travaux de confortement du barrage de la Dumbéa

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Jérémie Katidjo-Monnier et Adolphe Digoué, membres du gouvernement respectivement chargé de la politique de l’eau et de l’agriculture et de l’élevage, ont visité le chantier lié aux travaux de confortement du barrage de la Dumbéa, en présence du Haut-commissariat, des membres du Comité de l’eau, des communes de Nouméa et de Dumbéa et des services de la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR).

L’occasion de faire un point d’avancement avec l’ensemble des partenaires du projet alors que ces travaux entrent dans leur phase la plus critique, à savoir la découpe et la reconstruction du seuil déversant. 

Visite d’entreprises par le membre Christopher Gygès

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge de l’économie, du commerce extérieur, de la fiscalité, du travail et de l’emploi, de l’énergie, du numérique et de l’attractivité de la Nouvelle-Calédonie, procédera à différents déplacements ce jeudi 31 juillet 2025 :

  •  8 heures à la Station N : cette visite a pour but d’inaugurer officiellement la programmation événementielle de la Station N, hub de l’entrepreneuriat et de la tech en Nouvelle-Calédonie.

Avec plus de 75 participants, cet évènement permettra d’introduire et de sensibiliser les acteurs économiques au sujet stratégique que constitue la cybersécurité et l’importance de créer une culture commune autour de ce sujet pour faire face de la meilleure des manières aux menaces que représentent les cyberattaques sur le territoire.  

 

  •  9h30 à IMA Reef Outlet (ZIZA de Paita – à côté de Veggies) : la société IMA Reef a été entièrement détruite lors des événements de mai 2024. Cette visite a pour but de soutenir les entrepreneurs qui œuvrent à la reconstruction économique de la Nouvelle-Calédonie.

 

  • 10h30 à Ateliers Mécanique et Chaudronnerie – AMC (15 rue Auer – Ducos) : Spécialisée dans la chaudronnerie, l’usinage et la découpe industrielle, AMC a su diversifier sa production, au vu de la crise du nickel, en se spécialisant dans la production de bateaux artisanaux de pêche en aluminium.

 

Christopher Gygès poursuivra sa tournée des entreprises le vendredi 1er août à 8h30 en visitant les installations de Data Service Pacific – groupe CIPAC (Rue Gervolino – Magenta). Cette visite s’inscrit dans le cadre du développement d’infrastructures de stockage de données par des opérateurs privés en Nouvelle-Calédonie pour faire de notre territoire un réel Hub dans le secteur.

Communiqué Tsunami Russie- Risque de tsunami modéré avéré – Mouvements anormaux du niveau de la mer 

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Mouvements anormaux du niveau de la mer 
Évacuation du littoral
Pas de déclenchement des sirènes

Un séisme de magnitude 8.7 s’est produit au large du Kamtchatka, en Russie, ce jour, 30 juillet 2025, à 74 km de profondeur.

Compte tenu de sa localisation, de sa profondeur et de sa magnitude, aucun risque de tsunami destructeur n’est avéré pour la Nouvelle-Calédonie.

Cependant, des mouvements anormaux du niveau de la mer de 30 cm à 1 mètre peuvent être observés de 21h00 à 22h30, correspondant à un tsunami de faible intensité. Le premier touché est estimé sur Lifou à 21h00 et  le dernier touché sur le secteur de Numbo à Nouméa à 22h00.

En l’absence de risque de submersion importante du littoral, il n’est pas nécessaire pour la population de se rendre sur les hauteurs ou dans les zones refuge. Néanmoins, il est recommandé d’éviter les abords immédiats du littoral (plages, platiers, mises à l’eau…). Au regard de ces informations, la sécurité civile appelle la population à la plus grande vigilance et à rester informée.

Lancement des expositions « Architectures contemporaines en terre et en fibres » et « Architectures calédoniennes durables »

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction et du développement de l’innovation technologique, a animé mardi 29 juillet au centre culturel Tjibaou, une conférence de presse pour le lancement de l’exposition « Architectures contemporaines en terre et en fibres ». Organisée en collaboration avec les élèves du BTS études et réalisations d’agencements (ERA) du lycée Petro-Attiti, cette exposition met en avant des projets de création utilisant des matériaux biosourcés ou géosourcés.

En terre et en fibres : quand la tradition inspire les architectures contemporaines

L’exposition « Architectures contemporaires en terre et en fibres » met en lumière 24 projets, lauréats des concours Terra Awards, Fibra Awards, Terra Fibra Awards et Materia Awards qui, depuis 2005, récompensent les projets et créations utilisant des matériaux biosourcés et géosourcés .

Lors de ces concours, les constructions sont sélectionnées pour leur qualité architecturale, leur valorisation des savoir-faire locaux et leur insertion dans le territoire. Elles représentent des solutions techniques vertueuses face aux défis climatiques et à la nécessité d’adapter la construction pour qu’elle soit plus durable et plus respectueuse de l’environnement.

L’exposition conçue sous la direction de Dominique Gauzin-Müller, architecte-chercheuse co-commissaire de l’exposition, avec Steven Mériadec, responsable de la cellule habitat et urbanisme (CHU) de la Nouvelle-Calédonie a pu être réalisée grâce à l’appui technique du Pavillon de l’Arsenal : centre d’architecture et d’urbanisme de Paris, Amàco et les Grands ateliers et au soutien financier de l’ordre des architectes de Nouvelle-Calédonie, de la mission des affaires culturelles de l’État et du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

 

Elle souligne l’importance de l’intelligence constructive et de la complémentarité des matériaux, en évitant une approche centrée sur une unique solution technique. Elle vise à promouvoir des architectures frugales, créatives et ancrées dans leur territoire, ouvrant de nouveaux horizons pour la construction et la rénovation.

« De tout temps l’humain a cherché à s’abriter et a donc développé des techniques adaptées à l’environnement dans lequel il vit. La modernité et la globalisation nous ont poussés à développer d’autres techniques de construction, parfois éloignées de ce que nos ancêtres ont pu élaborer, a indiqué le membre du gouvernement Petelo Sao. Les crises successives que nous avons traversées nous ont rappelé qu’il fallait composer avec ce que nous avons à portée de main dans notre environnement immédiat et nous ont encouragés à faire preuve de plus de frugalité. Cette façon de penser dépasse le cadre calédonien car elle est devenue une dynamique mondiale comme en témoignent les projets exposés au centre culturel Tjibaou ».

L’exposition « Architectures calédoniennes durables »

En complément de cette exposition, sera proposée une exposition sur l’architecture calédonienne durable qui permettra de découvrir la capacité des acteurs et des professionnels locaux du bâtiment à œuvrer pour un cadre de vie calédonien plus vertueux, en s’appuyant sur les savoir-faire et matériaux locaux. L’ambition d’un tel travail est de réduire les vulnérabilités, de ne pas augmenter les risques, de réduire l’empreinte carbone des bâtiments et d’éviter plus d’émissions de gaz à effet de serre.

Les projets présentés à travers cette exposition installée dans l’allée centrale du centre culturel, sont l’occasion de valoriser des parcours individuels d’acteurs de l’aménagement du territoire engagés dans la construction durable, soucieux de conserver un environnement apaisé et de développer une économie responsable, en encourageant l’emploi de matériaux géosourcés et biosourcés.

 

Ces projets ont été choisis car ils sont des exemples de la mise en avant de l’architecture et  de l’urbanisme durables.

« Nous sommes tout à fait capables en Nouvelle-Calédonie de nous inscrire dans une démarche d’écoconstruction. Des filières sont en cours de structuration, comme celle du bambou ou celle du chanvre, et méritent d’être développées afin de répondre, par exemple, aux problèmes d’approvisionnement que l’on peut rencontrer sur notre île », a ajouté Petelo Sao.

Les élèves du BTS ERA impliqués dans la démarche

Lors de la préparation de ces expositions, le gouvernement a souhaité impliquer la jeunesse dans la démarche en prenant contact avec la filière « études et réalisations d’agencements » ERA (BTS et Bac pro) du lycée Petro-Attiti, qui s’était déjà illustré en participant au concours d’idées organisé lors du symposium : « Imaginer l’habitat océanien », porté par le gouvernement en 2022.

 

À la suite de la fermeture du lycée Petro-Attiti après les dégâts subis lors des événements de mai 2024, la filière ERA a été contrainte de déménager au lycée Jules-Garnier. Privés de leurs plateaux de travail et de leurs stages en entreprises, étudiants et enseignants ont décidé de mettre en place une dynamique de co-working inversé pour pallier ce manque. Dans ce dispositif, ce ne sont plus les étudiants qui se déplacent en entreprise, mais les professionnels qui viennent à leur rencontre. Le co-working inversé favorise un apprentissage actif : travail en équipe, gestion de projet, communication, respect des délais et approche transdisciplinaire.

Dans cette optique, les étudiants ont travaillé à l’organisation des deux expositions. Ils ont été chargés de concevoir des échantillons de matériaux géosourcés et biosourcés disponibles en Nouvelle-Calédonie, auxquels ont été associées six affiches explicatives qui seront visibles au centre culturel Tjibaou.

Les élèves du BTS communication (lycée Lapérouse)

Afin de rendre plus inclusives ces expositions, les étudiants en BTS communication au lycée Lapérouse ont élaboré des panneaux qui permettront, via des QR codes, d’en savoir plus sur l’écoconstruction grâce notamment à des vidéos réalisées par leurs soins.

Restitution appel à projet 1000 premiers jours

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Alcide Ponga, président du gouvernement et Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée des sujets liés à la famille, présenteront la restitution de l’appel à projets des 1000 premiers jours  ce mercredi 30 juillet à 18 heures à la Station N.

 

Dans le cadre de sa politique consacrée à la famille, à la santé et à la lutte contre les violences intrafamiliales, Isabelle Champmoreau a mis en place depuis 2022 un programme d’actions « 1000 premiers jours de vie », en partenariat avec l’agence sanitaire et sociale de Nouvelle-Calédonie (ASSNC).

Doté d’une enveloppe de dix millions de francs, cet appel à projets vise à soutenir les initiatives répondant au double enjeu de promouvoir des environnements favorables au développement harmonieux de l’enfant et de lutter contre les inégalités. Il a pour objectif de favoriser la mise en œuvre d’actions de soutien à la parentalité dans le cadre des 1000 premiers jours.

Conférence de presse – lancement des expositions « Architectures contemporaines en terre et en fibres » et « Architectures calédoniennes durables »

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Petelo Sao, membre du gouvernement chargé de la construction et du développement de l’innovation technologique, animera mardi 29 juillet à 10 heures au centre culturel Tjibaou, une conférence de presse pour le lancement des expositions « Architectures contemporaines en terre et en fibres » et « Architectures calédoniennes durables ».

Organisées à l’initiative du gouvernement, en collaboration avec le BST ERA du lycée Petro-Attiti, ces expositions mettent en avant des constructions utilisant des matériaux biosourcés et géosourcés à travers le monde et en Nouvelle-Calédonie. Ces techniques traditionnelles et éprouvées, mêlées aux techniques architecturales et aux savoirs contemporains, représentent des solutions techniques vertueuses face aux défis climatiques et à la nécessité d’adopter une construction plus durable et plus respectueuse de l’environnement.

Dispositif PIIROG-NC au Vanuatu : un nouvel élan pour la mobilité des jeunes

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la jeunesse, a officiellement annoncé vendredi 25 juillet, aux côtés des partenaires impliqués, l’extension du « Programme d’insertion et d’interculturalité dans la région océanienne du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie » (PIIROG-NC) vers une nouvelle destination : le Vanuatu. Ce développement marque une étape importante dans la politique de mobilité régionale portée par la Nouvelle-Calédonie, à travers une mission d’immersion interculturelle.

La mobilité internationale, un levier stratégique pour la jeunesse

La mobilité internationale s’impose comme un axe majeur des politiques publiques en faveur de la jeunesse calédonienne. Son impact est significatif sur le parcours des jeunes puisqu’il favorise l’estime de soi, la remobilisation dans un parcours d’insertion professionnel et l’ouverture culturelle, autant de dimensions essentielles à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

C’est dans cette dynamique que le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a lancé en 2022 un premier projet pilote baptisé VIP (Volontaire International du Pacifique), en partenariat avec la Nouvelle-Zélande. Fort de son succès, le dispositif évolue aujourd’hui sous l’appellation PIIROG-NC, piloté par la direction de la Jeunesse et des sports (DJSNC) et mis en œuvre par le centre information mobilité jeunesse de Nouvelle-Calédonie (CIMJNC), désigné comme opérateur officiel.

« Ces initiatives s’inscrivent directement dans le Plan stratégique concerté en faveur de la jeunesse de la Nouvelle-Calédonie adopté par le Congrès en 2019, qui contient une déclinaison spécifique pour la mobilité régionale, a indiqué Mickaël Forrest. Les dispositifs comme PIIROG sont de vraies opportunités d’offrir des perspectives concrètes à notre jeunesse au travers de la culture, du patrimoine et des échanges humains ».

 

 

Un programme éprouvé en Nouvelle-Zélande

Déployé depuis 2022 en Nouvelle-Zélande, PIIROG–NC offre à des jeunes âgés de 18 à 30 ans l’opportunité de vivre une expérience professionnelle encadrée, notamment dans le cadre du visa vacances-travail (Working Holiday Visa).

En trois ans, 75 jeunes Calédoniens ont pu participer à ce programme, principalement dans le secteur agricole. Trente nouveaux bénéficiaires s’apprêtent à partir d’ici la fin de l’année 2025. Cependant, la capacité d’accueil en Nouvelle-Zélande reste limitée, alors que la demande ne cesse de croître : plus de 100 candidatures sont reçues chaque année pour seulement 30 places disponibles.

 

 

 

Une première mission d’immersion interculturelle au Vanuatu

Pour répondre à cet engouement, le gouvernement étend en 2025 le dispositif PIIROG–NC au Vanuatu, en misant cette fois sur une mission d’immersion interculturelle de courte durée.

Du 28 juillet au 14 août 2025, 22 jeunes Calédoniens âgés de 18 à 35 ans, participeront  à une expérience d’insertion et d’interculturalité en groupe dans le village d’Imaki, au sud de l’île de Tanna, durant laquelle les échanges de connaissances et d’expériences culturelles entre les communautés de jeunes seront privilégiés.

Leur mission coïncidera avec un moment fort de la vie culturelle vanuataise : le 5ᵉ Festival des arts du Vanuatu, organisé du 4 au 8 août prochains.

Cette immersion alliera engagement collectif, découverte interculturelle et sensibilisation à l’intérêt général. Elle vise à renforcer l’autonomie des participants et à faciliter leur insertion professionnelle au retour et s’inscrit pleinement dans la dynamique portée par les différents accords signés entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie dans les domaines de la culture, de la coopération régionale, etc.

« Cet échange est un aboutissement du travail entre les institutions, mais également des liens qui se sont créés au fil du temps entre nos populations. Cette immersion à Tanna permettra d’explorer un peu plus ces liens ancestraux, a affirmé Serge Alain Mahe, consul général du Vanuatu en Nouvelle-Calédonie. Nous sommes très heureux d’accueillir les jeunes Calédoniens à l’occasion du festival national des arts qui est un événement majeur pour le Vanuatu ».

 

Un projet pilote aux ambitions régionales

Cette première mission au Vanuatu constitue un projet pilote, avec une session unique en 2025. D’autres déploiements pourraient suivre en fonction de l’évaluation de cette édition, afin d’offrir cette opportunité à un plus grand nombre de jeunes.

Dans le contexte actuel, la mobilité reste une demande forte des jeunes Calédoniens. Le gouvernement entend y répondre en diversifiant les destinations accessibles dans la région Pacifique, avec pour ambition de renforcer les passerelles régionales et de créer des parcours de vie et d’engagement structurants.

« L’expérience est importante dans ce genre de voyages, mais le retour l’est tout autant. Il sera intéressant par la suite de voir ce que les jeunes vont pouvoir capitaliser, les connaissances qu’ils vont acquérir et les savoir-faire qu’ils vont ramener pour concourir à l’enrichissement de la Nouvelle-Calédonie, a jouté Grégory Armien, directeur de la Jeunesse et des sports (DJS) de la Nouvelle-Calédonie. PIIROG fait partie de ces dispositifs qui permettent d’ouvrir l’esprit des jeunes et de leur donner l’opportunité de trouver leur place dans la société ».

PIIROG en quelques chiffres

  • 75 jeunes calédoniens bénéficiaires, âgés entre 18 et 30 ans, depuis 2022
  • Des nouveaux bénéficiaires s’envoleront à la fin de l’année pour la Nouvelle-Zélande
  • Une centaine de candidatures à chaque session pour le PIIROG à destination de la Nouvelle-Zélande
  • 30 places offertes chaque année, réparties entre les trois provinces, pour le PIIROG à destination de la Nouvelle-Zélande
  • 22 jeunes pour la mission au Vanuatu

Déploiement du programme PIIROG-NC au Vanuatu : un nouvel élan pour la mobilité des jeunes calédoniens

Source: Gouvernement de la Nouvelle-Caledonie

 Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la jeunesse a animé une conférence de presse, vendredi 25 juillet à 9 heures au gouvernement (Lys Rouge), pour annoncer aux côtés des partenaires, l’extension du dispositif « Programme d’insertion et d’interculturalité dans la région océanienne du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie » (PIIROG-NC) au Vanuatu, à l’instar de la Nouvelle-Zélande.

Ce développement marque une étape importante dans la politique de mobilité régionale portée par la Nouvelle-Calédonie, à travers une mission d’immersion interculturelle.

Piloté par la direction de la Jeunesse et des sports du gouvernement, en partenariat avec le Centre information mobilité jeunesse de Nouvelle-Calédonie (CIMJNC), PIIROG-NC est un dispositif jeunesse d’insertion sociale et professionnelle, ouvert aux publics les plus éloignés de l’emploi et présentant des difficultés d’insertion.